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Ducati a dépensé 50% de son budget aéro pour la Cour d’appel

Le directeur général de Ducati Corse a commenté la décision de la Cour d’appel de la FIM, qui a statué en faveur du constructeur italien, et est également revenu sur ces dernières semaines de tensions avec Honda, Suzuki, Aprilia et KTM.

Gigi Dall'Igna, directeur général Ducati Corse

Gold and Goose / Motorsport Images

La Cour d’appel de la FIM a donné raison à Ducati en déclarant légal le déflecteur utilisé sur les Desmosedici GP19 au Qatar et en allant dans le sens de l’argument avancé par la marque de Borgo Panigale qui consistait à dire que l’ailette avait pour but principal de refroidir le pneu arrière et non de générer de l’appui aérodynamique.

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Une décision qui a ainsi acté la victoire d’Andrea Dovizioso, qui arrive en Argentine en leader du Championnat. Sur le circuit de Termas de Río Hondo, Gigi Dall’Igna a souhaité revenir sur ce qu’il s’est passé ces dernières semaines, à commencer par la perte possible de la victoire de Dovizioso, même si les quatre constructeurs en étant à l’origine, Honda, Suzuki, Aprilia et KTM, ont toujours affirmé le contraire.

Des conséquences "injustes"

"Si leur réclamation avait été acceptée, cela aurait provoqué l’exclusion de la course de nos pilotes, Andrea Dovizioso, Danilo Petrucci et Jack Miller. J’ai lu et entendu des interprétations différentes, donc il me paraissait bien d’éclaircir cela", a déclaré le directeur général de Ducati Corse. Cette crainte passée, c’est désormais la fierté de l’équipe technique qui est mise en avant chez Ducati, qui a parfaitement su lire et interpréter le règlement, mais également les directives reçues ultérieurement par Danny Aldridge, le directeur technique du Championnat.

"Cela a également été confirmé par la Cour d’appel, qui a pu voir, non seulement notre documentation, mais également celle qui a été présentée à nos adversaires", a ajouté Dall’Igna, qui regrette cependant d’avoir dû dévoiler certains savoirs techniques à ses adversaires lors de l’audience : "Cela me semble injuste sportivement parlant que nous ayons dû divulguer nos connaissances techniques, non seulement à la Cour, mais également à nos rivaux."

Au-delà du savoir-faire technique, les conséquences ont également été importantes du point de vue économique, un autre regret de Dall’Igna. "Ducati Corse dépense seulement un pour cent de son budget dans le développement aérodynamique, donc une limitation sur ce terrain a un impact marginal sur l’ensemble des dépenses de Ducati Corse. Le coût de l’appel a été équivalent à cinq journées de travail dans la soufflerie. En 2018, nous avons passé dix jours en soufflerie, ce qui veut dire que 50% des coûts aérodynamiques ont été dépensés en Cour d’appel, et non dans le développement de la moto."

Néanmoins, les quatre constructeurs à l’origine de la réclamation maintiennent l’argument selon lequel le déflecteur crée une charge aérodynamique et ce, malgré la décision de la Cour d’appel. "Il peut raisonnablement y avoir une charge de 300 ou 400 grammes à 180 km/h", a reconnu Dall’Igna. "Il est clair qu’à une vitesse plus élevée, cela peut augmenter, mais l’avantage que nous souhaitons obtenir avec ce dispositif est certainement plus important au niveau de la température du pneu que de la charge aérodynamique."

Regarder vers l’avenir

À présent que l’affaire touche à sa fin, les constructeurs ne semblant pas vouloir déposer de recours au TAS, le directeur général de Ducati Corse souhaite que les tensions s’apaisent et que le développement puisse aller dans le bon sens : "J’espère que nous allons clore ce chapitre et regarder un peu vers l’avenir qui, selon Ducati, devrait être tourné vers la recherche d’améliorations de rapports et d'unité entre les différents constructeurs afin d’essayer de rendre ce championnat encore plus beau. Et, pourquoi pas, essayer de clarifier les aspects du règlement qui peuvent être améliorés."

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En attendant, il semble évident que les différents constructeurs vont adopter ce déflecteur afin de bénéficier des mêmes avantages que Ducati. "Je crois que le monde des courses a toujours été comme cela", a commenté Dall’Igna. "Lorsque les équipes comprennent qu’un adversaire a eu une idée positive, ils tentent de la copier et, si possible, de l’améliorer."

"Honnêtement c’est aussi ce que nous avons fait, car cette idée est née en regardant la Yamaha, qui avait utilisé un dispositif semblable au nôtre l’an dernier, mais avec des fonctions différentes qui généraient certainement une charge aérodynamique. Comme nous l’avons fait, nos adversaires tenteront également d’ajouter quelque chose de similaire à leur machine. Et j’imagine qu’ils la présenteront avec la même motivation que nous."

Aprilia n’a pas caché avoir travaillé dès les tests hivernaux sur un dispositif semblable, et son refus d’homologation avait également joué dans la réclamation déposée au Qatar. De son côté, Honda a déposé une requête ce jeudi afin d’obtenir l’aval du directeur technique du Championnat concernant l’utilisation, dès le Grand Prix d’Argentine, d’un déflecteur semblable à celui de Ducati. Celui-ci a toutefois été refusé, de quoi continuer d’alimenter cette affaire.

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