Crutchlow a eu un moment de panique avant le départ au Japon
Après sa 14e place à Alcañiz, Cal Crutchlow a marqué le point de la 15e position au Grand Prix du Japon. Il a pourtant connu un début de course mouvementé, ayant oublié d'activer les dispositifs d'aide au départ.
Cal Crutchlow, RNF MotoGP Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
Cal Crutchlow disputait au Japon sa deuxième course depuis sa retraite officielle de pilote titulaire, et peut-être n'est-il pas encore totalement dans le bain. Il explique en tout cas qu'une alarme sur sa moto l'a fait paniquer alors qu'il se rendait sur la grille, après quoi il a oublié d'activer les aides au départ, essentielles aujourd'hui pour prendre un bon envol.
Malgré quelques bonnes performances pendant le week-end, le pilote anglais a dû se contenter de la 23e place des qualifications. Dimanche, il a réussi à la transformer en 15e position à l'arrivée, dans un classement pourtant très compact puisque les 19"201 qui le séparaient du vainqueur en font le huitième top 15 le plus serré de l'Histoire. Bien que fier de son résultat, Crutchlow estime qu'il aurait pu se battre pour le top 10 s'il s'était mieux qualifié et avait pris un meilleur départ.
"Je suis vraiment satisfait et fier de mon résultat, étant donné que quand je suis arrivé sur la grille de départ, j'ai eu une alarme à la sortie du dernier virage, indiquant que le pneu avant n'était pas dans la bonne fenêtre", a expliqué le pilote RNF. "J'ai paniqué et j'étais tellement près du dernier virage sur la grille de départ que je n'ai pas appuyé sur les putain de dispositifs ! Donc, je n'avais pas de holeshot, pas de launch control, rien. Évidemment, j'ai pris un départ nul par rapport à ce que j'aurais dû. En fait, j'ai pris un bon départ [si on considère que je n'avais pas] les dispositifs, mais j'ai perdu des places alors j'étais déjà derrière."
"Il m'a fallu beaucoup de temps pour dépasser les autres, mais quand je l'ai fait, j'étais aussi rapide que Jack [Miller]", souligne le pilote anglais, qui durant certains tours de la dernière partie de la course a en effet rivalisé avec les chronos du leader. "J'avais le rythme, mais je m'étais qualifié derrière et je n'ai pas activé le launch control. J'ai vraiment eu de bonnes sensations."
Cal Crutchlow
Si ce cafouillage au départ a aggravé sa situation, Crutchlow était de toute façon pénalisé par sa position de départ lointaine. Après ces deux premiers Grands Prix au guidon de la Yamaha, il juge qu'une partie de ses problèmes vient du fait qu'il n'arrive plus à boucler des tours lancés à l'attaque maximale, une prise de risques qu'il a perdue en ne courant plus à temps plein.
"Mon problème, c'est que j'ai dû remonter de très loin, et ce qui se passe, c'est qu'avec la Yamaha, il vous faut trois tours pour dépasser un pilote", explique-t-il. "Au 12e tour, je me retrouve dans de l'air propre, mais chaque pilote qu'on dépasse est plus rapide que le précédent. J'ai rattrapé le groupe qui était devant, mais j'aurais facilement pu terminer huitième ou neuvième si je m'étais bien qualifié et si j'avais pu m'échapper."
"En Aragón aussi, je m'étais senti bien et je suis arrivé ici en ayant déjà des sensations positives. Vendredi, je savais que j'allais pouvoir être rapide pendant le week-end, mais je ne peux pas faire ces tours de folie qu'ils font [en qualifications] parce que je ne cours plus. Vendredi après-midi, Pol Espargaró a fait un tour en 1'46 et quelques, puis un autre en 1'44. C'est tout simplement insensé pour moi."
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