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"Réaliste", Dovizioso ne se laisse pas griser par ses deux victoires

Dovizioso et Ducati vivent une période rêvée, qui les replace en position valorisante au championnat. Et pourtant, le pilote italien assure que ses victoires ne reflètent pas la réalité.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team fête sa victoire
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Après six ans de disette, Ducati a fait son retour au sommet l'an dernier en décrochant deux victoires. La première d'entre elles, en Autriche, avait laissé Andrea Dovizioso sur sa faim, l'Italien se voyant battu par son coéquipier Andrea Iannone, et contraint de se contenter d'une deuxième place qui sonnait comme une maigre récompense après quatre ans d'investissement personnel dans le développement de la Desmosedici.

Depuis, le pilote de Forli s'est bien rattrapé. Le deuxième succès de 2016 a été le fruit de sa domination sur la course de Sepang, à l'automne, puis c'est à nouveau lui qui a pris les commandes des opérations ces deux dernières semaines, en Italie et en Catalogne. Il y aura eu sept ans entre sa première et sa deuxième victoires, sept mois avant la troisième, puis sept jours avant la quatrième – voici la formule qui prêtait à sourire dans les allées du paddock de Barcelone, dimanche.

Force est de constater en tout cas que l'Italien a remporté ses premières victoires personnelles sur le sec et a rapporté aux Rouges ses premiers succès consécutifs depuis l'époque Stoner… La machine Dovizioso semble relancée au même titre que Ducati, de quoi susciter une certaine fierté au sein de son équipe.

"Dovizioso a fait du très bon travail cet hiver, dans sa préparation non seulement physique mais aussi psychologique. Je crois que la victoire de Sepang, sept ans après celle de Donington, lui a fait prendre plus conscience de ses moyens", soulignait lundi Paolo Ciabatti, directeur sportif Ducati Corse, à la station italienne Radio 24. "Auparavant, on disait que le premier qui ne croyait pas vraiment à son talent c'était précisément lui. Maintenant, Andrea y croit. Ces deux derniers résultats, au Mugello et à Barcelone, lui ont confirmé qu'il pouvait se battre à armes égales avec Márquez, Rossi, Pedrosa, Viñales et les autres."

"Il y a encore quelques mois, tout ceci aurait été impensable", pointait quant à lui Claudio Domenicali, administrateur délégué de Ducati Motor Holding. Convaincu que le travail porte désormais ses fruits, il promettait : "Non seulement nous ressentons une grande émotion, mais nous avons aussi la détermination qui nous pousse à faire encore mieux."

Dovizioso reste "réaliste"

Et pourtant, Andrea Dovizioso reste, lui, très pondéré dans son analyse de ces résultats, comme il l'était déjà au Mugello. Dimanche, il s'évertuait à rappeler que le Mugello et Barcelone sont deux pistes sur lesquelles Ducati avait pu réaliser des essais privés avant le Grand Prix, et à marteler que le point faible principal de la GP17 – sa vitesse en virage – n'est toujours pas réglé. Selon lui, les résultats plus modestes obtenus sur d'autres pistes cette année se représenteront très probablement.

"Ce n'est pas la réalité, malheureusement", tranchait le pilote en évoquant ses deux victoires consécutives. "Je ne veux pas parler de façon négative, mais je suis réaliste. Je connais très bien Ducati et ma moto. C'est ma cinquième année avec cette moto et je sais très bien ce qui s'est passé en cinq ans, comment les ingénieurs travaillent, leur approche et à quoi ils pensent. Si l'on veut se battre pour le championnat comme on l'a dit avant la saison, on doit améliorer certaines choses. Sur certaines courses, cette année, on a pris 25 secondes. On ne peut pas se battre pour le championnat comme ça, parce que les autres sont trop forts – les motos et surtout les pilotes. Je suis réaliste sur ce point."

"Je ne m'excite pas trop maintenant en me disant qu'on peut vraiment se battre pour le championnat, car je crois que l'histoire est différente. À l'image de ce qui s'est passé sur les deux derniers week-ends, si on aborde un week-end de la bonne façon cela fait la différence, mais si l'on a des limites sur certaines pistes et dans certaines conditions, alors il nous manque encore quelque chose. On doit se concentrer sur ça et non regarder le championnat et le fait qu'on est à sept points du leader."

Le titre ? "Idiot de ne pas y penser"

Andrea Dovizioso a en effet aujourd'hui sept longueurs de retard sur Maverick Viñales, grâce à 61 points de plus marqués sur ces sept premières courses de 2017 par rapport à 2016. L'an dernier à pareille époque, il figurait en neuvième position au championnat, à 82 points du leader. Et dire que son seul score vierge à ce stade de la saison est le fruit d'une chute qui n'était pas de son fait…

"Comme nous l'avons tous dit, nous gardons les pieds sur terre. Mais nous ne nous cachons pas, parce que nous sommes à sept points de Viñales et, sans l'accident d'Espargaró, qui a fait tomber Dovizioso en Argentine, nous serions en tête du championnat, voilà la vérité", a rappelé Paolo Ciabatti à Radio 24.

"Il faut croire au fait qu'il existe une possibilité de tenter notre chance. Nous ne sommes pas favoris, nous sommes des outsiders, mais il serait idiot de ne pas y penser", poursuivait le directeur sportif. "Nous savons aussi que notre moto a encore des défauts et nous y travaillons, mais je crois que nous avons réussi à vraiment progresser lors des dernières courses. Je crois aussi que la quatrième place de Jorge Lorenzo [à Barcelone], après sa remontée, est la preuve que, dans certaines conditions, notre moto est extrêmement compétitive. Nous voulons qu'elle le soit et nous travaillons donc en ce sens."

Le championnat se dirige à présent vers deux pistes très différentes, celles d'Assen et du Sachsenring, sur lesquelles s'enchaîneront les deux manches qui précèderont la pause estivale et mèneront au cap de la mi-saison. Elles démontreront si Ducati opérera un retour à la "réalité" ou bien si le rêve de Borgo Panigale va pouvoir se poursuivre…

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