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Édito - Merci Monsieur Miller !

Attendue, réputée et redoutée, la mythique piste néerlandaise n’a pas failli à sa réputation et vient même de nous jouer un nouvel épisode. Entre scénario improbable et tension à son paroxysme, le cru 2016 est à retenir.

Jack Miller, Marc VDS Racing Honda, fête sa victoire

Gold and Goose / Motorsport Images

Trois longues semaines d’attente entre les deux Grands Prix, au sortir d’une épreuve exigeante pour une autre sinon plus épicée, il y a de quoi ressasser. Mais qui pourrait passer à travers la machine à laver d’Assen et rester autant intact que possible ? Dans les précédents posts de cette rubrique, mention était faite de la véritable montée en puissance de Marc Márquez, de son intelligence au service de ses courses. La seconde partie qui eut lieu en Hollande en fut une au mental, avec acier inoxydable de préférence.

Jetez un œil sur les statistiques de ce Grand Prix qui, pour moi, était comme un nouveau départ : elles sont ahurissantes ! Cette course batave a même été jusqu’à nous offrir un triplé Ducati, certes de façon temporaire, à redistribuer les cartes l’espace d’un dimanche de Grand Prix, et à offrir aux pilotes privés le rêve de leur vie tandis que les rois de la discipline se prenaient les pieds dans le tapis (sauf celui mentionné ci-dessus). On y a cru pour Hernandez, vibré pour la remontée de Petrucci, et on a vu un Miller parfait. Il y a longtemps que la pluie avait permis à un outsider une telle performance. Celle qui me revient en mémoire et qui fut pleine de surprise est celle de Donington 2009, où le podium accueillit le trio Dovizioso/Edwards/De Puniet.

Mais ce que la piste d’Assen nous a montré avant tout est le niveau de performance que requiert le pilotage d’une machine de MotoGP. On le savait me direz-vous, mais les conditions étaient telles que scruter la position, le regard et le mouvement du pilote nous a (presque) fait découvrir ce qu'est le sport moto ! On a aussi découvert comment pilotait Jack Miller, ce qu’un pilote tel que lui répète inlassablement en course à l’abri des caméras (!) pour tenter d’entrer dans le top 15 et inscrire un point comme récompense. Lui dont la réalisation vidéo n’a pas même jugé utile de montrer au moins une caméra embarquée histoire de vivre avec lui ce tour d’honneur, dont la prise de risque et l’engagement sont permanents. Le voilà révélé au grand jour, rejoindre la lignée de ses dignes compatriotes avec une performance à la Gary McCoy, lui aussi passé de la 125 d’alors à la 500. Le voir exploser sur sa RC 213V une fois la ligne franchie nous a fait comprendre tout cela, le film de sa vie pouvait alors repasser le temps d’un tour de décélération. Les claques sur le cuir, nous aussi on aimerait lui en donner !

En ce mois de juin chargé dans le calendrier des sports mécaniques, l’histoire a laissé de côté l’espace de quelques temps la lutte acharnée des protagonistes. Assen a semblé perpétuer la mémoire du "Mexicano" Salom dont l’engagement était du même niveau ; les 24 Heures du Mans furent cruelles pour un constructeur qui en sortira plus fort et ont été témoin d’une résurrection pour un nouveau pilote dont la volonté a pris tout le monde au dépourvu : Frédéric Sausset. Si le destin a distribué différents scénarios sur ces courses, ce qu’a accompli le quadri-amputé est digne d’un scénario que les différentes stars venues le saluer rêveraient peut-être de jouer. Passer des larmes de Barcelone à celles de la joie de Sausset et de Miller est un enchaînement de moments assez rares, il faut bien l’avouer. Impossible pour moi de ne pas souligner ces aspects, de ne pas saluer cet homme à la détermination exemplaire, et de ne pas lier les histoires entre elles.

Si l’avenir du pilote MotoGP semble maintenant assuré en catégorie reine, on souhaite maintenant le voir venir jouer plus régulièrement aux avant-postes. On en redemande du Miller, puis d’autres encore. On vous l’avait dit, la saison promettait d’être folle et palpitante, mais c’est encore mieux que ça !

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