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En mal de feeling, Crutchlow cède pour la 1re fois face à Nakagami

Le pilote anglais a baissé de rythme au fil de la course du Mugello en raison de mauvaises sensations avec ses gommes, avant de perdre un duel contre son coéquipier en fin de parcours.

Cal Crutchlow, Team LCR Honda

Cal Crutchlow, Team LCR Honda

Gold and Goose / Motorsport Images

Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
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Cal Crutchlow, Team LCR Honda
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Cal Crutchlow, Team LCR Honda

Après de premiers résultats prometteurs cette saison lors des courses extra-européennes, le début de la campagne sur le Vieux Continent est un peu plus laborieux pour Cal Crutchlow. L'Anglais s'est en effet de nouveau montré très discret en Italie avec une huitième place finale, après déjà deux dernières prestations assez ternes à Jerez et au Mans.

Loin d'être ridicule en qualifications, avec un départ depuis le sixième emplacement sur la grille de départ, le pilote LCR a été en mal de sensations durant toute la course. Muni du hard à l'avant et du medium à l'arrière, il n'a ainsi pas eu un feeling suffisant pouvant lui permettre de tenir le rythme imprimé par le groupe de tête devant lui. "Troisième course de suite où j'ai été lâché par le groupe de tête", constatait-il avec amertume après l'épreuve. "Je n'avais pas de bonnes sensations avec la moto, je ne pouvais pas attaquer. Le pneu avant était à très haute température quand j'étais dans le groupe donc j'ai un peu ralenti, en me disant que je pouvais tenir le rythme et peut-être rester à une seconde du groupe."

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Loin de se cacher derrière le niveau d'adhérence fourni par ses gommes, le numéro 35 a au contraire reconnu qu'il n'avait lui-même pas réussi à appliquer le style de pilotage qui est le sien, notamment sur l'avant. Un facteur qui lui a fait perdre du temps durant toute la course. "Ce n'est pas une excuse pour la mauvaise performance, celle-ci vient aussi de mes sensations avec l'avant de la moto", a-t-il souligné. "Je ne peux pas freiner comme je le veux, et je ne peux pas entrer dans les virages et tourner comme je le veux. Bien sûr, je n'avais pas un bon grip à l'arrière après ce qui s'est passé. Nous savons que l'équipe, Michelin et Honda vont enquêter pour savoir pourquoi ça s'est produit."

De mauvaises sensations sur l'avant auxquelles est venue s'ajouter une forte dégradation de son pneu arrière lors de la seconde partie de la course, avec en point d'orgue une bataille perdue face à son coéquipier Takaaki Nakagami, une première. "Après 14 tours à peu près, j'ai énormément perdu sur le pneu arrière, je ne pouvais plus entrer dans les virages ou faire tourner la moto", poursuit-il. "Mon plus gros problème se situe au moment où il faut tourner. La perte du pneu arrière vient du fait qu'une pièce assez importante s'est détachée."

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Crutchlow n'a pas souhaité répondre quant à la nature de la pièce qui a fait défection sur sa machine, constatant simplement que son absence a joué un rôle clé dans son duel face à Nakagami. "Il me prenait du temps partout !" a-t-il fait remarquer. "Je pense que la manière dont la moto tourne et la stabilité au freinage étaient deux des problèmes principaux. Nous savons aussi qu'au moment où Taka m'a dépassé, le pneu était fichu à l'arrière."

"Je ne pouvais pas attaquer pour rester avec lui à cause du pneu arrière, mais je ne pouvais pas non plus faire tourner la moto. Et j'ai dû finir la course en faisant des tours de sortie ! L'un des gros problèmes pour moi, c'est que la moto est très lente pour changer de direction, à cause des sensations, et physiquement c'est très exigeant. Nous n'arrivons pas à changer de direction dans les chicanes, et ici il n'y a que ça ! Dans les virages où il faut tourner avec les gaz ouverts, rien ne se passe." La partie ne sera pas nécessairement plus facile lors de la prochaine manche, en Catalogne, sur un circuit partageant de nombreuses spécificités avec le Mugello.

Avec Michaël Duforest

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