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La course de Suzuki "terminée avant d'avoir vraiment commencé"

Joan Mir estime que son équipe et lui-même ont fait une erreur en choisissant le pneu arrière dur pour la course, ce qui l'a mis en difficulté dans les premiers instants. Une chaleur avec Miguel Oliveira a ensuite été le coup de grâce, le faisant tomber dès le quatrième tour.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP après sa chute

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Est-il possible de descendre encore plus bas lorsque l'on pense avoir touché le fond ? C'est ce que les membres de l'équipe Suzuki sont en droit de se demander depuis un mois et demi, tant les mauvaises nouvelles se sont enchaînées depuis la décision de la direction du groupe de quitter le MotoGP.

Les quatre Grands Prix disputés depuis cette annonce choc n'ont rapporté qu'un seul résultat, une quatrième place de Joan Mir à Barcelone. En Allemagne, ce week-end, le pilote majorquin s'est vite retrouvé seul aux manettes, Álex Rins devant renoncer après les Essais Libres 3 à cause de son poignet blessé. Mais en poursuivant seul, Mir n'a pas été franchement bien loti, d'abord en proie à un souci de vibrations durant les qualifications, puis parti à la faute dès le quatrième tour de la course. Quatre minutes après le départ, l'équipe pouvait donc remballer.

"Ça a été un week-end d'émotions mitigées", admet Joan Mir. "Mis à part notre problème [de vibrations] en qualifs, mes sensations vendredi et samedi ont globalement été parmi les meilleures de l'année. Mais on a choisi le pneu arrière dur compte tenu des températures super élevées qu'il y avait." Le pilote espagnol le concède aisément, ce fut une erreur : "On n'a probablement pas pris la bonne décision à ce moment-là."

"Le pneu ne fonctionnait pas vraiment dans les quelques premiers tours, mes sensations n'étaient pas vraiment géniales. Ça a suffi pour que je perde quelques places dans la ligne droite de retour à cause de l'accélération. Et puis j'aurais probablement eu besoin de quelques tours de plus pour faire chauffer ce pneu et le faire fonctionner", explique-t-il.

En délicatesse durant ces premiers instants de la course, Mir a subi le dépassement de Miguel Oliveira, et sa course s'est arrêtée là. "Je perdais à l'accélération et j'ai entendu une moto dans la ligne droite, c'était Oliveira. J'ai freiné et il était dans la trajectoire intérieure ; j'ai commencé à fermer un peu ma trajectoire et on s'est un peu touchés, ou en tout cas si on ne s'est pas touchés on était vraiment proches. Ça a suffi à me faire perdre un peu la trajectoire tout en freinant de la même façon, et j'ai perdu l'avant. Voilà ce qui s'est passé."

Et c'est donc un troisième score vierge pour Suzuki en quatre courses, énième confirmation de la tournure cauchemardesque prise par cette saison depuis le coup de tonnerre de la décision de la direction japonaise. "Il n'y a pas grand-chose à dire, une mauvaise journée est une mauvaise journée. Nos attentes étaient très différentes pour cette course, et malheureusement c'était terminé avant d'avoir commencé", a résumé Livio Suppo, team manager.

"La première moitié de saison la plus dure de ma carrière"

Joan Mir et Álex Rins n'ont cumulé jusqu'à présent que 69 points, qui font pâle figure face aux 172 unités d'un Fabio Quartararo de plus en plus solidement accroché à la place de leader. Uniquement classé quatrième ou sixième lorsqu'il a vu l'arrivée depuis le début du championnat, le Majorquin compte quatre abandons en dix courses et ne peut qu'admettre la rudesse de cette campagne.

"Ça a probablement été la première moitié de saison la plus dure de ma carrière. Mais ces moments-là sont ceux qui vous rendent plus fort", souligne le Champion du monde 2020 au micro du site officiel du MotoGP. "Ça n'est pas comme ça que je voulais finir la course. Pour moi, il était très important de finir cette course afin de recueillir des informations et de progresser pour l'avenir. Mais ça n'a pas été le cas. Il faut donc qu'on continue à travailler dur."

Désormais, Joan Mir compte sur la dernière manche avant les vacances pour retrouver un peu de baume au cœur. "J'aimerais finir cette première partie de la saison de la meilleure façon. Pour nous, un podium serait un très bon résultat à l'heure actuelle, je pense qu'on en a tous besoin, mais il nous faut juste un peu de patience", pointe-t-il. "On a toujours été compétitifs à Assen. Je crois que cette piste convient bien à notre moto, alors on va voir ce qu'on peut faire. On veut partir en vacances avec les meilleures sensations."

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