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Pour Dovizioso, Zarco a été "très limite" au départ

Quatre tours, c'est tout ce qu'aura parcouru Andrea Dovizioso lors du Grand Prix de France, qu'il a terminé par une chute au virage de la Chapelle.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team après son accident
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

L'Italien venait de ravir la tête de l'épreuve à son équipier Jorge Lorenzo quelques centaines de mètres plus tôt lorsqu'il a perdu l'avant de sa Ducati Desmosedici GP, et qu'il a terminé son Grand Prix dans le bac à gravier. Une image que l'on n'a pas l'habitude de voir de la part de Dovi, qui n'était pas encore en mode "attaque maximale".

"Je n'attaquais pas à ce moment-là, j'ai juste freiné un peu trop tard sur cette zone. Pour faire ce temps en course, j'attaquais à [environ] 80%. C'est pour ça que je suis déçu. Si on attaque pour essayer d'avoir un résultat meilleur et qu'on chute, ça arrive ; si on chute sans attaquer, c'est mauvais."

Le vice-Champion du monde en titre semblait surpris une fois dans le bac à gravier et a confirmé cette impression en venant devant la presse, son pneu avant n'ayant pas spécialement subi des premiers tours particulièrement compliqués.

"J'ai freiné un peu tard, et je devais faire glisser l'arrière pour entrer dans le virage, ça a un peu bougé le poids sur l'avant. Je n'ai pas suffisamment pris soin de l'avant et je l'ai perdu. C'est arrivé en essais et je ne m'y attendais pas. En course, il y a toujours moins de grip sur la piste. Je n'attaquais pas jusqu'à ce moment-là car je me sentais vraiment bien, j'avais un bon rythme. Je n'ai pas mis l'avant vraiment à la limite jusqu'à ce moment-là, donc je n'ai pas réalisé qu'il y avait moins de grip qu'en essais, et je m'en fichais un peu. C'est pour ça que c'est arrivé."

Parti cinquième, Dovizioso a pris un bon envol et a abordé la Chicane Dunlop en deuxième position avant l'attaque de Johann Zarco, qui l'a relégué au sixième rang. Un dépassement sur Petrucci et une chute pour Iannone plus tard, et Dovizioso abordait la suite de la course en quatrième position, avec une volonté claire : ne pas se battre outre-mesure avec le numéro 5 !

"Ma stratégie, c'était de me mettre loin de Zarco, pas d'attaquer. Zarco dans le deuxième virage a fait quelque chose de très limite. Après ça, il a failli toucher Jorge dans le virage 7 et je l'ai vu perdre deux ou trois fois l'arrière, il était peut-être trop excité, je ne sais pas. C'est pour ça que quand j'ai vu l'opportunité, je l'ai dépassé, et j'ai dépassé Jorge deux tours plus tard."

Après ce deuxième abandon en deux courses, Andrea Dovizioso pointe désormais en neuvième position du championnat MotoGP, à 49 points du leader, Marc Márquez. Un retard qui commence à peser lourd pour l'Italien, qui avait remporté la manche d'ouverture, au Qatar.

Dovi reste toutefois optimiste, la nature imprévisible du MotoGP faisant que la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain, même si Márquez reste désormais sur une irrésistible série de trois victoires consécutives.

"Quarante-neuf points sur Marc, c'est vraiment mauvais. Je pense qu'il est très bon pour gérer toutes les situations, donc c'est le point négatif d'aujourd'hui. C'est mauvais, mais comme on l'a vu de la première manche jusqu'à maintenant, tout peut arriver à chaque course. La chose vraiment positive, c'est notre vitesse à Jerez et ici, l'an dernier on était très loin, on a fait du très bon boulot. Je suis très heureux des sensations que j'ai sur la moto, aujourd'hui j'aurais pu me battre avec Marc, c'est sûr, j'aurais peut-être même eu une chance de creuser l'écart sur lui."

L'Italien n'a pas manqué de s'excuser auprès de son équipe et de souligner le travail réalisé par ses mécanos, avec lesquels il passera au moins les deux prochaines années chez Ducati : "C'est pour ça que je suis très déçu et désolé envers l'équipe, car ils ont fait du bon travail ce week-end. On a démarré avec un bon rythme, mais pendant le week-end on a amélioré la moto et notre rythme était incroyable."

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