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Dovizioso : Un "chef-d'œuvre" requis pour gagner

Depuis la huitième position de la grille de départ et parmi une ribambelle de pilotes affichant un gros niveau de performance, Andrea Dovizioso sait qu'il faudra aligner une partition impeccable pour espérer monter sur le podium cet après-midi.

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing, Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

MotoGP

Huitième sur la grille du Grand Prix de Styrie à la faveur d'une position gagnée grâce à la pénalité infligée à Johann Zarco, Andrea Dovizioso partagera la troisième ligne de la grille de départ avec Miguel Oliveira à sa gauche et Fabio Quartararo à sa droite.

Autrement dit, le vainqueur du dernier Grand Prix en date, actuellement second au championnat à onze points de son rival Yamaha, devra rapidement dépasser quelques concurrents et adopter un rythme que l'on sait pouvoir lui permettre de jouer la victoire, ou a minima le podium, tandis que plus de questions se posent actuellement sur l'aisance potentielle de Quartararo à en faire de même.

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Néanmoins, Dovizioso, meilleur temps du warm-up, n'était pas absolument serein hier après les qualifications, rappelant que sa journée avait été animée par "quelque chose d'étrange, qui ne [lui] était jamais arrivé".

"On a plus travaillé ce week-end – parce qu'on a pu travailler en vue de la course – et surtout avec le medium car on ne l'avait pas tellement fait le week-end dernier", décrivait-il en profondeur. "On a fait le maximum de tours possible, 22 tours, mais la façon dont il faut piloter et freiner compte tenu de cette usure est très différente de la manière dont il faut opérer pour attaquer en pneus neufs. Et quand j'ai commencé les qualifs, je n'avais plus de rythme... Je n'avais plus les points de freinage et je n'arrivais pas à être agressif et rapide", s'étonnait l'Italien. "Avec mon premier pneu, j'ai fait un 1'24"4 mais en poussant au maximum. C'est parce que je n'avais pas les sensations pour utiliser tout le potentiel de la moto et du pneu. Avec mon deuxième pneu, j'ai attaqué plus fort mais sans avoir de bonnes sensations, alors je n'ai pas pu utiliser tout ce potentiel."

Le départ du Grand Prix sera particulièrement important pour l'Italien. Au final, le #04 n'a pu sauver que le neuvième chrono. "Et c'est le mauvais côté des choses, parce qu'il était très important de partir de la première ligne", rebondit-il. "Par contre, on a beaucoup travaillé sur le rythme et on est dans le coup", ajoute-t-il, sachant que le dimanche est bien souvent une autre histoire, plus positive, dans le clan Ducati. "Malheureusement, certains de nos adversaires sont un peu plus forts qu'à la première manche, alors ce sera plus dur", poursuit-il. "Je pense [qu'il faudra compter sur] les deux Suzuki, Jack, Pol, Oliveira et aussi Nakagami, qui est devenu régulier au lieu d'être seulement rapide en essais. On pourrait former un groupe pendant de nombreux tours et il pourrait se passer beaucoup de choses."

L'une des possibilités évoquées par Fabio Quartararo est de voir le poleman Pol Espargaró parvenir à s'échapper seul devant et s'imposer avec autorité à condition de ne pas commettre d'erreur. "Oui, c'est une possibilité et ça n'est pas terrible de partir de la troisième ligne", développe Dovisiozo. "Mais la course est très longue et l'usure sera importante pour tout le monde. Il faut donc prendre un bon départ et être malin parce que tout le monde va vouloir être devant et attaquer, mais la course est très longue."

Des rivaux rapides devant comme derrière

La course s'annonce hautement tactique, et à ce petit jeu, Dovizioso a de la bouteille et sait parfaitement lire la situation d'une course et exécuter les bonnes cadences au bon moment.

"Il va falloir faire un chef-d'œuvre, faire les bonnes choses au bon moment, parce que nos adversaires sont devenus un peu plus compétitifs. Je l'avais dit, je m'y attendais, car certains avaient déjà démontré qu'ils étaient très compétitifs en essais même s'ils n'ont pas concrétisé en course. Ce week-end, avec des séances normales, ils ont réussi à tout réunir et d'autres pilotes se sont ainsi rapprochés. Malheureusement, je n'ai pas réussi à faire cette bonne qualif que j'aurais pu faire."

Quant au fait de simplement penser que disposer de la puissance de la Ducati lui permettra de facilement gagner des positions, Dovizioso demeure prudent. L'Italien a bien constaté la qualité du dispositif d'aide au départ de Suzuki, notamment, et le Red Bull Ring demeure globalement un endroit où il convient de prendre d'importantes précautions à l'abord des gros freinages, comme l'a rappelé l'accrochage entre Johann Zarco et Franco Morbidelli le week-end dernier.

"Oui", opine-t-il, sans hésiter, lorsqu'il lui est demandé s'il est difficile de dépasser, même avec sa moto. "Ça dépend beaucoup de la piste, mais ici c'est vraiment le cas. Il y a une limite sur les freins, en termes de températures, et surtout étant donné qu'on freine en étant droit il n'y a qu'une seule trajectoire. Ça change donc beaucoup de choses quand on freine en étant dans le sillage d'un autre pilote et on n'a pas la possibilité de freiner plus fort pour ralentir. C'est une grosse limitation pour tout le monde et il faut essayer de se placer tout de suite dans une bonne position car c'est ce qui peut impacter notre course."

"À mon avis, les deux Suzuki sont celles qui sont un petit peu au-dessus", dresse-t-il en guise de conclusion. "Pol [Espargaró] veut à tout prix gagner ici, ça le booste de façon positive et je pense qu'il va vraiment essayer de faire la différence. Et Jack [Miller], à mon avis, est plutôt à mon niveau, donc il sera là. Nakagami est rapide et même s'il n'a jamais obtenu le podium pour le moment, il en a toujours été proche. À part en qualifs, il a montré qu'il était rapide, donc en partant devant je pense qu'il sera lui aussi dans le groupe. Et puis il y a Oliveira : il part derrière, avec moi, mais il est sur le rythme. Il faudra donc gérer."

Avec Léna Buffa

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