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Dovizioso : Même sans les chutes, on n'aurait pas joué le titre

Le pilote Ducati est parfaitement conscient de la supériorité de Márquez cette saison, l'Espagnol affichant une épatante régularité à la première et à la deuxième places alors que la Ducati parvient moins à rivaliser avec la Honda #93.

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team

MotoGP

Alors qu'approche le premier Grand Prix lors duquel Marc Márquez pourra espérer remporter le titre 2019, son plus proche adversaire, Andrea Dovizioso, est plus que jamais focalisé sur un objectif plus modeste, celui de devenir vice-Champion du monde. Depuis Jerez, le pilote Ducati n'a plus été en mesure d'occuper la première place du classement général, l'Espagnol en ayant définitivement pris les rênes après sa deuxième victoire de la saison et n'ayant eu de cesse depuis lors de creuser son avance. Bien avant que celle-ci n'atteigne les 98 points, Dovizioso s'était fait une raison.

Pour l'Italien, le premier coup dur a été le Grand Prix de Catalogne, où Jorge Lorenzo a provoqué un carambolage à l'avant de la course dès les premiers instants faisant suite au départ, carambolage dont Márquez s'est sorti sans accroc alors que ses adversaires au championnat étaient envoyés au tapis. "Je ne suis pas du genre à me chercher des excuses, vous le savez, et je ne vais pas commencer maintenant. Mais on sait parfaitement que lorsque l'on encaisse des zéros qui ne dépendent pas de nous, cela conditionne un championnat. Jusqu'à Barcelone on était derrière mais de 12 points", rappelle-t-il. "[Ensuite] cela conditionne de toute façon tout ce que l'on fait, que ce soit les essais ou l'approche que l'on a de la course, [la manière dont on mène] une bagarre quand il y en a ou ce que l'on fait quand on n'est pas bien... Beaucoup de choses. Ça nous a coupé les jambes et, lui, il a gagné beaucoup de points."

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Un autre accident malheureux est venu assommer les chances d'Andrea Dovizioso, à Silverstone, mais entre-temps la performance avait péché. "On n'a de toute façon pas été aussi proches que l'année dernière de Marc", constate l'Italien. "On a été moins compétitifs par rapport à lui cette année. Il a donc commencé à faire la différence sur nous, on n'a plus vraiment joué [la gagne] au point de dire qu'on maintenait cet écart et il n'a donc cessé d'augmenter."

"Comme je l'ai dit, je ne suis pas du genre à me chercher des excuses ni à dire que si on n'avait pas eu ces deux chutes, on aurait joué le titre face à Marc : non", affirme le pilote Ducati. "Parce qu'il n'y a qu'en Autriche qu'on a réussi à terminer devant : sur toutes les autres courses, que ce soit de peu ou de beaucoup, on n'a jamais fait jeu égal en points. C'est la réalité."

Si certains, à la vue du classement, se prennent à fantasmer un championnat exceptionnellement bon pour Ducati "sans Márquez", Dovizioso les ramène bien vite à la réalité. "Márquez est là, alors il faut trouver des solutions", prévient-il. "Il faut que l'on améliore certains aspects, que l'on connaît. Personne en ce moment n'arrive à battre Marc. Il faut que l'on trouve des solutions."

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Andrea Dovizioso, Ducati Team

L'objectif, confirmer la deuxième place

S'il est aujourd'hui en position de viser le même résultat que ces deux dernières années, où il a terminé deuxième du championnat, le pilote Ducati a plus de retard à ce stade de la saison : en 2017, il n'avait concédé que 16 points à Márquez après les 14 premières manches, contre 72 l'an dernier et déjà 98 cette année. Outre les deux scores vierges imputables à la malchance, il sait aussi que les progrès de la concurrence pèsent dans la balance, bien qu'il peine à estimer avec précision ce que peut être la différence avec 2018.

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"Il est impossible de le savoir exactement et précisément, car il faudrait faire une comparaison avec les autres motos et les autres pilotes. Je pense que toutes les motos ont un gros effet sur les pneus Michelin, selon le type de pneus qu'ils apportent à chaque course et le grip que l'on trouve sur cette piste, car c'est chaque fois différent", estime-t-il cependant. "Par exemple, si vous regardez les Yamaha, elles ont été très rapides pendant les essais [d'Aragón], mais au final elles ont eu un peu plus de mal en course. Je crois que c'est parce que le grip est différent en course, il faut piloter différemment, et je crois qu'ils ont progressé sur certains points mais pas encore sur d'autres et parfois ils sont en difficulté selon les conditions. À Misano, ils étaient meilleurs. C'est chaque fois une histoire à part entière."

"La seule chose étrange... c'est Marc ! Il est difficile à analyser parce qu'il est tout le temps là. À chaque course il se bat pour la victoire, c'est très difficile, et il est clair que cela fait la différence. Mais en ce qui me concerne, je suis assez sûr qu'on est meilleurs que l'année dernière, seulement les pneus changent, le bitume change et nos adversaires travaillent très dur. Cette saison, certains de nos adversaires sont plus forts que l'année dernière, alors on forme un gros groupe et chaque week-end il y a un gros mélange. Parfois, on peut voir la même course que l'année dernière, mais la plupart du temps non car ils sont meilleurs [qu'en 2018]."

Puisqu'il regarde plus derrière lui que devant, Dovizioso peut en tout cas se satisfaire d'un autre écart, celui qu'il compte sur le troisième homme du championnat et qui, en comparaison de ces deux dernières années, est plus important à ce stade de la saison. En 2017 et 2018, Maverick Viñales et Valentino Rossi occupaient déjà après Aragón la place qui serait la leur au terme du championnat, avec respectivement 12 et 15 points de retard sur le pilote Ducati. Cette année, Álex Rins, en bagarre contre Danilo Petrucci pour compléter le podium du championnat, affiche à ce stade 46 unités de retard sur le #4. "Je pense qu'il va essayer jusqu'au bout à Valence, il faut donc qu'on reste concentrés et qu'on continue à monter sur le podium", prévient toutefois celui-ci.

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