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Ducati s'attend à devoir passer à quatre motos "tôt ou tard"

Le responsable du programme Ducati espère maintenir un escadron de six machines en MotoGP, mais admet que cela devra "tôt ou tard" être abandonné.

Une hospitality dans le paddock

Une hospitality dans le paddock

Gold and Goose / Motorsport Images

2021 marque la fin d'un cycle contractuel entre la Dorna, les constructeurs et les teams engagés en MotoGP. Certains ont déjà annoncé avoir signé une prolongation de cinq ans, en l'occurrence Ducati, KTM et Honda du côté des marques, et Gresini et LCR pour les équipes.

Cette première étape n'apporte toutefois pas de garanties quant aux liens qui unissent constructeurs et teams satellites, eux aussi sujets à rediscussion. Sur fond de rumeurs portant notamment sur les ambitions futures de la structure VR46, qui met cette année un pied dans la catégorie reine grâce à un partenariat avec le team Avintia, le marché est indéniablement ouvert. Les regards se portent entre autres sur les quelques déséquilibres : d'une part, les deux marques qui à ce jour ne fournissent pas d'équipe satellite (Suzuki et Aprilia), et d'autre part celle qui, à l'inverse, aligne non pas quatre mais six machines au total, à savoir Ducati. 

Alors que Honda, Yamaha et KTM ont tous adopté un format classique basé sur une équipe d'usine et une équipe satellite, Ducati conserve en effet deux structures clientes, Pramac et Avintia. Toutes deux ont vu leur statut se renforcer au fil du temps pour devenir des partenaires étroits du constructeur, chacun des pilotes étant désormais directement sous contrat avec Borgo Panigale et pouvant recevoir des évolutions en cours de saison en fonction de ses résultats.

Bien que conscient que ce schéma ne pourra pas perdurer, Gigi Dall'Igna, directeur général de Ducati Corse, a fait savoir qu'il espérait maintenir pendant encore plusieurs années ce qu'il considère être un avantage.

"Il est très difficile de dire combien de temps nous pourrons continuer avec trois équipes différentes en MotoGP, car tôt ou tard il nous faudra bien sûr passer à quatre [motos]. Ce sera la situation à l'avenir, c'est certain", admet le responsable. "Notre travail est de continuer autant que possible dans cette situation, car je pense que nous pouvons avoir certains avantages avec six pilotes sur la grille. D'un point de vue technique en particulier, nous pouvons disposer de plus d'informations et cela nous aide à développer la moto. C'est donc difficile à prédire, mais la situation est celle-ci et j'espère qu'elle perdurera pour les quelques années à venir."

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Parmi les six pilotes alignés cette saison, quatre disposeront d'une machine de dernière génération et les deux autres se verront confier une GP19 dotée des dernières évolutions. "Les deux pilotes factory et les deux pilotes Pramac seront sur des machines identiques. Les deux pilotes du team Esponsorama, Enea Bastianini et Luca Marini, seront sur la dernière spécification de la moto de 2019, la même que celle qu'utilisait Johann Zarco dans la dernière partie de la saison dernière. Et tous les pilotes seront chapeautés par des ingénieurs Ducati et des ingénieurs électroniques Ducati", détaille Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati Corse.

Parmi ce groupe de six pilotes, le plus expérimenté est désormais Jack Miller, 26 ans, tout juste promu dans l'équipe officielle aux côtés de Pecco Bagnaia, qui était déjà son coéquipier chez Pramac. Dans le team dirigé par Paolo Campinotti, on verra à présent évoluer Johann Zarco, ainsi que l'un des rookies de cette saison, Jorge Martín. Enfin, l'équipe Avintia mettra le pied à l'étrier de deux autres petits nouveaux, Enea Bastianini et Luca Marini, adversaires l'an dernier pour le titre Moto2.

"Nous sommes très heureux de pouvoir disposer des pilotes les plus prometteurs en provenance du Moto2, qui débutent en MotoGP avec nous. C'est une opportunité très excitante", souligne Paolo Ciabatti, qui les a accompagnés cette semaine à Jerez pour un roulage préparatoire au guidon de Panigale V4S dans le but "d'engranger du temps de piste avant d'aller au Qatar début mars". Les changements engendrés par le COVID-19 ont en effet privé les pilotes d'essais en novembre à Jerez et d'une séance initialement prévue ce mois-ci à Sepang.

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