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Affaire Ducati : Aprilia veut du changement, mais pas d'effet rétroactif

Bien qu'il souhaite que Dovizioso conserve sa victoire du Grand Prix du Qatar, le PDG d'Aprilia Racing en appelle à une révision du règlement et à plus de fermeté dans le processus d'approbation des pièces.

Massimo Rivola, PDG d'Aprilia Racing

Massimo Rivola, PDG d'Aprilia Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Les quatre constructeurs ayant déposé une réclamation à l'encontre de Ducati en marge du Grand Prix du Qatar pourront présenter leurs arguments demain devant la Cour d'appel de la FIM, après le rejet de leur requête initiale. Ce recours en appel laisse pour l'heure en suspens le résultat de l'épreuve, pourtant Massimo Rivola, PDG d'Aprilia Racing, affirme ne pas souhaiter qu'Andrea Dovizioso soit dépossédé de sa victoire sur tapis vert.

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L'ancien directeur sportif de la Scuderia Ferrari, arrivé en MotoGP cette année, est l'un des plaignants les plus virulents dans cette affaire. Néanmoins, il souhaite non pas réécrire le passé, mais obtenir un changement qui permette de repartir d'une base à ses yeux plus saine. Il faut, selon lui, trouver un compromis à l'issue de cette procédure.

"Il ne doit pas y avoir d'effet rétroactif. Dovizioso conserve la victoire au Qatar et à partir du GP d'Argentine, Ducati recommence à courir sans ce dispositif sur sa moto. On préserve la victoire, et ensuite on commence à discuter d'une nouvelle règle sur cette pièce technique", décrit Massimo Rivola dans une interview accordée à Motosprint.

Pour le meneur des troupes de Noale, il faut sortir de cette affaire avec un éclaircissement du règlement technique et que chacun sache avec exactitude ce qui est autorisé ou non. Il estime, par ailleurs, que le directeur technique du championnat, Danny Aldridge, a commis une erreur et qu'il faudrait à l'avenir se montrer plus attentif avant de donner le feu vert à une telle solution.

"Je crois qu'il a donné son consentement en portant son jugement sur la base des informations dont il disposait, c'est-à-dire celles que lui a passées Ducati. Mais si cette pièce aérodynamique a des effets sur la stabilité de la moto, et c'est le cas, alors c'est une erreur. Il n'a pas bien vérifié, il s'est fié à l'explication. Mais dans sa position, il ne peut pas dire OK de cette manière. Si cela fonctionne comme ça, quelque chose ne va pas dans ce milieu. Et il faut le changer", souligne Rivola.

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"Il ne faut pas penser à mal, nous pensons donc que le directeur technique a mal interprété cet appendice aérodynamique avec lequel Ducati a couru. S'il est de bonne foi, il doit à présent expliquer qu'il s'est trompé quant à cette solution et que la règle doit donc être refaite."

"Pour le Qatar, ce qui est fait est fait, mais pour le futur on change. Le directeur technique recueille plus d'informations, ensuite il rédige un nouveau document technique, par écrit, et l'on y ajoute une nouvelle règle. Et tout le monde serait plus content", assure le PDG d'Aprilia Racing.

"On ne dit pas non à Aprilia et oui à Ducati"

Danilo Petrucci, Ducati Team

S'il est aussi actif dans cette plainte, c'est peut-être aussi car Massimo Rivola a été piqué au vif par le fait que l'utilisation d'une solution similaire a été refusée à Aprilia quelques jours avant qu'elle ne soit accordée à Ducati. Il est par ailleurs convaincu que l'argument mis en avant par Borgo Panigale – celui d'une pièce servant uniquement à refroidir le pneu arrière – contourne l'effet aérodynamique qu'a cette ailette placée sur le bras oscillant.

"Ducati ne pouvait pas utiliser cet appendice seulement pour refroidir [le pneu], même s'ils l'avaient pensé ainsi, ce que je ne crois pas. S'il génère de l'appui aérodynamique, et il en génère même s'il est utilisé pour autre chose, on est en dehors des règles. Ça ne va pas. Sauf si on le fait utiliser à tout le monde. On ne dit pas non à Aprilia et oui à Ducati", martèle-t-il.

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Utilisé en premier lieu par Yamaha l'an dernier à Valence, en condition de piste mouillée, ce déflecteur avait alors été présenté comme une solution aidant à évacuer l'eau du pneu arrière. Dans la note complémentaire au règlement envoyée par le directeur technique avant le premier Grand Prix, il a été fait état qu'une telle pièce pouvait être employée également sur le sec "mais seulement en cas de pluie, de débris en piste, pour refroidir le pneu arrière, et non pour des raisons aérodynamiques", précise Rivola.

"Nos ingénieurs ont vu, avec leurs tests, que l'appendice génère de l'appui. Et je n'arrive pas à penser qu'il génère de l'appui sur notre moto et pas sur une Ducati", ajoute-t-il. "Cela n'est pas crédible que personne chez Ducati ne se soit rendu compte que cet appendice générait de l'appui aérodynamique, étant donné que nous parlons du département course qui est peut-être le plus évolué au monde dans les études d'aérodynamique…"

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