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Un an après l'incident pneumatique, Michelin revient en Argentine

Il y a un an presque jour pour jour, le pilote anglais était victime d'une délamination de son pneu arrière, suscitant l'inquiétude dans le paddock. Depuis, Michelin a bien réagi et avance sereinement vers la deuxième manche de la saison.

Un ingénieur Michelin prend la température de la piste

Un ingénieur Michelin prend la température de la piste

Michelin Sport

Un pneu Michelin
Piero Taramasso, Directeur de la branche deux-roues de Michelin Motorsport
Michelin engineer at work
Un pneu Michelin
Un pneu Michelin
Le pneu de Andrea Iannone, Ducati Team, après la course
Un technicien Michelin au travail
Un pneu Michelin
Motorhome Michelin
Un technicien Michelin au travail
Des pneus Michelin
Michelin technician at work
Des pneus Michelin
Un mécanicien Ducati Team au travail
Un ingénieur Michelin
Un pneu Michelin

Michelin a une revanche à prendre avec le circuit de Termas de Río Hondo. Un an après, le manufacturier français revient sur le tracé qui lui a causé tant de maux l'an passé, et qui a été le déclencheur des nombreuses critiques envers le supposé manque de solidité de ses nouvelles gommes.

Le Bibendum s'était en effet retrouvé au centre d'un imbroglio après que le pneu arrière de la Ducati de Scott Redding se soit délaminé lors de la quatrième séance d'essais libres. La bande de roulement s'était alors détachée de la carcasse du pneu, pour venir frapper la moto ainsi que le dos du pilote anglais. Un accident impressionnant mais fort heureusement sans conséquences pour Redding, qui était parvenu à garer sa moto dans une voie de dégagement.

Mais l'événement avait fait grand bruit à l'époque, surtout après une première chute de Loris Baz, à près de 300 km/h, quelques semaines plus tôt lors des essais hivernaux à Sepang en vue de la saison 2016. Plusieurs voix s'étaient alors élevées pour pointer du doigt le manque de préparation de Michelin, qui effectuait son retour en MotoGP après sept années d'absence.

Prise au dépourvu, l'entreprise auvergnate avait alors mené des premières analyses le week-end même de la course, sans parvenir dans un premier temps à tirer des conclusions claires sur l'origine de ces problèmes.

Avec quelques semaines de recul et de plus profondes analyses, le manufacturier clermontois avait finalement conclu que le déchapage du pneu de Scott Redding était lié à trois facteurs déclenchants : des températures élevées, le profil énergivore du circuit ainsi que la corpulence du pilote.

Mais par mesure de prévention, Michelin avait retiré sur le moment son allocation, comprenant un mélange medium et un mélange dur, et proposé au plateau son pneu de substitution, muni d'une structure plus rigide, moyennant un rallongement du warm-up d'une demi-heure car celui-ci n'avait jamais été testé par les pilotes.

Finalement, l'arrivée de la pluie le dimanche sur le circuit argentin avait rendu caduc le recours à cette enveloppe "de crise", mais ce scénario quelque peu rocambolesque avait convaincu Michelin de modifier ses produits, pour les rendre effectivement plus rigides, pour le reste de la saison. "C’est l’une des épreuves sur laquelle Michelin est très concentré", confie Piero Taramasso, responsable du programme MotoGP de la marque. "Nous avons beaucoup appris de la course en Argentine l’an passé qui a eu des incidences sur nos plans pour la saison 2016." 

Le reste du championnat fut en effet beaucoup plus calme pour Michelin, et un an plus tard ses enveloppes semblent faire la quasi-unanimité dans le paddock. Mais sur l'une des pistes les plus rapides et les plus exigeantes du calendrier, la vigilance reste de mise. "Notre objectif est de nous améliorer sur les pistes où nous avions souffert l’an dernier et Termas est l’une d’elles", poursuit Taramasso. "La moyenne au tour sera l’une des plus élevées de la saison. Les pneus avant et arrière seront donc très sollicités. L’asphalte est très abrasif avec des virages très longs et très rapides, plus des zones de freinages très appuyés."

Épaule droite renforcée

Avec son revêtement abrasif, ses courbes rapides, ses virages relevés et ses gros freinages, le circuit Termas de Río Hondo constitue donc un véritable défi pour les pneus. Michelin a pris en compte l'ensemble de ces paramètres pour proposer aux équipes une gomme disposant d'une épaule droite renforcée. "Nous sommes prêts à relever ce défi et tout le monde dans le team est plus déterminé que jamais", assure ainsi Taramasso.

Situé au pied des Andes, les conditions de course seront à prendre en considération compte tenu de la météo, très versatile dans cette région de l'Amérique latine, au même titre que les conditions de piste, alors que le circuit argentin n'est que peu utilisé à cette période de l'année. "Le circuit n’est pas souvent utilisé et on s’attend à ce qu’il soit assez sale à notre arrivée. La première session sera davantage du balayage, puis ça devrait s’améliorer tout le long du week-end."

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