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Quartararo et Mir ne veulent pas d'un calendrier plus long

Plusieurs pilotes du MotoGP ne sont pas favorables à une augmentation du nombre de courses en MotoGP, par crainte de rouler dans de mauvaises conditions ou de vivre des saisons trop éprouvantes.

Le vainqueur Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing, le 3ᵉ Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Le vainqueur Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing, le 3ᵉ Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Dorna

Malgré les multiples changements apportés au calendrier du MotoGP en raison de la pandémie de COVID-19, un total de 19 Grands Prix reste au programme cette saison, égalant ainsi le nombre le plus élevé de courses dans une seule année. Et si le coronavirus a freiné les ambitions du championnat, qui désirait augmenter progressivement le nombre de dates pour en atteindre 22 la saison prochaine, plusieurs nouveaux rendez-vous devraient faire leur apparition dans les années à venir, sur de nouveaux marchés.

Le déplacement au Brésil, annoncé il y a deux ans en vue d'une arrivée en 2022, ne devrait pas se concrétiser puisque le projet de construction du circuit de Rio a été abandonné, mais deux autres épreuves devraient intégrer le calendrier 2022 : le GP de Finlande sur le KymiRing, initialement prévu pour 2020 mais annulé deux années de suite en raison de la pandémie, et le tout premier GP d'Indonésie à Mandalika, qui pourrait aussi accueillir un test dès cette année. La Hongrie doit de son côté faire son arrivée en 2023, sur un nouveau circuit dans la province de Debrecen.

Face à ces multiples projets, Fabio Quartararo s'inquiète d'un calendrier qui pourrait dépasser 20 dates et serait susceptible d'allonger la durée de la saison. La Formule 1 a prévu un record de 23 Grands Prix cette année mais le Français estime qu'il serait difficile d'atteindre un tel nombre en MotoGP, au risque de faire rouler les pilotes dans des conditions climatiques inadaptées même si les championnats ont l'habitude de quitter l'Europe pour l'entame et la fin de leurs saisons.

"Si on regarde la Formule 1, ils ont plus de courses mais je pense que ce n'est pas le même problème pour eux", explique Quartararo. "Je me souviens qu'en 2020 à Valence, il faisait très froid et on était déjà mi-novembre, or si on chute à moto, c'est un peu différent. Les 27 tours étaient déjà difficiles pour garder les pneus chauds."

"Je ne sais pas comment on pourrait étendre [le calendrier]. Une ou deux fois par an, on se rend à un nouvel endroit, mais j'espère qu'ils en enlèveront. Si on va dans des pays chauds, des améliorations sont possibles mais je ne pense pas qu'il faille une expansion, parce que ce n'est pas très bien de rouler avant mars et après mi-novembre. Ce n'est pas facile mais la Dorna, l'IRTA et tout le monde travaillent bien."

De fortes sollicitations pour les pilotes et les équipes

Joan Mir partage l'opinion du leader du championnat et met en garde contre un calendrier trop exigeant pour les pilotes mais aussi pour tout le personnel qui doit se déplacer sur les pistes. "Je suis assez d'accord avec Fabio sur ce sujet", estime le Champion du monde en titre. "Je pense que les conditions peuvent devenir critiques sur une MotoGP. La Formule 1 fait plus de courses mais je ne vois pas trop d'endroit où en ajouter. Ça ne me gêne pas de faire des courses en plus parce que c'est ce que j'aime, mais je pense que le nombre que l'on a est bon. C'est assez normal."

"Plus [de Grands Prix], ça serait dur, non seulement pour les pilotes, mais aussi pour les gens qui travaillent en MotoGP, ça fait plus de temps loin de leur famille et de chez eux. On veut rester de nombreuses années, pas seulement quelques-unes, donc il faut bien gérer la situation !"

Même son de cloche du côté de Pecco Bagnaia. "C'est notre travail donc nous nous entraînons beaucoup pour être prêts pour toutes ces courses, mais si nous en avons plus à l'avenir, alors ce sera très difficile. Pas seulement pour moi, mais aussi pour les équipes qui doivent à chaque fois se déplacer dans toute l'Europe ou hors de l’Europe", souligne le pilote Ducati. "Ce sera plus difficile pour eux que pour nous, car notre travail est de nous entraîner tous les jours pour être au plus haut niveau possible, afin de pouvoir être prêts pour plus de courses [mais] pour les équipes, pour le moment je ne sais pas. Et il y aussi du stress : sur le plan physique, piloter une MotoGP n'est pas si facile, on est très fatigué après une course de MotoGP, alors peut-être qu'à l'avenir nous devrons nous entraîner un peu plus s'ils ajoutent des courses."

Cette fatigue pourrait être accentuée par des motos toujours plus physiques mais Maverick Viñales, qui fait partie des pilotes à n'avoir jamais été touchés par l'arm-pump se montre plus ouvert que ses rivaux à une augmentation du nombre de courses, à condition d'aménager les tests de pré-saison en conséquence.

"Je pense que c'est toujours bien de se rendre dans de nouveaux lieux, avec de nouveaux supporters", précise l'Espagnol. "J'aime beaucoup courir. Il faudrait peut-être réduire le nombre de journées d'essais et commencer les courses plus tôt. Mais j'adore courir, je pourrais rouler toute l'année. Je n'ai pas de problème physiquement. Comme Fabio l'a dit, [les dirigeants du championnat] font un bon travail. On découvre de nouveaux lieux et on fait grandir le MotoGP donc c'est le plus important."

Avec Chloé Millois

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