Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Le COVID-19, déclic pour alléger le calendrier MotoGP à l'avenir ?

Le monde sportif ressentira les conséquences économiques de la pandémie due au coronavirus à court et à moyen terme, mais à long terme aussi l'effet pourrait être réel. Pit Beirer est certain que cette période "va changer le sport" et pense que moins d'argent circulera à l'avenir.

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les mesures visant à lutter contre la propagation de la pandémie de COVID-19 ont un impact majeur sur l'économie mondiale. De nombreuses entreprises ont dû temporairement fermer leurs bureaux, réduire leur personnel ou mettre en place un système de chômage partiel. Dans tous les pays, les chiffres du chômage sont en hausse et de nombreuses entreprises craignent pour leur survie. Alors que toutes les compétitions sont à l'arrêt, le sport ne fait pas exception.

"Le monde du sport va certainement changer", déclare Pit Beirer, directeur de KTM Motorsport, dans une interview accordée à Motorsport.com. "Il faut donc se préparer maintenant et penser à l'avenir, à la façon dont on pourra continuer après cette misère. Sur le plan économique, des questions passionnantes et difficiles se poseront."

"Pour organiser une course, il faut des sponsors, des partenaires, des entreprises, des mécènes, des amis. S'ils ont aujourd'hui toutes les difficultés à faire survivre leurs entreprises et à payer leurs employés, ils ne seront plus aussi motivés à l'idée de dépenser de l'argent pour des équipes de course."

Lire aussi :

Et cela ne s'applique pas seulement aux sports mécaniques, mais au monde sportif dans sa globalité. Si le nombre de courses a augmenté ces dernières années, il y a aussi eu de plus en plus de matches de football ou encore de tournois de tennis, et des sommes d'argent toujours plus importantes ont été investies, ne serait-ce par exemple que pour les transferts de grands sportifs dans les disciplines majeures.

Cette époque pourrait être révolue, selon le patron du programme de course de KTM : "Ce virus va changer le sport, au moins à court et moyen terme. On ne sait pas ce qu'il en sera sur le long terme, mais à court terme il va se passer beaucoup de choses et certaines industries devront se serrer la ceinture."

Pol Espargaro, Pit Beirer

KTM préconise de limiter le nombre de courses

Si nombreuses sont les pistes de réflexion envisagées par les uns et les autres pour réduire les coûts d'une discipline qui, à l'heure actuelle, ne génère pas de rentrées, Pit Beirer est d'avis, pour sa part, que le nombre de Grands Prix devrait être revu à la baisse. Faut-il revenir à la situation que l'on connaissait à la fin des années 1990, lorsqu'une saison se composait généralement de 15 ou 16 Grands Prix ? Il s'agirait d'un changement de cap important pour le MotoGP, qui se projetait encore récemment vers des championnats pouvant compter jusqu'à 22 courses et devait en organiser déjà 20 cette année. Or, si la saison 2020 devait être raccourcie sous l'effet de la pandémie, cela pourrait finalement conduire à une nouvelle réflexion sur le sujet.

Lire aussi :

"Aujourd'hui, nous serions très heureux si nous pouvions faire 15 courses ! Nous voyons bien à quel point il serait formidable d'avoir un championnat nous permettant de couronner un Champion du monde à la fin de l'année", rappelle Pit Beirer. "Peu importe que nous ayons cinq courses de moins ou de plus. Je pense que c'est assurément une base pour de futures discussions."

"Indépendamment du coronavirus, nous avons beaucoup discuté ces derniers temps, et les conclusions étaient claires. Le personnel, les ingénieurs, les techniciens, les chefs d'équipe et les pilotes aussi, tous atteignent peu à peu leurs limites quand on dispute autant de courses. Ce n'est pas le cas dans un seul championnat : c'est la même chose partout, il faut qu'il y ait de plus en plus d'épreuves."

"Cela engendre des difficultés parce qu'à un moment donné, les gens ne veulent plus voyager autant, ils veulent rester chez eux de temps en temps, en famille. Je pense que cela conduira à un changement de mentalité", estime Pit Beirer, et ce d'autant que le travail ne s'arrête pas entre les courses. "Même avec un peu moins d'épreuves, nous pouvons avoir de beaux championnats. Il est possible qu'à l'avenir de nouvelles dates et de nouveaux voyages ne s'ajoutent pas aux rendez-vous déjà existants. […] Nous avons déjà envoyé ce signal. J'ai également obtenu le soutien total de notre conseil d'administration pour limiter le nombre de courses."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Le circuit de Portimão homologué pour la F1
Article suivant Quartararo chez Petronas en 2021 ? Refus catégorique de Yamaha

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse