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Espargaró : 2018, "un désastre" pour Aprilia, qui doit réagir

Abattu par ses résultats, le pilote espagnol ne veut en aucun cas revivre une saison aussi difficile avec Aprilia. En Australie, il testera de nouveautés pour 2019.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Au Japon, Aleix Espargaró a de nouveau connu un week-end catastrophique. Depuis sa sixième place en Aragón il y a un mois, qui avait fait renaître de grands espoirs, Aprilia semble en effet être reparti de plus belle dans ses travers.

Le résultat des qualifications suffit à se convaincre que les troupes de Noale ont connu une véritable déroute à Motegi, avec les 19e (Espargaró) et 21e (Redding) places sur la grille. La course de l'Espagnol n'a d'ailleurs pas excédé quelques tours, le pilote mettant fin à son calvaire alors qu'il souffrait de la surchauffe de son pneu avant.

"Nous avons eu un problème avec le pneu avant. Je ne sais pas pourquoi, mais la pression et la température du pneu ont atteint des niveaux très étranges, très élevés", explique le pilote espagnol auprès du site officiel du MotoGP. "C'était impossible pour moi de rouler, je suis sorti de la piste deux fois, j'ai failli tomber et j'ai décidé de m'arrêter. Ça a malheureusement été un week-end très difficile pour nous et le dénouement l'a été encore plus."

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Si cette saison est gâchée depuis déjà longtemps, la prochaine approche à grands pas et Espargaró compte sur les efforts d'Aprilia pour redresser la barre tant qu'il en est encore temps. Le pilote espagnol a ainsi révélé qu'il disposerait en Australie d'une "version laboratoire" de sa RS-GP, avec notamment un nouveau châssis.

"Nous avons des nouveautés à tester pendant le week-end de Phillip Island. Nous aurons une sorte de nouvelle moto, de nouvelles pièces sur le châssis et différentes choses, parce que la saison 2019 approche et il faut que l'on progresse vraiment beaucoup", pointe-t-il.

"C'est une moto complètement nouvelle, pas uniquement le châssis, [nouvelle] sur de nombreux détails. On essaye de modifier l'équilibre de la moto. On essaye de voir si on arrive à placer plus de poids à l'arrière, pour gagner en grip, parce que ça a été le problème cette année", souligne Aleix Espargaró. "Pour le moment, c'est un désastre total, on est vraiment lents. Il faut qu'on change complètement la moto pour si on peut obtenir des résultats et trouver une direction à suivre pour la moto de 2019."

C'est un fait désormais avéré : les performances d'Aprilia ont reculé en 2018, la marque se retrouvant derrière KTM au classement des constructeurs. Les arrivées d'Andrea Iannone en remplacement de Scott Redding, et de Bradley Smith au poste de pilote essayeur sont certes autant de raisons d'espérer pour le constructeur italien, mais il faudra absolument réagir en 2019.

Car Espargaró l'assure, il refusera de faire d'autres campagnes comme celle de 2018. "L'an dernier, nous étions en mesure de nous battre lors de chaque course", constate-t-il. "Pour moi, si vous êtes en dehors du top 10 du classement, dans une équipe d'usine, avec quatre ou cinq années d'expérience, c'est un désastre complet. Je peux comprendre qu'une nouvelle marque arrive dans le championnat et ait besoin de temps, mais concernant Aprilia on en sera l'an prochaine à la cinquième année en MotoGP, donc tout résultat en dehors du top 10 n'est pas bon."

Une autre année difficile pourrait être la dernière

Aprilia a fait son retour en MotoGP en 2015, la même année que Suzuki, et force est de constater que le constructeur japonais a connu jusqu'ici un parcours bien plus flatteur que son homologue italien. La marque de Noale n'a en effet toujours pas eu la possibilité de se défaire des concessions qui lui sont accordées sur le plan technique, et éprouve malgré cela toujours des difficultés à se faire une place dans le top 10 sur une base régulière.

Une autre année à végéter dans la seconde partie du tableau amènera donc probablement Espargaró à reconsidérer sa présence dans la catégorie reine, lui qui fêtera ses 30 ans en 2019 et participera à sa huitième saison en MotoGP.

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"J'espère que non, je ne veux pas y penser", se défend-il, tout en admettant ne pas vivre une situation facile à l'heure actuelle. "Mais j'ai besoin d'être ici pour prendre du plaisir. Je suis dans le championnat depuis presque 15 ans, et en MotoGP depuis de nombreuses années également. J'ai presque 30 ans, et je veux prendre du plaisir. Une part importante est de mon ressort, pour faire en sorte qu'Aprilia grandisse, mais si rien ne se produit et que la moto est toujours la même que cette année, alors ce sera difficile de faire une troisième saison comme cela", répétait-il cependant à Motegi, après avoir déjà affirmé à Buriram que ses résultats de 2019 pourraient peser sur la suite à donner à sa carrière.

"Mais j'espère que l'an prochain sera bien mieux et que je n'aurai pas à penser à cela", ajoute-t-il. Fin metteur au point et pilote très impliqué dans sa tâche, l'Espagnol prend très à cœur ses résultats et le projet d'Aprilia, et vit d'autant plus mal la spirale négative dans laquelle l'équipe s'est embarquée cette année. "Je ne peux pas déconnecter quand je rentre chez moi et que je sors d'un mauvais résultat. Pour moi, le plus important dans la vie, c'est d'être heureux."

Avec Jamie Klein

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