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Enea Bastianini, rookie ambitieux : il vise le top 10 à chaque course

Dès la mi-saison, Enea Bastianini aimerait pouvoir entrer dans le top 10 à chaque course. Un objectif ambitieux pour le rookie, toutefois conscient qu'il lui reste encore beaucoup à apprendre en MotoGP.

Enea Bastianini, Esponsorama Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Deuxième meilleur rookie lors des essais de pré-saison réalisés au Qatar, Enea Bastianini n'a concédé que 22 millièmes à Jorge Martín, qui effectuait lui aussi ses premiers tours de roue dans la catégorie reine mais au guidon d'une Ducati plus évoluée. Le Champion du monde Moto2, aligné par le team Avintia, aura été le débutant le mieux classé durant trois des cinq jours de piste − le dernier a été réduit à néant par une tempête de sable − tout en cumulant plus de 1100 km d'une expérience précieuse en vue de l'entrée prochaine dans la compétition.

"Ces cinq jours ont été très bons, positifs", se réjouit-il après cette première. "Ce qui m'a impressionné le plus d'un point de vue positif, c'est sûrement la vitesse et la puissance de la Ducati, par rapport bien sûr à la Moto2 mais aussi à d'autres [MotoGP]. En négatif, peu de choses, mis à part que c'est une moto vraiment très agressive, donc il faut trouver la bonne façon de la piloter. Mais ça fait partie du jeu. Je suis encore rookie, j'ai beaucoup de choses à comprendre. Je vais essayer de les apprendre le plus tôt possible."

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S'il avait jugé la première phase de ces essais plutôt difficiles au vu de l'ampleur de la tâche, Enea Bastianini a senti qu'il parvenait à piloter de façon plus détendue durant la seconde partie des tests, de plus en plus à l'aise au guidon de la puissante Ducati dont les pointes entre ses mains ont dépassé les 347 km/h. Une attention minutieuse apportée aux données des autres pilotes du groupe, et notamment celles de Jack Miller, mais aussi des modifications apportées à sa machine pour qu'il commence à se l'approprier ont aidé le pilote italien, en quête de stabilité et de plus d'efficacité dans les virages.

"C'est difficile d'être rapide en milieu de virage. Je peux relâcher les freins beaucoup plus tôt qu'en Moto2 et la sensation est étrange pour le moment, mais c'est important pour la sortie parce que si vous sortez lentement du virage, la moto pompe à l'arrière et c'est ce qu'il y a de plus difficile", décrivait-il notamment. "Le principal problème a été un peu de relâcher les freins car les pneus sont très différents de ceux de Moto2. On peut pousser plus, et en milieu de virage, on peut être plus rapide. Mais mon adaptation à la moto a été bonne dès le début et après trois jours, je roulais plus décontracté et plus doux."

En dehors d'une casse de carénage jeudi alors qu'il était lancé dans un time attack, Bastianini a surtout été gêné par une épaule douloureuse, conséquence de secousses prises sur sa machine mercredi et de l'effort constant réalisé pour maîtriser sa nouvelle moto. Malgré la douleur, il a réussi à lever les doutes sur sa résistance physique en bouclant son roulage, jeudi soir, par une série de 14 tours, un run régulier en petits 1'55.

"Au début, ce qui a été difficile a été d'enchaîner beaucoup de tours, parce que je me fatiguais, mais dès que j'ai trouvé la bonne façon de piloter, j'ai réussi à être rapide et surtout à maintenir un bon rythme sur de nombreux tours. Donc les derniers jours en particulier ont été très bons. On n'a pas réussi à faire un vrai time attack, qu'on avait prévu pour [vendredi], mais à part ça on a fait du très bon travail."

"Je me sens très bien avec le team et la moto, et si tout se passe bien peut-être qu'on arrivera déjà à faire une belle course [la semaine prochaine]", souligne-t-il, comptant à présent sur sa marge de progression. "Si je regarde la télémétrie, je vois que je fais encore des erreurs assez banales. Plus que des erreurs, ce sont des habitudes du Moto2 que j'ai, alors plus tôt je me les enlèverai de la tête, plus tôt j'arriverai à être rapide."

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Bien que conscient que son apprentissage comporte encore d'importants chapitres, Bastianini ne cache pas des attentes élevées. "Je veux faire un top 10 sur toutes les courses", prévient-il. "Pas tout de suite, car beaucoup de pilotes sont rapides donc c’est très compliqué. Mais à partir du milieu de championnat, je veux être à chaque course dans le top 10 mais aussi être le meilleur rookie."

"J'aimerais clairement figurer dans le top 10 et par conséquent être aussi meilleur rookie. On va essayer de réussir les deux, mais on sait aussi qu'il faut apprendre petit à petit pour ne pas sauter d'étapes. Il faut respecter les délais. C'est une moto qui change beaucoup par rapport à la Moto2, mais on est parti du bon pied."

Avec Chloé Millois

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