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Espargaró juge les relations avec l'équipe essentielles cette année

Le pilote Aprilia a repris la piste trois mois après les derniers essais de pré-saison, l'occasion de renouer des liens avec certains membres de son équipe.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro

Quatre-vingt-quatorze jours après son dernier test, Aleix Espargaró a retrouvé la semaine dernière son ingénieur de piste, Antonio Jiménez, et l'un de ses mécaniciens, Robert Galán, à l'occasion d'une séance d'entraînement en piste, à Barcelone. Une étape importante aux yeux du pilote espagnol, qui estime que les relations qu'il entretient avec son équipe seront fondamentales dans une saison aussi atypique et condensée que celle-ci.

"Les sensations les plus agréables n'avaient rien à voir avec la moto, c'était de sortir de la maison, de passer les grilles et d'être dans la rue. Et de retrouver mon technicien et mon mécanicien, que je n'avais pas vus depuis trois mois. D'enfiler ma combinaison et mon casque, des choses très élémentaires auxquelles je n'avais jamais accordé autant de valeur dans ma vie, mais qui après cette longue quarantaine sont appréciables, et même beaucoup", explique-t-il à Motorsport.com.

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"Personnellement, même s'il n'y avait pas beaucoup de choses à régler sur la moto, je voulais vraiment que mon technicien vienne, profitant du fait qu'il n'habite pas loin du circuit. Je voulais revenir en mode travail, pas en mode jeu, pour me concentrer sur ce que j'avais à faire", poursuit le pilote Aprilia, convaincu qu'il doit entretenir les liens avec son staff technique. "Ce sera une année très difficile, tout est très condensé. Les relations personnelles avec l'équipe seront très importantes, on va passer beaucoup de temps ensemble dans les prochains mois et la vérité c'est que j'ai déjà envie de recommencer."

À son impatience se mêlent toutefois des incertitudes quant aux conditions dans lesquelles se fera la reprise, espérée pour le 19 juillet avec un premier Grand Prix à Jerez : "Le principal problème c'est l'incertitude de ne pas savoir combien de courses on aura, combien de personnes il y aura en moins dans le stand pour travailler, ce que ça fera de courir sans public, ce que sera la vie dans le paddock, qui sera très différente… Mais je suis sûr que l'on va s'adapter rapidement aux changements. On ne pourra pas faire d'erreurs, car il n'y aura pas assez de temps pour se rattraper. Mis à part ça, je pense qu'à la fin de la saison la situation sera plus normale que ce que nous pensons tous maintenant."

Aleix Espargaró

Un choc de retrouver les 300 km/h

Espargaró n'a pas pris part aux entraînements organisés en Andorre depuis la mi-mai, cependant il a repris la piste jeudi dernier sur le circuit qui accueille habituellement le Grand Prix de Catalogne, aux côtés d'autres pilotes professionnels. "Cela faisait très longtemps que je n'étais pas monté sur une moto, en gros depuis le test du Qatar il y a trois mois. Et bien que ce ne soit pas une MotoGP, j'ai pu utiliser une Superstock [une Aprilia RCV 1100, ndlr] qui roule vraiment bien, elle atteint presque les 310 km/h en bout de ligne droite. C'est une moto qui transmet des sensations", explique-t-il.

"Cela fait plus de 25 ans que je roule à moto, depuis mes quatre ans, et je peux vous assurer que [la veille au] soir, j'étais nerveux à l'idée d'en piloter une à nouveau après avoir passé tant de temps confiné chez moi, et je dois avouer que je me suis beaucoup amusé", ajoute Aleix Espargaró.

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Dans l'attente de piloter à nouveau sa RS-GP dans les prochains jours, le pilote espagnol souhaitait retrouver en partie les sensations et les automatismes que procurent les hautes vitesses. "Je me souviens d'autres entraînements avec ces motos, qui sont dérivées des motos de la série, et j'ai toujours eu le sentiment qu'elles n'avaient rien de comparable aux MotoGP. Mais cette fois, la sensation de vitesse a été très grande dans les premiers tours, après avoir passé tant de temps sans rouler. Évidemment, cela ne fait que trois mois et c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, mais la sensation d'être aussi rapide est un peu un choc, surtout dans les premiers tours."

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