Pour Espargaró, Valence sonne la fin du calvaire de 2018
Le pilote Aprilia aborde la dernière manche d'une saison 2018 cauchemardesque. Il entend néanmoins rebondir dès que possible, en début de semaine prochaine, avec la tenue des premiers essais officiels.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
À l'heure de solder les comptes en cette fin d'exercice 2018, le bilan est peu flatteur pour Aleix Espargaró et Aprilia. Bonne dernière du classement des constructeurs, la marque italienne voit s'achever ce week-end une campagne particulièrement difficile où les problèmes techniques sont venus se conjuguer à un manque de performance criant en piste.
Dans ces conditions, le présent exercice a bien vite été délaissé pour essayer de rectifier le tir pour l'an prochain, et les dernières manches disputées ont été utilisées comme autant de terrains d'essais grandeur nature.
Avec un franc succès, puisqu'Espargaró a lutté pour une entrée dans le top 10 aussi bien en Australie, où il a fini neuvième, qu'en Malaisie, où il a dû se contenter de la 11e place.
"Lors des trois dernières courses en Asie, nous avons un peu progressé, c'était la première fois de la saison que je prenais du plaisir à piloter", confirme ainsi l'Espagnol. "Nous avons également récolté beaucoup de données avec une nouvelle moto différente. J'espère finir la dernière course en me battant pour le top 10. Cela ne va pas changer ma position au classement, mais au moins cela me permettrait d'aborder un peu mieux 2019."
Une année à oublier sur le plan sportif
Ces récents bons résultats sont en effet le maigre pain blanc (auxquels on ajoutera une remarquable sixième place obtenue en Aragón) du numéro 41 cette année. Pour le reste, 2018 restera sans doute comme l'année de la contre-performance pour l'ibère, mais aussi des blessures, qu'il s'agisse de lui ou de son frère.
La naissance de son deuxième enfant en début d'année semble ainsi être le seul aspect positif de l'année pour Espargaró, qui a connu par la suite une série de déconvenues. "J'ai eu de la chance d'avoir un enfant cette année, car cela me donne beaucoup d'énergie positive", explique-t-il. "Pour le reste, cela a été une année difficile car je n'ai pas été compétitif. J'ai été très lent cette année, et donc je n'ai pas pu vraiment déconnecter quand je rentrais chez moi, être heureux et détendu. Cela mis à part j'ai eu aussi des blessures, j'ai dû me faire opérer en Allemagne pendant dix jours, et mon frère a également eu des blessures très angoissantes. Sous tous les aspects cela a été difficile, hormis sur le plan familial."
L'Espagnol espère donc que 2019 sera l'année de la résurgence pour les troupes de Noale, avec les arrivées d'Andrea Iannone et de Bradley Smith, respectivement comme pilote titulaire et pilote essayeur.
Au niveau technique, Espargaró espère surtout que l'an prochain lui permettra de toucher une RS-GP qui fasse davantage corps avec lui. "Il ne s'agit pas du pilote ou de la moto, c'est un mix", reprend-il. "Lorsque le pilote et la moto sont sur la même longueur d'ondes, comme c'est le cas cette année de Marc, cela se voit : quand il bouge sur la moto, lorsqu'il accélère, son corps, et l'équilibre et toutes ces choses, vous pouvez voir qu'ils ne font qu'un."
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