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Di Giannantonio attend avec impatience son nouveau chef mécanicien

Pour oublier son moral en berne après une série d'arrivées hors des points puis un abandon en Malaisie, Fabio Di Giannantonio attend d'en finir avec la saison actuelle et d'accueillir un chef mécanicien plus expérimenté à ses côtés.

Fabio Di Giannantonio, Gresini Racing

Fabio Di Giannantonio, Gresini Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Dans l'ombre de son coéquipier Enea Bastianini, resté en lice pour le titre jusqu'à l'avant-dernier Grand Prix de la saison, Fabio Di Giannantonio semble avoir bien hâte de clore ce championnat, dont il n'occupe que la 20e place. Victorieux par le passé en Moto3 et Moto2 et même vice-Champion du monde dans la plus petite catégorie en 2018, le pilote italien faisait cette année ses débuts dans le peloton MotoGP. Des débuts qui lui ont semblé éprouvants sur la durée, au point qu'il s'est laissé aller à quelques confidences inhabituelles après le Grand Prix de Malaisie, dans un message posté sur ses réseaux sociaux qui a attiré l'attention sur ce pilote discret, toujours si souriant.

"Le fait est que cette saison, je me suis de moins en moins amusé sur la moto", a-t-il écrit après son abandon en course. Tout en décrivant la Ducati comme "la moto la plus extraordinaire et incroyable sur laquelle [il soit] monté", le pilote Gresini s'interrogeait sur les enseignements qu'il pourrait tirer de cette saison. "J'ai appris que le niveau en MotoGP est très élevé et qu'on ne laisse jamais rien au hasard. Et je pense que c'est précisément là que ça se joue… Travailler dur, vraiment dur, planifier, étudier, analyser, y croire, avoir confiance, penser à tout, ne négliger aucun détail, avoir l'OBSESSION."

Se disant "dans ses pensées" alors qu'il écrivait ce message depuis l'aéroport pour quitter la Malaisie, Fabio Di Giannantonio ajoutait alors : "Dans deux semaines, il y a Valence, une course que j'aborderai avec la mentalité de bien faire, de très bien faire, comme toujours. Ensuite s'ouvrira un autre chapitre ; ceux qui savent, savent…"

 

Si ce moment de confession, visiblement plein de doutes, a pu alerter sur sa baisse de moral, le jeune pilote a expliqué plus en détail auprès du site officiel du MotoGP ses attentes pour la saison prochaine. Et lui qui est visiblement déjà passé par une analyse franche de son année, il mise beaucoup d'espoir sur son changement de chef mécanicien à venir, soulignant son besoin d'être entouré par une équipe technique suffisamment expérimentée et compétente pour le mettre en confiance.

"La saison a été faite de hauts et de bas. On a clairement connu de bons moments ; je pense que le top a été le Mugello avec ma pole position. Mais on a aussi eu des moments très bas", a-t-il décrit. "Je pense que ce qui nous manque c'est de l'expérience, y compris en ce qui concerne le travail dans le box. Le fait que les personnes qui me sont les plus proches débutaient elles aussi n'a pas aidé. On se bat contre Pecco [Bagnaia], Quartararo et des constructeurs, donc ça a été un peu dur."

"En MotoGP, c'est plus facile si l'on trouve sa moto dès le début", a-t-il poursuivi. "Quand on regarde Fabio Quartararo par exemple, je pense qu'il est arrivé sur la moto parfaite pour lui et aujourd'hui il est dans l'équipe officielle, il gagne, il est devenu Champion du monde. C'est toujours une sorte de pari, il faut être au bon endroit au bon moment, avec la bonne moto et aussi le bon staff autour de soi. Je pense que c'était le bon moment [pour moi], oui, car je me sentais prêt à monter en MotoGP ; la bonne moto, oui, parce que je pense qu'avec cette moto on peut gagner des courses, comme le fait Enea ; quant [à savoir si c'est] le bon staff, on y travaille. Avoir de l'aide de ce côté nous aidera pour les résultats."

Épaulé cette année par Donatello Giovanotti, qui arrivait comme lui du Moto2, le pilote italien sera associé l'an prochain à Frankie Carchedi, jusqu'ici chef mécanicien de Joan Mir chez Suzuki. Un changement qui l'enthousiasme et qui tend à rebooster son moral à l'approche du dernier Grand Prix. "Avec Frankie, on s'est rencontré il y a quelques courses, on a commencé à discuter et dès notre premier contact il m'a plu. Il est super précis, disons qu'il sait quoi faire. Savoir qu'il y a dans le box un gars qui est super expérimenté et qui sait à 100% ce qu'il fait, qui a l'expérience et aussi le contrôle de pratiquement tout, cela aide énormément pour la confiance. On a déjà parlé de faire de vrais entraînements sur certaines choses afin d'améliorer ma vitesse et aussi de mieux se connaître."

Bien qu'il se soit illustré par une pole position en Italie et une huitième place en Allemagne, Di Giannantonio a enchaîné ces dernières semaines les résultats décevants, si bien qu'il n'est plus entré dans les points depuis l'Autriche. Dans une saison globalement rude pour les rookies, il a été largement dominé par Marco Bezzecchi, lauréat parmi les débutants avec quatre fois plus de points que lui et un podium à son actif. Il compte à présent sur ce changement pour retrouver le plaisir et de bons résultats. "Cette année on n'a pas réalisé ce qu'on voulait, mais des changements sont prévus pour l'année prochaine et je suis très confiant de pouvoir faire de gros progrès avec ces changements et qu'on se batte pour ce pour quoi on est ici", a-t-il assuré.

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