Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Espargaró : "La balle est dans le camp des ingénieurs d’Aprilia"

Le pilote Aprilia s’impatiente quelque peu de voir des progrès sur sa moto, et fait tout ce qu’il peut pour compenser les défauts de cette dernière en attendant que les ingénieurs de Noale amènent des évolutions.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaró ne s’en cache pas depuis plusieurs Grands Prix : il attend avec impatience que des changements s’opèrent sur sa RS-GP, qui rencontre encore beaucoup de difficultés et ne progresse pas à la même vitesse que les autres machines du plateau. Au moment d’entamer son Grand Prix à domicile, l’Espagnol ne s’attend pas à des miracles.

Lire aussi :

Il ne cesse pourtant de se donner à 100% sur sa moto, mais cela ne suffit pour l’instant pas à la placer dans le top 10. "J’essaye toujours de donner tout ce que j’ai des EL1 jusqu’aux derniers tours de course, mais cette année ce n’est pas assez", a-t-il déclaré. "C’est très difficile, nous avons besoin de l’aide d’Aprilia. Je sais parfaitement qu’ils travaillent dur, je dois être patient et donner le maximum en attendant que de nouvelles pièces arrivent pour améliorer la moto."

La présence des ingénieurs transalpins lors du Grand Prix d’Italie, il y a deux semaines, était assez observée par le numéro 41, qui ne s’attendait néanmoins pas à un miracle immédiat. "Nous faisons de longues réunions après les séances et les compte-rendus vont à Noale, tous les ingénieurs connaissent parfaitement le problème. Mais entendre les choses de vive voix, dans le box, est parfois bien pour eux. Évidemment, en une semaine ils n’ont rien pu faire", a-t-il commenté.

À l’inverse de son coéquipier, Andrea Iannone, qui se montre calme malgré les problèmes rencontrés, Espargaró s’impatiente et voudrait pouvoir rouler aux avant-postes, où il se sent pouvoir évoluer, mais n’a pas toutes les cartes en main : "Andrea, Bradley [Smith] et moi avons les mêmes problèmes sur les mêmes points, [les ingénieurs] savent donc quelles sont nos demandes. Je roule bien mais je ne suis pas assez rapide pour être aux avant-postes, donc la balle est dans leur camp."

Le Grand Prix de Catalogne n’est pas celui qui a le plus réussi au pilote de 29 ans, puisqu’il y a décroché un résultat blanc ces quatre dernières années. Mais s'il a rarement concrétisé, cela reste l'un de ses meilleurs tracés. "Cela sera mieux [que le Mugello] car je veux que cela soit mieux, mais c’est difficile de le savoir maintenant", a-t-il expliqué. "Logiquement cela ira mieux car c’est l’un des circuits où je suis le plus rapide, mais la moto est la même qu’au Mugello, la même qu’au Mans et cela sera difficile de faire beaucoup mieux, mais je vais essayer de réaliser un week-end parfait et de me rapprocher le plus possible des avant-postes dès le vendredi. Nous verrons en course si nous pourrons nous battre pour le top 10 car s’il fait très chaud il y aura peu de grip, et les autres perdent plus que nous sur ce point."

Lire aussi :

Roulant à domicile, il reste néanmoins motivé à mettre un terme à cette série, et espère ramener un bon résultat à Aprilia, sans pour autant s’attendre à pouvoir faire de grandes choses.

"Pol et moi sommes nés à cinq kilomètres d’ici, donc pour nous c’est vraiment notre piste maison. Je pense que nous pouvons profiter de ce week-end, la météo s’annonce bonne, le circuit sera rempli par le public, donc espérons que nous réaliserons un bon Grand Prix. Je vais essayer de me rapprocher plus des gars de devant car nous avons eu du mal durant cette première partie de saison. J’espère que les ondes positives de mon Grand Prix à domicile aideront un peu."

Il y a quatre ans, il avait pourtant réalisé la pole position au guidon de la Suzuki, mais reproduire ce résultat s'annonce mission impossible, le Catalan étant réaliste : "Si nous placions l’Aprilia en première ou en deuxième ligne cela serait déjà comme faire la pole position. J’avais fait un excellent tour mais je l’avais fait avec les pneus tendres, il ne faut pas l’oublier. Si je terminais dans le top 6 avec l’Aprilia cela serait comme gagner dimanche !" a-t-il conclu en riant.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Rossi de retour après le "choc" et le "contre-coup" du Mugello
Article suivant La F1 doit-elle s'inspirer du MotoGP pour resserrer le plateau ?

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse