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Pour Dovizioso, Yamaha "a peur" de changer son développement

Depuis son retour chez Yamaha, Andrea Dovizioso n'a pas caché sa frustration de voir le constructeur axer son développement principalement autour de Fabio Quartararo, et estime qu'il "a peur" d'effectuer des changements, ce qu'il "peut comprendre".

Andrea Dovizioso, RNF MotoGP Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Lorsqu'il a intégré le team satellite Yamaha RNF en milieu de saison dernière, Andrea Dovizioso voyait une opportunité de revenir aux avant-postes, où il avait évolué quatre années consécutives jusqu'à son départ de l'équipe Ducati officielle fin 2020. Le triple vice-Champion du monde de MotoGP croyait en ce projet et en cette moto sur laquelle il avait roulé en 2012.

Aujourd'hui, 13 Grands Prix disputés plus tard, l'Italien n'y croit plus vraiment. La faute à une M1 qu'il estime, depuis le début, ne correspondre qu'à un style de pilotage, celui de Fabio Quartararo, qui a raflé la couronne à son guidon l'an dernier, et qui mène à nouveau le championnat cette saison.

Dovizioso n'a eu de cesse de le répéter depuis plusieurs mois : les performances des quatre pilotes Yamaha illustrent parfaitement la situation, avec le Français en leader de la catégorie et les trois autres, y compris son coéquipier, aux 19e, 20e et 22e places du classement général. Voyant la marque aux diapasons prendre le même chemin que celui de Honda, avec un seul pilote capable d'être performant au guidon de sa machine, le vétéran du MotoGP a reconnu que, malgré ses critiques, le problème n'est pas simple à résoudre.

"Yamaha est impliqué pour améliorer ce que Fabio demande, c'est normal et c'est la bonne chose à faire car il mène le championnat et il l'a remporté l'an dernier. C'est la priorité, c'est normal. Mais ce qu'il demande est différent de la plupart des pilotes car il est capable d'utiliser le potentiel de la moto là où il est bon mais les autres non. On demande autre chose, mais ce qu'on demande est vraiment difficile à créer et c'est difficile de savoir ce qu'il faut changer, ça demande du temps et de l'argent, et peut-être que si j'étais à la place de Yamaha je prendrais la même décision", a-t-il déclaré.

Franco Morbidelli et Andrea Dovizioso au GP de Catalogne

Franco Morbidelli et Andrea Dovizioso au GP de Catalogne

Révolutionner la M1 afin de permettre à l'ensemble de ses pilotes de rouler aux avant-postes est un pari risqué, et la situation de Honda l'illustre à nouveau très bien. En souhaitant prendre cette direction, le constructeur s'est quelque peu perdu, et pour le moment aucun de ses pilotes n'est plus capable de se battre pour la victoire, Marc Márquez compris, et ce malgré ses soucis au bras qui le limitent physiquement. Une situation que Yamaha ne veut logiquement pas vivre.

"L'une des raisons qui fait qu'ils n'investissent pas beaucoup d'attention ou d'argent est qu'ils ont peur de ça [que le pilote qui gagne ne gagne plus, ndlr] et je peux comprendre car, quand on change quelque chose, personne [ne sait quelles sont] les bonnes choses, il faut essayer donc c'est dangereux dans leur situation. C'est difficile. C'est positif car une chose fonctionne, mais c'est difficile. Il faut faire une stratégie et si c'est leur objectif, c'est bien de faire ça", a ajouté Dovizioso.

"C'est toujours mieux d'avoir une moto qui fonctionne pour plus de pilotes car vous pouvez jouer en tant que constructeur, mais ce n'est pas simple de créer cette situation, et ce n'est pas la situation qu'ils vivent actuellement."

Au Grand Prix de Catalogne la semaine dernière, Fabio Quartararo s'est imposé avec 32 secondes d'avance sur le deuxième pilote Yamaha, le rookie Darryn Binder qui a terminé en 12e position, devant Franco Morbidelli, coéquipier de Quartararo. Dovizioso a pour sa part dû abandonner, mais évoluait en fond de classement. La situation est plus complexe que jamais pour la marque japonaise, qui se retrouvera sans team satellite l'an prochain, RNF partant chez Aprilia, et qui ne disposera plus que de ses deux pilotes officiels pour aider au développement.

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