Pol Espargaró satisfait du rythme de course, moins sur un tour
L'Espagnol s'est félicité des progrès de KTM sur de longues distances à l'issue des essais de Sepang, même s'il concède que la vitesse sur un tour reste problématique.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
À l'occasion de la reprise des essais officiels du MotoGP, la semaine dernière à Sepang, KTM a pu reprendre son rythme effréné de développement sur la RC16.
Ce n'était d'ailleurs pas vraiment la rentrée du constructeur autrichien, qui avait anticipé avec deux jours d'essais privés un peu plus tôt, rentabilisant ainsi l'absence de limitation dont il fait l'objet, avec Aprilia, en la matière.
Une demi-seconde gagnée en termes de rythme
Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que Pol Espargaró était plutôt satisfait de la tournure des événements au soir de la dernière journée en Malaisie, fort d'un rythme de course solide. "Nous avons essayé d’obtenir un rythme plus rapide", confirme l'Espagnol, ravi des progrès de son équipe tout au long de ces trois jours, sur un circuit réputé peu favorable à la RC16.
"Je pense qu'on a gagné une demi-seconde en rythme, même un peu plus. L'an dernier je crois que j'étais en 2'01"4, 2'01"5 environ, et aujourd'hui même en conditions chaudes je dirais 2'00"4, 2'00"5, donc c'est incroyable, un pas en avant incroyable. Je suis content, mais comme je l’ai dit, ici nos points faibles se voient beaucoup et nous devons progresser."
Satisfait des résultats sur de longues distances, le numéro 44 ne peut à l'inverse que constater l'écart encore très important qui sépare KTM des autres constructeurs sur un tour. Un domaine sur lequel les troupes de Mattighofen mettront l'accent lors des prochains essais au Qatar. "Même si nous avons progressé, nous sommes à plus d’une demi-seconde sur un tour et c’est sur cela que nous devons nous concentrer et travailler le plus, avec peu de carburant et des pneus neufs", poursuit l'ibère.
"On s'est beaucoup amélioré sur le rythme, car on a pu garder le pneu en meilleur état pendant plusieurs tours, même avec le soft, ce qui me rend content. D'un autre côté, on n'est pas assez rapide sur un tour, on est à 1"4, avec le tour parfait on pourrait être à 1"2, plus ou moins, mais ça reste énorme. On voit que les Ducati ne sont pas si loin de notre rythme, seulement deux dixièmes devant, mais ensuite ils mettent un pneu neuf et ils nous reprennent une seconde. Ces huit dixièmes qui sortent de nulle part, c'est ce à quoi on doit penser, et ce qu'on doit essayer de trouver."
Adoucir la RC16
Dotée d'un comportement assez brutal, la RC16 n'est pas sans provoquer quelques problèmes d'adaptation à son coéquipier Johann Zarco, habitué ces deux dernières années au maniement d'une Yamaha plus agile en virage et globalement plus douce.
Le travail conjoint des deux hommes vise cependant à modifier le caractère de la KTM, même si Espargaró avait fini par s'habituer au fonctionnement d'une machine atypique. "Avec l’aide de Johann, qui est un pilote doux ayant roulé sur Yamaha, une moto douce, nous sommes en train de rendre la moto plus pilotable, plus douce et plus facile, mais cela prend du temps et cela n’arrive pas du jour au lendemain", reprend Espargaró. "Les caractéristiques de cette moto sont ce qu’elles sont. Elle a besoin d’un pilote aux avant-postes qui se batte un peu, ce que j’apprécie."
Avec Charlotte Guerdoux et Michaël Duforest
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