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Affaire Ducati : Aprilia dit s'être vu refuser une pièce similaire

Le PDG d'Aprilia Racing explique ne pas comprendre pourquoi la marque de Noale s'est vu opposer le refus d'utiliser une solution similaire à celle employée par Ducati.

Danilo Petrucci, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Lorsqu'il s'est su que Massimo Rivola était le grand instigateur de la réclamation portée par Aprilia, Honda, Suzuki et KTM face au spoiler monté sur le bras oscillant de la Ducati, beaucoup ont pensé que le nouveau PDG d'Aprilia Racing avait surtout fait valoir les compétences techniques qu'il a engrangées durant ses nombreuses années en F1.

L'intéressé a toutefois donné une autre clé de lecture dans une interview à La Gazzetta dello Sport. Il explique en effet que ce qui l'a le plus gêné est qu'Aprilia a proposé au mois de février une solution similaire au directeur technique du MotoGP, Danny Aldridge, et que celui-ci l'a alors refusée.

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"Lors de la dernière course de l'année dernière, à Valence, Yamaha avait utilisé une sorte de cuillère rattachée au bras oscillant qui, en cas de pluie, divise le flux de l'eau, et cela avait été considéré comme légal pour des raisons de sécurité", explique Rivola au journal italien. "Avec cette solution, Yamaha nous avait ouvert les yeux. Si bien qu'au début de l'année, nous avons demandé au délégué technique si nous pouvions développer quelque chose dans ce domaine, où nous savons qu'il y a de la performance. La réponse d'Aldridge le 19 février répétait cependant qu'une solution similaire ne pouvait être montée que sur le mouillé. Nous nous étions par conséquent arrêtés."

Par la suite, Ducati a commencé à tester sa propre solution et une nouvelle clarification a été apportée quant aux dimensions que pouvait présenter un dispositif de ce type sur piste sèche, à condition qu'il ne soit pas pensé pour générer de la charge aérodynamique. Et c'est précisément là que se trouve le problème, selon Massimo Rivola.

"Que cet élément en produise, on peut assez facilement s'en douter, comme cela peut se voir à l'aide d'une simple étude fluidodynamique, qui permet de comprendre comment tout ce que l'on fait devant a un effet sur tout ce qui se trouve derrière. Dans cette zone, l'air est très rapide, et si l'on place un 'triplan' [une pièce à trois pans] on génère de l'appui. Il ne me semble pas qu'il y ait beaucoup de discussion à avoir", juge-t-il.

Massimo Rivola indique par ailleurs avoir identifié un autre point sur lequel cette option peut être attaquée : "Un aileron ne peut être mobile. En soi, celui-ci ne l'est pas, mais si on le fixe sur un bras oscillant qui lui, au contraire, est mobile, l'effet est différent selon que l'on soit au freinage ou non."

Massimo Rivola, PDG d'Aprilia Racing

Massimo Rivola, PDG d'Aprilia Racing

Le patron d'Aprilia Racing précise qu'il s'agit, à ses yeux, d'une question de principe : "Il ne s'agit pas d'une action contre Ducati, nous ne voulons faire de tort à personne. Ce que je trouve grave, c'est que le mail dans lequel une solution similaire nous était refusée date du 19 février et, une semaine plus tard, en voici une autre que Ducati a assurément longuement étudiée."

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À ce stade, la réclamation portée par quatre des cinq constructeurs rivaux de Ducati, est aux mains de la Cour d'appel à la Fédération internationale de motocyclisme. Après le rejet de la requête en première instance dimanche soir, c'est à elle que revient de statuer et de prendre une décision qui pèsera sur le résultat du Grand Prix du Qatar, où cette solution a été utilisée par trois pilotes.

"Je ne pense pas que ce soit à nous de dire à la fédération que cette solution génère un effet aérodynamique, mais à la fédération de démontrer que ça n'est pas le cas, or la charge de la démonstration a été inversée", souligne Massimo Rivola. "De plus, dans le rejet de la réclamation, il manque une raison. Pourquoi ? De toute évidence, il n'y en a pas. C'est pour cela que nous avons poursuivi afin de nous rendre devant une cour différente, prête à écouter des thématiques techniques."

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