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Etre en difficulté? Une nouvelle expérience pour Marc Márquez

Double Champion du Monde en titre, Marc Márquez vit ce qui est à ce jour sa saison la plus difficile en MotoGP... et de loin!

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Red Bull Content Pool

Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team

En difficulté avec sa machine dès l'entame de la saison, le pilote Honda a longuement tenté de dompter la RC213V version 2015, cherchant à retrouver les sensations essentielles à ses performances. En vain. Et c'est finalement en revenant à la version précédente de son châssis qu'il a redonné de l'élan à sa saison.

Ce moment de creux a toutefois laissé des traces. Lui qui a tout écrasé à son arrivée en catégorie reine, qui a été jusqu'à remporter les dix premiers Grands Prix de la saison passée (!), il a vu son rendement s'effondrer :

 

 

Victoires

Podiums

Pole positions

Points

2013/2014

52,8%

83,3%

61,1%

19,3 / GP

2015

27,3%

54,5%

45,5%

14,5 / GP

 

"Pendant l'intersaison je me suis montré très rapide, j'étais content de la moto... mais on n'était qu'en Malaisie! Quand on a commencé à rouler ailleurs, au Qatar d'abord, j'ai eu des doutes," explique-t-il sur le site officiel du MotoGP. "J'en ai eu aussi en Argentine, ceci dit je me suis battu pour la victoire. Puis quand on est arrivé en Europe, c'est là que j'ai dit : "Ok, on doit changer quelque chose". On a commencé à travailler avec Honda, pour essayer de régler le problème."

"L'un des moments les plus difficiles, ça a été Montmeló," précise le pilote espagnol. "Ca a été la dernière course, celle où j'ai dit "Maintenant il est temps : on revient au châssis 2014, à l'échappement 2014 et d'autres choses." Ces changements ont été opérés dès les essais menés au lendemain du Grand Prix de Catalogne et immédiatement validés pour débuter en course sur la manche suivante, aux Pays-Bas. "Depuis, tout s'est beaucoup mieux passé," reconnaît Marc Márquez, qui a pu enchaîner deux victoires et deux deuxièmes places et récupérer 17 points sur le leader du Championnat du Monde.

Un Championnat sur lequel il dit cependant ne plus miser, conscient que la tournure prise par cette saison ne joue pas en sa faveur : s'il voulait revenir dans la course, il lui faudrait en effet combler un lourd déficit non pas sur un, mais sur deux pilotes parmi les meilleurs au monde, deux pilotes qui font monter les enchères à force d'émulation positive au sein de leur équipe commune.

"Ne pas répéter les mêmes erreurs"

Ne pas jouer le titre, voilà une expérience inédite pour Márquez. Doublement - et donc, systématiquement - titré en MotoGP, il affiche également un palmarès plus qu'élogieux en petites cylindrées. Depuis son premier sacre en 2010, en 125cc, il a toujours été en lutte pour les lauriers, ne connaissant qu'un seul échec : celui de 2011. Alors en bagarre contre Stefan Bradl en Moto2, il s'est vu contraint de renoncer au dernier Grand Prix à cause de problèmes aux yeux et a, de cette manière, permis le couronnement de l'Allemand.

S'il était depuis lors invaincu et avait été capable de prouesses sans nécessiter de temps d'adaptation au MotoGP, Márquez expérimente cette année des difficultés qu'il ne connaissait pas. "Les gens attendent beaucoup de moi, mais il ne faut pas oublier que je n'ai que 22 ans et que ce n'est que ma troisième année en MotoGP. Je n'avais pas cette expérience," souligne-t-il. "J'ai appris beaucoup de choses. C'est une expérience pour l'avenir, [il faudra] bien comprendre ce qui s'est passé et ne pas répéter les mêmes erreurs."

Loin de se démoraliser, le pilote espagnol place cette expérience parmi d'autres, plus heureuses, dans son parcours de pilote - parcours qui l'a déjà mené à des statistiques impressionnantes au regard des grands Champions qui l'ont précédé puisqu'il est le neuvième pilote le plus victorieux de tous les temps, toutes catégories confondues. Et on le croit aisément lorsqu'il affirme que sa philosophie de carrière tient en quelques mots : "No pain no gain. Cela signifie que si tu veux quelque chose, tu dois souffrir pour l'obtenir."

 

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