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Pour Dovizioso, la hiérarchie se révèlera au Mans

Le pilote Ducati a beau avoir été le premier à passer sous le drapeau à damier cette saison, il n'en reste pas moins prudent, sachant notamment que sa moto conserve une imperfection importante et que Marc Márquez n'a probablement pas dit son dernier mot.

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Si la première course a livré une arrivée du vainqueur et de son dauphin en tout point identique à celle de ce même Grand Prix du Qatar disputé il y a un an – à quatre millièmes près ! –, celui qui a empoché la timbale reste sur ses gardes. Selon lui, il faudra attendre le cinquième Grand Prix de la saison pour y voir un peu plus clair dans les rapports de forces.

"Je pense que c'est trop tôt", estime Andrea Dovizioso avant de porter un jugement. "Le circuit du Qatar est très étrange. On doit attendre jusqu'au Mans au minimum, car les deux prochaines courses seront aussi sur deux circuits étranges."

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Outre les particularités des premières pistes du calendrier, il faut aussi laisser les performances se décanter alors que le plateau a affiché au Qatar une très forte concurrence, allant jusqu'à générer le top 15 le plus compact de l'Histoire. "Ce que je vois, c'est que tout le monde est plus proche. Ça veut dire que si l'on a un mauvais week-end, on peut perdre beaucoup de points", note le pilote Ducati.

Le milieu de virage reste problématique

Lorsqu'il lui a été demandé à l'issue de la course de Losail si la Desmosedici avait progressé par rapport à sa version 2018, Dovizioso ne s'emballait pas, se contentant de souligner que les deux motos étaient "similaires" sans être identiques. Déjà focalisé en ce début de championnat sur les finitions d'un package qui a franchi un cap de performances il y a deux ans, le pilote italien tient un discours qui ressemble à s'y méprendre à celui qu'il pouvait avoir durant toute la seconde moitié de saison l'an dernier. À commencer par son souhait de voir progresser la Desmosedici sur ce qui lui fait défaut : la vitesse en passage de courbe.

"Il nous reste le milieu de virage : c'est vraiment un Talon d'Achille trop gros", peste-t-il. "Il faut garder les pieds sur terre, car on a beaucoup de points positifs, mais en milieu de courbe, on a la moto la plus lente. On est toujours très bien à l'accélération et en ligne droite, ce qui nous donne la possibilité de faire la différence sur une piste qui est bonne pour nous, mais sur 19 courses il nous manque toujours quelque chose."

"On est très forts, on a une excellente base, et c'est la raison pour laquelle on gagne la course, mais on gagne quand il y a certains pneus qui sont bien pour nous et sur certaines pistes. Quand on va sur d'autres pistes, on ne fait pas deuxième ou troisième comme Marc, on fait cinquième ou sixième, et cela ne nous permet pas de jouer le titre. Il faut qu'on se concentre sur ces choses-là et qu'on progresse."

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Du changement sur la Honda

S'il porte un jugement net et précis sur son propre niveau, Andrea Dovizioso observe aussi la concurrence avec un œil de lynx. Son adversaire principal, Marc Márquez, lui a semblé moins à l'aise que l'an dernier sur le premier Grand Prix de la saison, et pourtant le gain de vitesse de pointe de la Honda ne passe pas inaperçu, de quoi faire craindre à l'Italien un rival potentiellement redoutable sur l'ensemble de la saison.

"À mon avis, l'année dernière Marc était plus fort que cette année [au Qatar], mais pour diverses raisons. Ils se sont beaucoup plaints du pneu avant. Apparemment, avec les conditions qu'il y avait et la moto dont ils disposent, celle-ci n'a pas bien fonctionné. L'année dernière, ça n'était pas comme ça et il avait eu plus son mot à dire. Disons qu'il y croyait plus. Ici, en tout cas."

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"Mais je pense qu'ils savent très bien quels changements ils ont fait et ils ont la situation un peu plus sous contrôle par rapport à nous. Nous ne savons donc pas à quoi nous attendre. S'ils ont progressé, ce sera dur parce que ça voudra dire qu'ils seront encore plus forts et sur certaines pistes ils seront durs à battre", poursuit Dovizioso. "Comprendre toute la situation est difficile, Honda a un avantage car ils ont plus de puissance, mais il faut voir : parfois le changement crée du positif et parfois du négatif, donc il faut attendre."

Le numéro 4 doit quoi qu'il en soit se tourner vers la prochaine manche avec une approche inchangée : calme et axée sur le travail. Pas question de laisser les imperfections de la Desmosedici l'atteindre. "Franchement, au même titre que ça n'avait pas de sens d'être inquiet pour cette course même si on n'était pas au point, il ne faut pas s'inquiéter de l'Argentine, où l'on sait que l'on a du mal. Si on continue à travailler comme ça, on peut toujours trouver quelque chose et c'est ce qu'on veut faire", assure-t-il.

D'ici-là, Dovizioso saura aussi s'il conserve ou non sa victoire qatarie, alors que la Cour d'appel de la FIM étudie durant ces quelques jours la réclamation portée par quatre constructeurs à l'égard de Ducati.

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