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Pour Dovizioso, le retrait des ailerons engendrera plus de "wheelie"

Chez Ducati depuis 2013, le pilote italien regrette le bannissement des winglets en 2017, marque de fabrique des Desmocedici depuis deux saisons. Une décision qui va selon lui à l'encontre de l'effet recherché, qui est de renforcer la sécurité.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Présentations MotoGP 2017

Retrouvez les présentations des équipes de la saison 2017 de MotoGP !

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Ducati
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
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Jorge Lorenzo, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso aborde sa cinquième saison au sein du team Ducati avec sérénité. Rasséréné par sa victoire obtenue lors de la pénultième manche du championnat, à Sepang, la seconde de sa carrière après celle décrochée à Donington en 2009, l’Italien souhaite franchir un nouveau cap cette année au guidon de la GP17.

Mais ce qu’on retiendra de la présentation de Ducati vendredi, c’est que la nouvelle Desmocedici n’est toujours pas prête, et qu’on ne la découvrira dans sa version finale sans doute pas avant le Qatar.

Améliorer la moto en virage

Une situation qui répond à un objectif louable, qui est de procéder à une préparation minutieuse pour viser au pire la victoire de façon plus régulière, au mieux le championnat. "Si tu veux te battre pour le championnat, il faut que tu sois rapide sur tous les tracés. Nous ne le sommes toujours pas", concède avec impartialité le transalpin. "C’est notre objectif, et l’un des plus gros points est d’améliorer la moto en milieu de virage. Je pense que nous sommes concentrés sur cela."

Alors que l’un des points forts de Ducati réside dans la puissance de ses moteurs, les troupes de Bologne cherchent donc à résorber un certain équilibre entre vélocité en ligne droite et agilité en virage. Un souhait émis par le nouveau line-up de la marque italienne, mais aussi par sa direction. "Gigi [Luigi Dall’Igna, le directeur général de Ducati Corse] est une personne qui veut travailler dans tous les domaines, donc nous aurons beaucoup d’améliorations en Malaisie sur notre moto dans tous les domaines - mais je suis concentré sur les passages en milieu de virage, pour essayer de faire pivoter la moto un peu plus facilement, un peu plus rapidement. Et je crois que c’est ce qu’a réclamé Jorge [Lorenzo, son nouveau coéquipier chez Ducati], donc j'en suis content."

Le titre, un objectif optimiste pour 2017

Si Andrea Dovizioso doute de la capacité de Ducati à jouer le titre dès 2017 en dépit d’une courbe de progression ascendante, il reconnaît cependant que la firme de Borgo Panigale se donne les moyens de ses ambitions, au prix d’un lourd travail et du recrutement d’un pilote du calibre de Jorge Lorenzo. "Nous avons beaucoup travaillé, les ingénieurs ont beaucoup travaillé cet hiver, et Gigi voulait vraiment que tout soit prêt dans chaque domaine pour la Malaisie, afin d’essayer de nous améliorer. C’est donc pourquoi je suis confiant pour que nous nous battions pour le podium à chaque course durant la saison, car l’effort est vraiment important. Et Gigi a ramené Jorge, il fait donc face à un gros challenge, car c’est sûr qu’il vise la victoire - et c’est normal, c’est bon de voir Gigi confiant comme ça, car cela montre qu’il croit en son projet, qu’il croit en ses ingénieurs, qu’il croit en ses pilotes. Je pense qu’il nous manque quelque chose mais ce n’est pas impossible d’y arriver."

L’un des changements majeurs pour la saison 2017 constitue le bannissement des ailerons, qui avait fait florès, à l’instigation de Ducati, à partir de 2015. Une interdiction censée répondre à une problématique de sécurité, après que de nombreux accidents ont émaillé l’année 2016 et menacé l’intégrité des pilotes. Dani Pedrosa avait même assimilé, lors du Grand Prix de France, ces appendices aérodynamiques à "de véritables couteaux".

Les ailerons, une question de bénéfice/risque

Mais pour Dovizioso, l’effet est contraire à celui recherché, dans le sens où ces winglets permettaient aussi d’assurer une meilleure stabilité en plaquant les machines au sol. D’où un sentiment d’incompréhension chez l’Italien. "La plus grande différence est la sécurité. C’est quelque chose que personne ne comprend vraiment. Mais la sécurité a beaucoup changé. Lors des deux dernières années, tout le monde a augmenté le niveau d’appuis. Ce fut étape par étape, tout le monde développant cela au fil des ans. Et nous sommes arrivés à une quantité d’appuis qui est énorme. Du coup si vous retirez tout, au début vous êtes perdus."

Pour l'Italien, la bienvenue de cette interdiction est donc une affaire de points de vue, mais aussi de bénéfice/risque. "Le plus gros changement, lorsque vous avez toujours beaucoup d’angle et que vous ouvrez un bon pourcentage des gaz, c'est que vous commencez déjà à être en wheelie – ce qui normalement avec les ailerons n’arrive pas. »

"Si vous ouvrez un peu trop les gaz, vous commencez déjà à être en wheelie"

Et l’Italien de prendre appui sur les faits qui se sont déroulés lors des tests de Valence, et qui sont sans doute passés inaperçus aux yeux du grand public. "A Valence, peut-être que personne n’a remarqué cela, mais à partir des tests […], il y avait beaucoup de traces de gommes sur la piste, et c’était la roue avant… […]. Si vous regardez la longueur de ces traces depuis le dernier virage jusqu’à la ligne droite, cela fait beaucoup de mètres. Tous ces mètres, vous êtes sans aucun poids sur l’avant. Et c’est difficile de changer de direction. Et si vous regardez, lors des tests, à la télé, toutes les personnes qui étaient sans ailerons changeaient complètement de ligne à la sortie [du virage]. C’est une question de sécurité, car quand vous n’avez pas suffisamment de poids sur l’avant, vous ne pouvez pas contrôler la direction de la moto – sur certains tracés c’est important, sur d’autres non. Donc tout le monde doit s’adapter […]. C’est une affaire d’adaptation de style, de réglages de la moto."

L’Italien a encore du temps pour parfaire sa préparation en vue de la nouvelle saison, alors que Ducati prendra de l’avance sur la concurrence en se livrant à des tests privés à Sepang du 25 au 27 janvier, soit quelques jours avant les essais officiels sur ce même tracé, prévus du 30 janvier au 1er février.

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