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Interview

Dovizioso - "Iannone se croit très important, il ne pense qu'à lui"

Dans une interview avec Motorsport.com, Dovizioso passe en revue la saison connue jusqu'ici par Ducati et évoque ses attentes pour l'année prochaine, lorsqu'il sera le coéquipier de Jorge Lorenzo.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team
Casey Stoner, Ducati Team
Podium : Andrea Dovizioso, Ducati Team, Ducati
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Gigi Dall'Igna, Directeur Général Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Gigi Dall'Igna, Directeur général Ducati Corse
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team, et une charmante gridgirl
Le vainqueur Andrea Iannone, Ducati Team et le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Casey Stoner, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso a connu une saison des plus mouvementées. Après avoir décroché la deuxième place du Grand Prix du Qatar, il a vu Andrea Iannone l'envoyer au tapis en Argentine puis Dani Pedrosa faire de même à Austin. Deux chutes qui l'ont relégué loin du sommet de la hiérarchie mondiale. À partir de là, tout est devenu un peu plus compliqué.

Comment juges-tu ta saison jusqu'ici ?
"Après un hiver difficile, on est arrivé au Qatar en étant prêt. Puis, j'aurais pu monter sur le podium sur les trois premières courses, mais j'ai enregistré deux scores vierges par la faute des autres. Cela a changé la façon dont j'ai géré le championnat, parce que je pourrais aujourd'hui être placé beaucoup plus haut. En dehors de cela, je pense que l'on peut être contents de la vitesse que l'on a affichée. On s'est rapproché des autres motos. Ce qu'il nous manque, c'est la régularité, le fait d'être compétitifs sur toutes les pistes. Il est vrai aussi que cette année est très particulière, parce qu'avec Michelin on doit repartir de zéro sur chaque piste. Il faut aussi garder à l'esprit le développement qui est mené sur les pneus. Tout ceci pèse beaucoup, mais on a été plus touchés après les problèmes rencontrés par Redding et Baz (une délamination à grande vitesse, ndlr), qui ont mené Michelin à prendre une direction qui n'est pas bonne pour nous. Quoi qu'il en soit, on doit corriger certaines choses sur la moto, parce que l'année prochaine on veut se battre pour le titre."

Avant le début de la saison, Ducati s'était fixé pour objectif de remporter une course, ce qui a été fait en Autriche. Cela signifie-t-il que l'année est un succès ?
"Cette victoire ne change rien. Il était important de gagner en Autriche, et encore plus de signer un doublé, mais si dans les autres scénarios vous n'êtes pas en position de rouler devant, vous ne pouvez pas espérer vous battre pour le titre."

Que manque-t-il à la moto ?
"Notre moto a du mal à tourner. Quand vous entrez dans le virage et que vous relâchez les freins, elle n'est pas aussi rapide que les autres. Pas autant que la Honda, la Yamaha ou encore la Suzuki. On a un autre avantage, le fait qu'elle accélère mieux, si bien que la différence n'est pas si grande au final."

À quel point les exigences physiques de la Ducati t'affectent-elles ?
"Cela affecte beaucoup. En MotoGP, l'intensité est très élevée. Prenons l'exemple des EL4, qui sont très importantes pour savoir à peu près où l'on sera en course. En ce qui nous concerne, on est proche du sommet plus ou moins à chaque fois, peut-être à trois ou quatre dixièmes du plus rapide. Mais chaque pilote roule avec une intensité différente. Si sur une séance d'essais je dois me donner à 100% et que vous êtes le plus rapide en vous donnant à 95%, ces trois dixièmes peuvent devenir six le dimanche lorsque l'on est à la limite. À ce niveau, 5% c'est énorme. Disons qu'on est plus rapide que l'année dernière, mais on a besoin d'investir plus d'énergie."

Le fait d'augmenter la capacité physique pourrait-il aider à atténuer cette fatigue ?
"Non, parce que la force ne fait pas durer plus. Si vous utilisez plus de forces, vous durez moins. L'important, c'est le rythme. Le but est d'être rapide en course, mais de façon fluide. Si dans une séance que je dispute de manière fluide, je suis quatrième ou cinquième, en course je serai premier ou deuxième."

Qu'est-ce que cela fait d'avoir Iannone en tant que coéquipier ?
"Iannone n'est pas un de ces pilotes avec lesquels vous pouvez travailler de façon conjointe. Il se croit très important et il ne pense qu'à lui, il est donc difficile d'établir une relation qui permette de développer la moto ensemble. De la même façon, vous ne pouvez pas rivaliser avec lui calmement. Ce n'est pas facile."

L'année prochaine, tu auras Jorge Lorenzo à tes côtés. Comme toi par le passé, il va devoir passer de Yamaha à Ducati. Penses-tu que ce pourrait être un choc pour lui, surtout compte tenu des exigences physiques que l'on évoquait ?
"Oui, mais il faut garder à l'esprit que, lorsque j'ai fait ce changement, la différence entre les deux motos était beaucoup plus grande qu'elle l'est maintenant. La Yamaha est le prototype le plus équilibré du championnat, mais le nôtre n'a pas autant de limites que par le passé. Le changement auquel Valentino ou moi avons été confrontés était beaucoup plus grand que celui que va connaître Jorge. Malgré cela, je ne pense pas que ce sera facile parce qu'il ne connaît que cette moto (la Yamaha, ndlr)."

Qu'apporte Gigi Dall'Igna ?
"Avant qu'il arrive, Ducati avait beaucoup de problèmes à tous les niveaux. La gestion des ingénieurs était très compliquée parce que le team vivait une période de transition. Gigi a mis de l'ordre et il a très bien fait cela. Ensuite, il y a beaucoup de travail de restructuration pour tirer le meilleur de chaque personne. Mais le plus important c'est qu'il a créé une hiérarchie, si bien que tout le monde sait à présent qui est le patron. Cela ne fonctionnait pas comme cela avant et, entre Italiens, cela créait vraiment des problèmes."

Stoner a été ton coéquipier et il est à présent pilote essayeur. Qu'apporte-t-il ?
"Bien entendu, la relation avec lui a beaucoup changé parce que, maintenant, s'il peut vous aider il le fait. Il est très positif et sa façon de voir les courses a beaucoup changé. Avant, il détestait tout le monde et cela le portait à être très fermé et toujours énervé. Maintenant il fait ce qu'il veut, il est beaucoup plus détendu, il vient vous parler et passe du temps avec vous. Qu'apporte-t-il ? De bonnes choses. Disons qu'il n'est pas un pilote essayeur habituel, comme Pirro, qui est complètement impliqué dans le développement de la moto. Casey a fait quelques tests et a donné son avis, mais disons que son influence cette année a été faible parce qu'il n'a pas toujours été là."

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