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L'épingle de Sepang, un profil "stupide" poussant au contact

Les pilotes Ducati n'étaient pas particulièrement à l'aise dans l'épingle située à la fin du tour de Sepang, le week-end dernier, où les différences de trajectoires étaient notables et parfois sources de contacts.

Watch: Álex Rins et Jack Miller se percutent

Lors des gros travaux menés sur le circuit de Sepang en 2016, les propriétaires des lieux se sont efforcés de trouver des solutions garantissant notamment un meilleur drainage du bitume afin d'éviter que des rigoles d'eau ne traversent la piste en cas de forte averse. L'une des modifications réalisées en ce sens a été de changer l'inclinaison du dernier virage, l'épingle séparant les deux lignes droites.

Ces changements ont toutefois eu pour effet de modifier les trajectoires dans cette épingle si stratégique à la fin du tour. Or, pour des Ducati peinant à prendre une ligne serrée, se trouver en bagarre contre une moto plus maniable en virage à cet endroit précis pouvait s'avérer une opération périlleuse, dimanche, lors de la course. C'est là notamment que Jack Miller a été heurté par Álex Rins, un contact qui ne le surprenait pas au vu de la configuration du virage et des différences entre les deux machines : "La Suzuki tourne bien, donc ça invite à ces tentatives, mais c'est difficile pour nous sur la Ducati, surtout dans des virages comme ça avec beaucoup de banking."

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"Chaque année, on voit plusieurs contacts à cet endroit", constate le pilote australien. "Il t'invite à y aller car c'est difficile de rester à l'intérieur, la pente est assez prononcée. Mais tu as aussi des gars qui suivent l'intérieur tout le temps, ils ne sortent pas très bien mais ils reviennent vers le vibreur, comme on l'a vu avec Rins et je suis sûr que cela a été le cas avec plusieurs autres pilotes pendant le week-end."

Andrea Dovizioso, Ducati Team

S'il a été épargné par des attaques de ce type, Andrea Dovizioso n'en était pas moins critique de cette portion après avoir décroché la troisième place au terme d'une longue résistance à la Yamaha de Valentino Rossi. "En course, j'ai bouclé beaucoup de tours en étant devant quelqu'un, alors je n'ai pas vu beaucoup de trajectoires de la part des autres pilotes. J'ai juste vu Marc [Márquez], qui normalement élargit un peu et revient", explique le pilote Ducati.

"Mais quand ils ont refait l'asphalte de la piste, ils ont complètement changé l'inclinaison du virage, dans le sens opposé. C'est assez stupide, et il est très difficile de faire ce virage", juge Dovizioso. "On peut prendre plusieurs trajectoires, parce que c'est plus haut à côté du vibreur et il y a moins de grip, donc si on prend le virage très serré on n'a pas de grip sur l'angle maximum. On est donc parfois plus rapide en prenant le virage plus large et en revenant, mais c'est vraiment difficile. Je pense qu'on peut prendre différentes trajectoires et avoir la même vitesse. Et puis les différences entre les motos ont un effet là-dessus. C'est donc un virage très étrange en ce moment."

Tentatives "suicidaires" et contacts sans raison

Jack Miller a regretté que certains pilotes aient porté des attaques "suicidaires" dans certains longs virages autant que dans cette épingle délicate, bien qu'il reconnaisse que son profil invite désormais à de telles manœuvres. Álex Rins s'est d'ailleurs défendu de toute volonté d'aller au contact en expliquant avoir simplement profité de ce qu'il a compris comme étant une porte ouverte de la part du pilote Pramac.

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"[Rins] était pressé de dépasser, j'imagine. Marc a fait la même chose au même endroit, mais c'était un peu plus poli. Rins est juste venu me percuter sur le côté. Il y a eu des contacts des deux côtés, j'étais sur ma ligne normale, celle que j'utilisais à chaque tour, mais cette Suzuki tourne bien. Il y a beaucoup de circuits au calendrier où nous avons des moments comme ça", souligne Miller. "Avec la Ducati, on a plus une ligne en V pour utiliser notre accélération. Et je crois que j'étais aussi rapide que les autres dans le dernier secteur tout le week-end, ce qui veut dire que je ne prenais pas le dernier virage si mal."

"Pas mal de gars me percutaient sur le côté sans aucune raison ! J'essayais juste de faire mon rythme, je n'étais pas inconstant. Les tours où j'allais moins vite étaient simplement dus au fait que quelqu'un a plongé sur moi dans un virage ou un autre, surtout dans les longs virages à droite. Beaucoup de gars faisaient des tentatives suicidaires à l'intérieur sur la ligne blanche, en espérant juste pouvoir sortir ensuite [du virage]. C'était une course assez étrange", conclut le pilote Pramac.

Avec Michaël Duforest

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