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Il y a un an : Fabio Quartararo, héros national

Le 24 octobre 2021, Fabio Quartararo remportait le titre MotoGP. Jamais un pilote Français n'avait obtenu les lauriers dans la catégorie reine des Grands Prix moto.

Il y a un an jour pour jour, Fabio Quartararo devenait Champion du monde pour la première fois. Une consécration pour le pilote niçois de 22 ans, qui s'apprêtait à terminer sa troisième saison dans la catégorie MotoGP, mais aussi une délivrance pour la France, septième nation à s'inscrire au palmarès parmi l'élite.

Le championnat se trouvait alors à Misano pour un deuxième Grand Prix sur place, celui d'Émilie-Romagne. Dans une saison encore marquée par les difficultés de déplacement engendrées par le COVID-19, le programme avait été boosté par quelques circuits organisant ainsi non pas un Grand Prix, mais deux.

Pecco Bagnaia, qui avait ouvert son compteur de victoires un mois et demi plus tôt, avait remporté la première course disputée sur place et se présentait donc en favori pour ce second rendez-vous sur ses terres. En ce 24 octobre, il était le dernier à pouvoir priver le Français du Graal, cependant ses 52 points de retard à trois manches de la fin le contraignaient à la perfection.

Il s'y est employé en dominant à nouveau les qualifications (il allait décrocher cinq pole positions durant cette période de la saison) alors que Quartararo obtenait son plus mauvais résultat en se plaçant 15e sur la grille de départ. Puis le pilote Ducati s'est envolé au départ de la course et il allait se maintenir en tête durant 22 tours...

C'est à cinq boucles de l'arrivée que tout a basculé, lorsque la Desmosedici numéro 63 a glissé dans le virage 15, celui qui avait déjà piégé Jack Miller en début d'épreuve. Tous deux avaient fait le choix d'un pneu avant dur, une décision risquée mais assumée par Bagnaia alors que la gomme medium, pourtant privilégiée par le reste du plateau, ne lui avait pas donné les sensations escomptées. Malgré la frustration de son mentor, Valentino Rossi, qui avait tout tenté pour le convaincre de prendre l'autre option, le pilote italien rendait les armes sans amertume, saluant comme l'ensemble du plateau le sacre amplement mérité d'un Fabio Quartararo dominateur sur cette saison.

Le Français, qui s'était déjà battu pour le titre en 2020 mais s'était effondré en fin de championnat, s'était cette fois montré sous un autre jour, solide et constant quelles que soient les circonstances, capable d'assurer de bons points même lors des épreuves les plus compliquées pour lui. Qu'il s'agisse d'un arm-pump, d'une combinaison ouverte en pleine course ou de difficultés avec ses pneus, le pilote Yamaha s'est joué de toutes les difficultés, s'affirmant comme le seul à pouvoir faire briller la M1.

Course après course, il avait confirmé son statut de leader du championnat en glanant cinq victoires sur un total de dix podiums en l'espace de 15 Grands Prix, jusqu'à obtenir cette première balle de match. L'essai a donc été transformé au premier coup. Lorsque Bagnaia est tombé, Quartararo a mathématiquement été assuré du titre, sans même avoir besoin de rallier l'arrivée pour empocher les points de sa quatrième place, alors que le podium lui a été arraché par Enea Bastianini en tout fin d'épreuve.

C'est en larmes qu'il en a terminé, puis qu'il a bouclé son tour d'honneur devant le public italien avant de se lancer dans un festival de célébrations à la hauteur de l'événement. "Ça n'est pas la manière dont je voulais gagner, avec une chute de Pecco, mais on a réussi à vraiment faire une super année, avec beaucoup de victoires et de podiums, de super résultats", se réjouissait-il au moment de rapporter le titre à Yamaha, six ans après le dernier obtenu par Jorge Lorenzo.

Le pilote niçois ouvrait ce jour-là un chapitre nouveau pour le sport moto en France, en devenant le premier représentant tricolore sacré Champion du monde dans la catégorie reine des Grands Prix, 72 ans après la création du championnat, et le septième toutes catégories confondues après les sacres de Johann Zarco (le seul à compter deux titres), Mike Di Meglio, Arnaud Vincent, Olivier Jacque, Christian Sarron et Jean-Louis Tournadre. Déjà devenu l'année précédente le quatrième Français à gagner en 500cc/MotoGP, il est aujourd'hui encore le seul à compter plus d'une victoire (il en a 11 à ce jour) et il est également à la tête du plus grand nombre de podiums et de pole positions.

Et un an après ce couronnement, il reste en lice pour un deuxième titre, ayant répondu avec panache à la première balle de match de Bagnaia hier, en Malaisie. Affaire à suivre...

Lire aussi :

Fabio Quartararo le jour de son sacre, au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2021

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