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Dovizioso - La victoire, "c'était devenu presque une obligation"

Après avoir mis fin à sept ans de disette, Dovizioso savoure sa victoire, mais pense déjà à la suite et les choses sont claires : il en veut plus.

Le poleman Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le poleman Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team, le deuxième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, le troisième, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team, avec Paolo Ciabatti, directeur sportif Ducati Corse
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team

En neuf ans de MotoGP, Andrea Dovizioso s'est imposé parmi les références. Pilote sachant dicter sa loi en piste et à la parole respectée en dehors de la piste, il a porté les couleurs officielles de Honda avant celle de Ducati, alternant ces engagements factory avec un passage chez JiR et Tech3, autant d'expériences qui font aujourd'hui de lui une valeur sûre pour une équipe.

Et pourtant, il lui manquait le principal : la victoire. Après un premier succès acquis en 2009 sous la pluie de Donington, Dovizioso n'a pu, au mieux, que régulièrement visiter les podiums, à la seule exception de 2013, sa première saison chez Ducati. Pilote italien au guidon de la Rossa, avec l'aura que cela implique, il s'est investi pour la développer et contribuer à la ramener vers les sommets, sans toutefois réussir à être celui qui l'a replacée sur la plus haute marche, ce privilège revenant à son coéquipier Andrea Iannone, l'été dernier.

Sept ans d'attente, de réponses patientes à des fans et des journalistes pressants, ont pris fin dimanche avec une course parfaitement menée. "On a gagné par la force, pas parce que les autres ont fait des erreurs. Cela a une valeur importante", pointait-il alors, ne cachant pas que ce succès était pour lui un soulagement énorme.

"Beaucoup de choses changent si tu gagnes ou si tu ne gagnes pas", expliquait-il. "La pression était forte et c'était devenu presque une obligation, même s'il faut reconnaître que je n'ai pas eu 17 opportunités de victoires que j'aurais manquées ! Mais il est vrai que gagner, c'est toujours différent."

"Je me considère un pilote qui a toujours eu des résultats au top et ne pas pouvoir jouer la victoire, ça n'est pas facile. Pour moi, être en MotoGP a du sens quand tu es aux avant-postes, sinon ça n'a pas de sens parce que tu ne t'amuses pas, même si tu as la chance de piloter des prototypes, de super motos. Ça a donc été particulièrement dur à certains moments, surtout les premières années avec Ducati", reconnaissait Andrea Dovizioso.

"Si j'ai pleuré dans le dernier tour, c'est aussi la conséquence de ces choses-là, parce que tu n'oublies pas ces sensations-là, tu les as bien en tête. Quand tu réussis à obtenir ces résultats, c'est un exutoire, une grande satisfaction. La sensation de la victoire, c'est quelque chose que nous autres, pilotes, avons beaucoup de chance de pouvoir ressentir."

Le championnat compte bien plus que la victoire

Andrea Dovizioso a la particularité des champions : il ne se contente jamais de ce qu'il obtient. Perfectionniste, il recherche systématiquement la situation la plus aboutie possible lorsqu'il sait que tout n'est pas encore au point. Voilà pourquoi cette victoire, aussi libératrice a-t-elle pu être, ne saura assouvir bien longtemps sa soif de gagner, car son véritable objectif se situe au-delà.

"D'un point de vue personnel, ce qui m'intéresse c'est le championnat", assurait-il dès dimanche. "Ce qui compte c'est le championnat, le résultat final, alors faire un exploit pendant un week-end pour des raisons diverses et variées, puis faire sixième ou septième, cela ne sert à rien, surtout quand tu es dans une équipe officielle. Tu dois toujours être sur le podium et, quand tu enchaînes des podiums, il doit y avoir des victoires. C'est comme ça qu'on gagne un championnat."

"N'oublions pas que cette année j'ai enregistré trois zéros, sans que ce soit de ma faute. Sans cela, je serais beaucoup plus haut au championnat", rappelait Dovi, actuellement dans le top 5 avec autant de points que l'an dernier, lorsqu'il avait fini la saison à la septième place. "Malgré les hauts et les bas de cette année - parce qu'en milieu de saison, on n'a pas été très compétitifs, pour diverses raisons -, on aurait quand même pu obtenir un placement encore plus important que la cinquième place actuelle."

"Je suis le premier à être conscient que ce que l'on a ne suffit pas pour jouer le championnat. On n'est pas loin, il ne nous manque pas grand-chose", soulignait-il, déjà tourné vers 2017 et une courbe qu'il veut voir progresser : "Ma relation avec Ducati est très bonne. Ils croient en moi, c'est la raison pour laquelle je suis le pilote pour l'année prochaine, et je crois en eux. Je crois qu'on peut faire mieux l'année prochaine."

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