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Dovizioso pense encore au titre : "Difficile n'est pas impossible"

La course de Phillip Island a plombé le bilan comptable du pilote Ducati, qui ne perd toutefois pas espoir de voir la situation tourner en sa faveur avant la fin du championnat.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team
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Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
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Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
La moto d'Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso retient deux aspects négatifs du Grand Prix d'Australie : le fait qu'il n'a pas été rapide, bridé par ce qui reste le Talon d'Achille de sa Ducati, à savoir son incapacité à réussir un milieu de virage fluide, mais aussi les points perdus au profit de Marc Márquez. En se classant 13e, l'Italien a en effet concédé 22 points à son rival, qui prend désormais une sérieuse option sur le titre.

"Un très mauvais résultat, c'est certain, surtout pour le championnat", tranche Dovizioso, qui n'avait plus été si peu récompensé depuis son abandon à Termas de Río Hondo en début de saison. Et lorsqu'il lui est demandé de positionner la course australienne sur l'échelle des mauvais moments vécus cette année, sa réponse fuse : "Pire que l'Argentine". C'est dire.

Le jugement de Dovizioso s'appuie sur le fait qu'il lui manquait l'essentiel aujourd'hui, la vitesse. Ce n'est donc pas le fait d'avoir rétrogradé à la 20e place au début du deuxième tour en manquant un virage qui explique, selon lui, qu'il ait disputé la course loin de ses adversaires habituels. S'il n'avait pas commis cette faute, il pense qu'il aurait passé la ligne d'arrivée au même niveau que les pilotes KTM, "peut-être Rins", mais pas plus haut. "Mon erreur a créé une mauvaise situation, c'est sûr, mais la réalité c'est qu'on n'était pas rapides, c'est le véritable point négatif."

Ce verdict, tranchant, intervient deux jours après des essais libres pourtant prometteurs, qu'Andrea Dovizioso avait conclus dans le trio de tête. Alors pourquoi les performances de vendredi n'ont-elles pas pu être rééditées ? "J'ai fait un temps extraordinaire en pneus usés mais j'étais derrière Viñales, j'avais préparé cela, j'étais prêt", pointe le pilote, expliquant par là qu'il ne s'agissait pas d'une hiérarchie fiable. "À la fin des séances, on voit les chronos mais il y a différentes façons de faire ces chronos et selon comment on les fait, ensuite on en a plus ou moins [en réserve] en course." Et de poursuivre : "On a essayé d'aborder le week-end de la meilleure façon, on a fait un très bon vendredi, mais ça n'était pas la réalité. La réalité ne peut émerger qu'en course, malheureusement."

On a fait un très bon vendredi, mais ça n'était pas la réalité. La réalité ne peut émerger qu'en course.

Andrea Dovizioso

"Pendant la course les aspects positifs et négatifs sont devenus bien clairs et il n'y avait rien à faire, je n'avais aucune carte à jouer", poursuit le pilote italien, qui indique avoir "fini" son pneu à huit tours de l'arrivée. Il impute directement cela aux difficultés qu'il connaît pour bien passer les virages, ce qui l'oblige à solliciter ses gommes plus qu'il ne le devrait. "Notre vitesse et notre usure des pneus sont une conséquence", résume-t-il, sans regretter aucunement son choix de gommes medium-medium.

"En milieu de virage, la moto avait du mal à tourner et quand tu te retrouves ici c'est une caractéristique que tu ne peux pas combler. Il est vrai que cette année on a été rapides sur beaucoup de pistes sur lesquelles on ne l'a pas été les autres années, mais celle-ci est très particulière. Ici, on ne parle que de capacité à tourner et cela confirme nos limites", explique-t-il. "Sur cette piste il faut être fluide, coulé, il n'y a pas d'autre façon d'être rapide et nous on n'a pas encore ça."

"Sur ces pistes [les autres circuits peu favorables, ndlr] on avait été rapides d'une façon différente, mais sur celle-ci on ne peut être rapide qu'à condition de l'être en milieu de virage et de ne pas trop utiliser le pneu arrière", poursuit Dovizioso. "Quand on a fait septième ou huitième sur des circuits comme le Sachsenring, Brno ou Aragón, j'avais la vitesse et, à la fin, le pneu s'était trop dégradé pour certaines raisons et j'avais perdu des places. Aujourd'hui, je n'étais pas rapide et c'est ça qui est négatif."

Alors qu'il est à présent distancé de 33 points par Marc Márquez et qu'il reste deux courses à disputer, que peut-il en être du championnat ? "Ce type de course, à ce stade de la saison, c'est vraiment dommage parce qu'on était proches et on est maintenant assez loin", constate le pilote Ducati, sans toutefois se rendre le moins du monde.

Car lorsqu'il lui est demandé s'il pense avoir encore une chance de titre, il se montre volontiers affirmatif. "On veut penser qu'il y en a une, absolument", assure le compétiteur. "Marc, soit il fait zéro soit il fait le podium alors il est difficile de lui reprendre beaucoup de points. Donc réalistiquement c'est difficile, mais difficile n'est pas impossible."

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