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Sur la Yamaha, Dovizioso a eu "la confirmation" des analyses de Rossi

Réputé pour être très analytique, Andrea Dovizioso assure avoir vite compris que Valentino Rossi voyait juste quand il décrivait ses difficultés avec la Yamaha.

Andrea Dovizioso, RNF MotoGP Team

Andrea Dovizioso, RNF MotoGP Team

Marc Fleury

L.B., Le Mans – Andrea Dovizioso serait-il en train de prendre le chemin d'une fin de carrière comparable à celle de Valentino Rossi ? Celui à qui il a succédé au rang de vétéran du championnat a disputé sa dernière saison sous les couleurs du team SRT − devenu depuis RNF − dirigé par Razlan Razali, pourtant peu enthousiaste à l'idée d'aligner un pilote d'expérience, préférant se positionner comme un découvreur de talents dans l'espoir de reproduire la belle histoire vécue en 2019 avec Fabio Quartararo. Mais qu'il s'agisse du #46 ou de celui qui aura été trois ans durant le meilleur adversaire d'un Marc Márquez au sommet de son art, leurs résultats au guidon de la Yamaha du team malaisien ne sont clairement pas au rendez-vous.

Pour Dovizioso, qui s'évertue chaque week-end à décrire les difficultés qu'il rencontre avec une M1 manquant de grip et requérant un pilotage qu'il peine à livrer, les immuables analyses que livrait son aîné disaient déjà tout de la complexité avec laquelle la moto d'Iwata peut être domptée.

"Comme je l'ai toujours pensé, au-delà même des résultats, Valentino a toujours compris beaucoup de choses au niveau technique pendant sa carrière", observe le pilote italien. "En montant sur la moto, je n'ai fait qu'avoir la confirmation de tout ce qu'il disait malgré le fait qu'il n'était pas le premier pilote Yamaha. Disons que quand on n'est pas le premier pilote Yamaha et qu'on commence à avoir un certain âge, on n'est plus tellement pris en considération. Et c'est normal, car il y en a qui jouent le titre."

"Le fait est, en tout cas, que je partage ce dont il se plaignait. Certains aspects particulièrement positifs de la moto perdurent, mais il y a certains aspects qui rendent la vie un peu difficile alors je ne peux que confirmer ce que disait Valentino et les difficultés qu'il a eues ces dernières années."

Trop analytique ? "Razali ne connaît pas bien le paddock"

S'ils partagent bien malgré eux des résultats très en deçà de leurs ambitions, Andrea Dovizioso et Valentino Rossi portent donc également un même regard sur la M1 et, dans ce contexte, ils sont comparés par Razlan Razali pour la manière dont ils cherchent à décrypter cette moto qu'ils ne parviennent pas à faire briller.

Depuis Le Mans, le pilote de Forlì n'a pu échapper aux propos tenus par son patron d'équipe, le décrivant comme un pilote trop analytique et qui en oublierait de se concentrer sur le pilotage. Il a cependant réagi avec un certain détachement et non sans humour à cette position exprimée par le team principal de l'équipe RNF, qui avait en ce sens fait un parallèle entre son pilote actuel et Rossi, qu'il faisait courir la saison dernière.

"Franchement, en ce moment ça n'est pas un problème pour moi. Ça ne me fait rien", a répondu Dovizioso vendredi soir lorsque ces critiques de son patron lui ont été rapportées. "Je ne connais pas encore très bien Razali. À mon avis, c'est quelqu'un de bien et il ne connaît pas encore bien le paddock, alors il ne sait pas très bien comment se comporter, mais c'est quelqu'un de bien et on s'entend très bien."

C'est en patron du circuit de Sepang que Razlan Razali s'est d’abord lié aux Grands Prix moto, lorsque le SIC a noué un partenariat avec une équipe à l'époque dirigée par Johan Stigefelt. Devenu ensuite team principal, le Malaisien s'est finalement détaché du circuit dont il défendait les intérêts il y a deux ans pour se concentrer sur la direction de son équipe.

"Je n'ai pas de problème avec cette déclaration", a repris le pilote italien. "C'est déjà arrivé il y a quelques années qu'il fasse des déclarations un peu étranges, mais à mon avis c'est simplement parce qu'il n'a pas tellement d'expérience dans le monde des motos. Mais ça n'est absolument pas un problème. C'est son point de vue et sa manière de décrire certaines choses mais ça n'est pas un problème, ça ne me fait rien."

En évidente difficulté depuis qu'il a repris le guidon de la Yamaha, Andrea Dovizioso n'a pour le moment marqué que huit points cette saison avec la version 2022 de la M1. Empêtré dans des positions modestes dont il n'arrive pas à se détacher, il peine à trouver la symbiose nécessaire avec la machine d'Iwata et décrypte inlassablement le pilotage de Fabio Quartararo, le seul à placer Yamaha aux avant-postes cette année.

Mais serait-il possible pour le vétéran italien de ne pas se montrer analytique ? "Non, justement !", a-t-il répondu dans un éclat de rire, bien conscient qu'il est dans sa nature profonde de chercher à comprendre le moindre détail et assurément pas décidé à changer d'approche. "On est concentré sur la technique, sur le fait d'essayer d'être le plus compétitif possible. Je parle avec les ingénieurs et les techniciens pour essayer de progresser et [Razlan Razali] est plus du côté managérial. Sur la partie technique, il n'est pas tellement impliqué."

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