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Avec la Ducati, Álex Márquez va savoir s'il peut être rapide

Álex Márquez sait qu'il n'aura pas le droit à l'erreur au guidon de la moto championne du monde et prend son adaptation à la Desmosedici comme un véritable test de sa vitesse.

Alex Marquez, Gresini Racing

Alex Marquez, Gresini Racing

Gresini Racing

Une seule journée de test a suffi à Álex Márquez pour sembler revivre au guidon d'une MotoGP. Le pilote espagnol, en difficulté chez Honda depuis deux saisons, a en effet vu les espoirs qu'il avait placés en la Desmosedici se confirmer, et ce dès les premiers instants du test de Valence, en novembre dernier. De quoi le surprendre.

"Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est d'être dès mon premier run avec ma nouvelle moto dans les mêmes temps que les Honda, voire plus rapide, avec le pneu arrière medium", a-t-il confié. "Je ne me sentais pas super bien sur la moto – pour des questions de position et d'ergonomie, car c'est très différent de la Honda et je n'étais donc pas en grande confiance pour piloter – mais les chronos sont tombés dès mon premier run, et c'était vraiment un super signal pour moi. Quand on ne se sent pas bien mais que les chronos arrivent, c'est génial."

Il faut dire que depuis deux saisons, Márquez peine à réitérer les résultats qu'il avait décrochés dès sa première année en MotoGP, avec deux podiums à la clé. Victime de nombreuses chutes et peinant à entrer dans le top 10, il a vu sa performance se dégrader tout au long de la saison dernière, au point de se retrouver "à la limite mentalement". En cause, une RC213V difficile et une ambiance qui ne lui convenait plus chez Honda. Tout le contraire de ce qu'il a trouvé au sein de l'équipe Gresini.

En plus de l'accueil chaleureux qui lui a été réservé, il dispose de la GP22, avec laquelle Pecco Bagnaia a remporté le titre et ne pouvait donc pas rêver mieux lorsqu'il a signé alors qu'il évoluait en milieu de peloton. "Depuis deux ou trois ans, la Ducati est la moto de référence. On a vu qu'elle fonctionnait avec différents styles de pilotage. Quand j'ai eu l'opportunité d'aller chez Gresini, j'ai dit OK. Je voulais la moto de référence", a-t-il confié au site officiel du MotoGP. "On sait que la Ducati a beaucoup de potentiel, c'est la moto championne du monde."

Dès lors, le #73 estime ne pas avoir le droit à l'erreur. "C'est aussi un test pour moi, pour savoir si je peux être rapide ou pas. Je pense que oui mais c'est un challenge pour moi et j'aime ce genre de challenges", a-t-il affirmé.

Álex Márquez au guidon de la Desmosedici lors du test de Valence.

Álex Márquez au guidon de la Desmosedici lors du test de Valence.

Évidemment, tout n’a pas été parfait lors de sa prise en main de la Desmosedici, loin de là, et sa 15e place finale au terme de la journée de test est venue le rappeler. Márquez sait qu'il lui faudra du temps pour parvenir à effacer les automatismes acquis durant ses années Honda, la seule MotoGP qu'il a pilotée jusqu'à présent mais il a la chance de bénéficier de l'armada de pilotes Ducati autour de lui pour progresser.

"Je vais devoir apprendre différentes choses auprès des gars de Ducati et des pilotes qui courent déjà depuis plusieurs années avec cette moto, et copier certaines choses. Je pense que ça va être une pré-saison vraiment intéressante pour moi, pour essayer de m'adapter et d'être prêt pour la première course à Portimão afin de bien commencer l'année."

Néanmoins, l'Espagnol se dit prêt à relever ce défi, qu'il prend comme un véritable signe de sa capacité à rester en MotoGP. Au moment de sa signature avec Gresini, il avait en effet affirmé qu’il dirait stop si les résultats ne devaient pas arriver. "Parfois, il est clair que je doute de moi-même", avait-il reconnu alors. "Est-ce que je serai bon ou pas ? Quoi de mieux que d'avoir une Ducati ? Si l'année prochaine les résultats ne viennent pas comme escompté, je serai le premier à dire que je ne suis pas bon et pas fait pour être là."

Désormais reboosté par son premier essai convainquant de la Desmosedici, le défi reste néanmoins élevé après deux saisons loin des avant-postes.

Avec Léna Buffa

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