Dovizioso : Beaucoup de GP19 en piste, un atout pour Ducati
Andrea Dovizioso prendra part la semaine prochaine au premier test de l’année. La GP19 continuera alors à être développée, mais la base de travail de Ducati est déjà performante, selon lui.
Photo de: Ducati Corse
Après deux années à la deuxième place du championnat, Ducati veut de nouveau viser le Graal en 2019 et compte, pour cela, sur Andrea Dovizioso, tandis que Danilo Petrucci a pour objectif d'ouvrir son compteur de victoires. Avec ces deux pilotes italiens dans ses rangs, le constructeur espère que cette année sera la bonne. Pour faire de la Ducati la machine la plus performante du plateau, les troupes de Borgo Panigale peuvent aussi compter sur le pilote d’essai, Michele Pirro, ainsi que sur Jack Miller et Francesco Bagnaia qui rouleront au sein du team satellite, Pramac Racing.
Un prototype de la GP19 a été testé, pour la première fois, dès les essais d'intersaison à Valence, en novembre dernier. Une rapidité de mise en place des nouveautés qui était importante afin de tout mettre au point élémentairement avant la pause hivernale. Bien entendu, il reste beaucoup de travail à Ducati, et les prochains tests qui se tiendront en février seront primordiaux pour continuer le développement.
Pour Andrea Dovizioso, les choses avancent bien, même s'il ne découvrira la version finale de la Ducati qu’au début du championnat. "On n'a pas changé grand-chose par rapport à l'année dernière, mais on a testé [des nouveautés] pendant les deux dernières séances de novembre", a-t-il confié lors de la présentation de l’équipe, en Suisse. "Je ne pense pas que [la moto] sera différente, mais il nous reste des pièces à essayer, on ne sait donc pas encore comment [elle] sera pour la course du Qatar. Je crois qu'on a quelque chose d'intéressant à tester, mais ça ne signifie pas qu'on pourra trouver quelque chose de mieux."
Un travail d'équipe
Les premiers tests se sont en tout cas révélés positifs pour les deux pilotes officiels de Ducati, qui ont fini dans le top 5 à Valence puis dans le top 7 à Jerez aux temps combinés. Mais Dovizioso retient aussi que le constructeur fait alors rouler cinq pilotes, avec chacun du matériel à tester : "On a beaucoup de Ducati en piste et [nous sommes] en mesure de tester beaucoup de choses. Normalement, avec deux pilotes, quand vous avez deux jours d'essais, vous n'arrivez pas à tester beaucoup d’éléments parce que vous ne pouvez pas rouler pendant six ou sept heures avec la même énergie. Il est donc très difficile d'analyser et de comprendre le matériel."
Le constructeur italien est en effet le seul du plateau à bénéficier d’autant de retours et d’informations de la part de ses pilotes, et c’est justement son point fort selon le vice-Champion du Monde 2018 : "On a d'autres pilotes rapides et cela nous permet d’essayer plus. Ça a été le point positif de Ducati ces deux ou trois dernières années, et particulièrement maintenant parce que la moto s'améliore, elle est bonne, tout le monde est plutôt rapide. Chacun a un style de pilotage différent, et cela affecte les tests, mais globalement les ingénieurs peuvent beaucoup tester et comprendre plus de choses que par le passé. "
Le rôle de Miller, Bagnaia et surtout Pirro est très important pour cibler le développement et favoriser ainsi Petrucci et Dovizioso. Ce dernier explique ainsi : "En ce qui nous concerne, les pilotes factory, on peut tester des éléments et la plupart du temps d'autres pilotes les ont déjà essayés. C'est très positif. "
La prudence reste de mise
Cette organisation parfaitement ficelée qui s’est mise en place au fur et à mesure des années permet aujourd’hui à Ducati d’avoir l’une des meilleures machines du MotoGP, voire même la moto de référence pour certains pilotes. L’équipe semble désormais prête à décrocher le titre, mais Andrea Dovizioso a appris des saisons passées et préfère rester prudent : "Je suis convaincu que je suis dans une meilleure situation que l'année dernière, mais je crois vraiment qu'il faut encore écrire la saison toute entière. Ce qui s'est passé la saison passée et la vitesse qu'on peut avoir au premier test en Malaisie, c'est une chose, c'est important, mais c'est une partie. Peut-être même moins de 50% de la réalité qu'on doit encore écrire. Alors il y a tout à construire."
Avec Léna Buffa
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