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Dani Pedrosa ne baisse pas les bras malgré la douleur

Moins de deux semaines après sa chute au Grand Prix d'Argentine, qui lui a occasionné une fracture du poignet droit, Dani Pedrosa s'accroche et s'élancera neuvième ce dimanche, à Austin.

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

L'Espagnol a repris la piste ce vendredi, dix jours seulement après avoir été opéré à la main droite. Après une première journée difficile, Pedrosa a indiqué que son samedi avait été marqué par une douleur encore plus forte, la pluie prévue par les météorologues ne s'étant finalement pas matérialisée aussi franchement qu'il l'aurait espéré.

"Aujourd'hui j'ai eu plus de mal, j'avais clairement plus de douleur. J'avais un peu plus de mouvement sur le poignet, donc un peu plus de liberté pour bouger sur la moto, mais plus de douleur. J'ai surtout eu du mal l'après-midi, j'avais imaginé qu'avec la pluie j'allais pouvoir rouler un peu moins fort et récupérer pour demain [dimanche]", explique le numéro 26.

Le pilote Honda a toutefois réussi une performance de choix, en accédant directement à la Q2 à l'issue de la troisième séance d'essais libres : "On a eu des séances sur le sec et je devais aller le plus vite possible pour essayer d'aller directement en Q2 ce matin, et j'étais déjà super content, je ne pouvais pas y croire. En EL4 j'ai eu du mal, et en qualifications aussi. Mais à part ça, je suis content."

Avec un poignet fracturé, il est évident que Dani Pedrosa ne peut pas se comporter de manière totalement naturelle sur sa machine. Une situation particulièrement marquée au freinage et dans les changements de direction, présents en nombre sur le Circuit of the Americas, surtout dans les esses du premier secteur.

"Le freinage est difficile, mais le contrôle aussi, c'est le plus difficile. C'est parfois difficile de contrôler [la moto], oui. Les changements de direction sont difficiles, c'est là que je sollicite le plus les os. Et quand je bouge mon corps d'un côté à l'autre, je suis un peu raide, et je n’arrive pas toujours à mettre mon corps dans la position qui est nécessaire sur la moto. Quoi qu'il en soit, je n'arrive toujours pas à croire que je suis ici aujourd'hui."

Reste une inconnue, l'état de forme du pilote de 32 ans au cours des 20 tours de course ce dimanche. L'optimisme reste de mise pour Dani Pedrosa, malgré la prudence, lui qui avait estimé que cela faisait sens de poursuivre le reste du week-end après avoir été compétitif ce vendredi.

"Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir toute la course, si je vais terminer. On va mettre en place un plan au niveau des anti-douleurs, et j'espère que ça va faire la différence et me permettre de boucler tous les tours."

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