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Enchanté par la Suzuki, Petrucci estime avoir une seconde sous le coude

Danilo Petrucci a pu se confronter à la réalité d'une moto au style très différent de celles qu'il connaissait en MotoGP en débutant son remplacement de Joan Mir chez Suzuki, mais l'Italien est déjà conquis.

Danilo Petrucci, Team Suzuki MotoGP

Danilo Petrucci, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Très heureux et communicatif concernant sa chance de pouvoir revenir piger dans le paddock MotoGP avec Suzuki en remplacement de Joan Mir, blessé, Danilo Petrucci est d’autant plus souriant qu’il s’est lui-même rassuré par rapport à son potentiel sur la GSX-RR. Une moto dont il ignorait tout du pilotage en situation de Grand Prix avant d’arriver ce week-end en Thaïlande.

Le pilote italien n’a pas été avare en commentaires sur ses premiers tours de roue après les deux premières séances d’essais libres, lors desquelles il a non seulement semblé capable d’accrocher immédiatement un rythme suffisant pour rester au contact du peloton, mais même de commencer à optimiser ses temps, malgré une place en fond de classement.

"Je suis à la fois vraiment, vraiment heureux et déçu", commence-t-il ainsi, déjà rattrapé par son esprit de compétition. "Sur le time-attack, j’ai fait une erreur et ai eu deux drapeaux jaunes. J’étais dans un très bon groupe mais il y a eu cette erreur et les deux drapeaux jaunes. Mais j’étais content des pneus de la matinée, avec lesquels j’ai pu tourner dans les 1'32, ce qui est plus ou moins à une seconde des bons [temps]. Je m’attendais à un peu plus [de retard] et ce n’est que la première journée, et la moto est très différente de ce j’ai utilisé les années passées, pas seulement chez Ducati, mais aussi KTM."

Petrucci apprécie en effet de pouvoir découvrir un style de pilotage qu’il n’avait jamais eu à employer durant sa carrière en MotoGP : "C’est incroyable à quel point on peut garder de la vitesse en virages et c’est quelque chose à comprendre, car on se dit toujours qu'on va trop vite, mais en fait on reste sur la trajectoire et ça va ! J’essaie toujours de freiner aussi fort que possible mais ce n’est pas la manière dont cette moto veut rouler."

"J’étais heureux dans la matinée de ne pas être dernier, puis dans l’après-midi, je pense que j’aurais pu finir à une seconde de la tête. Je suis toujours en difficulté avec le freinage dans le premier secteur mais dans les autres parties plus fluides, la moto est tout simplement incroyable, car on a un grand, grand angle d’inclinaison à grande, grande vitesse et il est certain que j’ai besoin de connaître la moto, de connaitre le team. Je suis assez différent des autres pilotes en termes de poids. Mais je suis heureux de cette journée : j’étais excité, curieux, effrayé ! Je suis heureux car je pensais que je serais plus lent que je ne l’ai été. Je pense que cette moto a plus de potentiel pour être devant. Je suis heureux."

Danilo Petrucci et Frankie Carchedi, son chef mécanicien au GP de Thaïlande

Danilo Petrucci et Frankie Carchedi, son chef mécanicien au GP de Thaïlande

Légèrement surpris de son potentiel et sa rapidité à se remettre dans le rythme, Petrucci estime même qu’il aurait pu terminer les EL2 à une seconde du temps établi par Johann Zarco, l’homme le plus rapide de la séance.

"Oui… J’ai vraiment aimé piloter cette moto et ai été surpris au début. Je pensais que je serais plus lent. Je suis plus lent que les autres, mais pas vraiment trop loin. La position, l’ergonomie… C’est ma première moto japonaise, c’est si différent. Je n’ai pas d’argent mais si j’en avais, j’achèterais cette moto [rires] !"

"J’étais habitué à plus fragmenter les virages, à freiner dur, stopper la moto et accélérer, mais cette moto n’est pas comme ça et elle peut conserver beaucoup de vitesse. J’étais habitué à la relever en prenant l’accélérateur mais là on peut rester sur un angle d’inclinaison maximal et on a une vraiment, vraiment bonne vitesse et on peut rester collés au virage. C’est quelque chose que je n’ai jamais essayé de ma vie et je dois m’y habituer, mais quoi qu’il en soit, il y a des virages où je pense que je n’étais pas en mesure de faire un tour global."

"Sur les deux premiers secteurs, je suis à 0"7 d’Álex [Rins, son coéquipier chez Suzuki] et dans le dernier, je suis à 0"3 et il y a plus de virages. Je dois encore comprendre comment ça fonctionne au freinage. Mais je pense que cette semaine et la prochaine, comme je l’ai déjà dit, je serai l’un des hommes les plus heureux de la planète !"

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