Son départ anticipé a coûté cher à Espargaró, qui ne décolère pas
Le pilote Aprilia en a la certitude, et cela est confirmé par la feuille des temps : il avait largement les moyens de bien figurer en Toscane dimanche. Las, son empressement au départ a gâché sa course.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Aleix Espargaró peut s'en vouloir. Alors que le pilote Aprilia s'est montré dans le rythme tout le week-end au Mugello et a construit durant les quatre séances d'essais libres sa performance des qualifications, il ne lui a fallu qu'une fraction de seconde pour tout gâcher.
Qualifié sur le 12e emplacement sur la grille après avoir composté son ticket d'accession directe à la Q2 – il aurait d'ailleurs pu viser un résultat encore meilleur s'il n'avait pas chuté lors de son premier tour lancé dans la dernière partie des qualifications −, l'Espagnol a en effet été sanctionné d'un ride-through en raison d'un départ anticipé.
Une pénalité qui a compromis son Grand Prix, alors qu'il affichait pourtant un rythme très intéressant, comme en témoigne son meilleur tour − 1'47"885 −, qui le place au cinquième rang des pilotes les plus rapides en dépit de son abandon après neuf boucles. Rageant.
À l'arrivée, le numéro 41 ne cachait pas son agacement envers lui-même. "C'était un bon week-end pour mon équipe, et j'ai fait une très grosse erreur", a-t-il déploré. "Je pense que c'est le premier départ anticipé de ma carrière. J'étais très concentré car notre système de départ n'est pas parfait, et j'étais donc très concentré pour prendre un bon départ car la première partie de la course est celle où je souffre le plus."
Un rythme parmi les meilleurs
Reparti avec un retard considérable sur le peloton après avoir purgé sa pénalité, Espargaró peut être d'autant plus déçu qu'il aurait sans doute été capable de soutenir le rythme affiché par le groupe de tête, comme en témoigne son aisance à rouler dans le seuil des 1'48.
"Malheureusement, notre rythme était très rapide, donc j'étais encore plus énervé", ajoute-t-il. "C'était très facile de rester dans la fenêtre basse des 1'48, et je pouvais même aller en 1'47"8. Le top 5 n'était pas plus rapide que la fenêtre basse des 1'48, et avec cette rage et avec une grosse motivation, j'étais capable de rester dans ces temps. L'aspiration fait une très grande différence ici, donc je suis sûr que derrière eux j'aurais été capable de les suivre, mais j'ai fait cette erreur stupide."
Le calvaire de l'Ibère a finalement pris fin peu après le tiers de la course, lorsque celui-ci a été contraint de s'arrêter définitivement au stand en raison d'un problème au niveau du sélecteur de vitesses, probablement endommagé à la suite d'une excursion dans les graviers.
Un retrait qui constitue son deuxième abandon consécutif après celui du Mans, son troisième de la saison. L'acquisition de points devient à présent une absolue nécessité pour l'Espagnol, désormais 17e du championnat et devant enfin convertir la compétitivité intrinsèque de sa RS-GP.
"Bien sûr, j'ai roulé complètement à la limite de la moto, peut-être trop près de la limite", admet-il. "Mais nous sommes compétitifs, nous ne sommes pas loin [...], et nous avons besoin d'avoir trois courses consécutives avec de bons résultats, car cela ne veut rien dire d'être le cinquième pilote le plus rapide si on ne marque pas de point. Nous avons besoin de stabilité, et j'espère que la stabilité arrivera à Montmeló."
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