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Fabio Quartararo : "Je sais où est le problème et on s'y attaque"

Bien que leader des premiers essais tchèques, Fabio Quartararo a déploré "une journée difficile", sur une piste de Brno manquant grandement de grip au point de provoquer quelques réactions étranges des machines.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Concentré sur le rythme de course durant la majeure partie de cette première journée à Brno, Fabio Quartararo est allé chercher le meilleur temps dans son ultime tour lancé, en EL2. De quoi se mettre à l'abri pour le moment en vue des qualifications, même si une troisième séance demain matin donnera à tous une ultime opportunité de faire bouger les lignes du top 10 salvateur.

Mais en dépit de son meilleur temps, c'est un Fabio Quartararo mitigé qui a dressé le bilan de cette journée avec les médias, réunis en visioconférence. Pointant des difficultés, déjà identifiées, le leader du championnat a rappelé que le terrain de jeu a bel et bien changé : après ses deux victoires sur la piste amie qu'est Jerez, Brno pose un challenge différent, avec notamment un bitume posé il y a 12 ans, dont l'état aujourd'hui a recueilli des critiques quasi-unanimes, et qui tend à gommer quelque peu le point fort de la Yamaha.

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Comment s'est passée cette journée ?

Ça a été un peu difficile. On sait qu'on est rapides sur un tour,  mais sur le rythme ça s'est avéré beaucoup plus difficile. On travaille dur pour trouver une solution parce que je ne suis pas très content aujourd'hui. Il est très important de rester concentré. Aujourd'hui je pense que Franco [Morbidelli] était le plus rapide, mais je suis très proche de lui et c'est très important. Ce qui est positif c'est qu'on sait qu'on est très rapides sur un tour. J'ai fait beaucoup d'erreurs dans mon tour rapide des EL2,  qui font que je ne m'attendais vraiment pas à être aussi rapide. Je suis donc content de ce temps mais il faut qu'on travaille sur notre rythme de course.

Tu as semblé irrité parfois : quel était le problème ? Est-ce que ça venait du fait que la moto bougeait beaucoup en sortie de virage ?

Quand je suis rentré au stand, la première chose que j'ai dite à l'équipe c'est que je me sentais très bien mais que le seul problème était la constance du pneu, qui était très mauvaise. On sait où est le problème, et c'est vraiment positif parce que sinon on peut parfois être un peu perdu. Je sais où est le problème et on s'y attaque.

Le problème dont tu parles est-il en rapport avec le traditionnel manque de traction des Yamaha quand le grip est faible ou bien s'agit-il de quelque chose de nouveau ?

Quand le bitume n'a pas beaucoup de grip, c'est un problème pour nous. On sait que les Ducati font leurs chronos avec leur puissance quand les pilotes redressent la moto. Pour nous, c'est beaucoup plus difficile : quand il y a du grip et que ça ne patine pas, on a une bonne vitesse en virage, mais ça patinait beaucoup en fait, même si c'était beaucoup mieux avec le nouveau pneu Michelin. Mais, comme je l'ai dit, je veux continuer à travailler avec l'équipe et trouver une solution parce que c'est un peu étrange. Il faut dire aussi que les conditions s'améliorent continuellement, parce qu'il a beaucoup plu avant qu'on vienne ici et la piste n'était donc pas très bonne. On va travailler là-dessus et on pense déjà à des solutions avec l'équipe.

On a vu que ton équipe travaillait pas mal sur l'arrière de la moto : as-tu essayé le holeshot device sur l’ensemble du tour aujourd'hui ?

Franchement, j'ai essayé mais c'est trop difficile ! Ça n'est pas le même système que sur les Ducati. J'ai essayé, à chaque fois que je prends la piste je me dis 'allez, sur ce run j'essaye un tour', mais c'est vraiment difficile de l'utiliser au moment parfait, de savoir quand il faut l'utiliser, alors pour le moment je ne l'utilise qu'au départ.

Que t'est-il arrivé dans le virage 3 pendant les EL2 ?

J'ai perdu l'avant et je me suis rattrapé avec l'arrière, c'était un peu étrange. Quand on fait un changement et que dès le premier tour on sait que ça n'est pas très bon, c'est difficile à admettre. Mais j'ai vraiment essayé de trouver exactement ce qui n'allait pas et je pense qu'on progresse pas à pas.

Yamaha est en tête ici aussi, alors qu'on attendait plus des Ducati. Es-tu surpris ou bien considères-tu que c'est juste le premier jour ?

Les deux. Je suis surpris, mais ce n'est que le premier jour, donc ça n'est pas vraiment important. On sait tous que la piste est totalement différente de celle de Jerez, il faut donc s'adapter. Mais, franchement, les Ducati sont toujours très rapides ici et je crois que Dovi essaye toujours beaucoup de choses sur sa moto, alors je pense qu'il sera là en EL3 et EL4 et en course aussi. Petrucci et Miller aussi seront dans le coup. J'en profite pour souhaiter un bon rétablissement à Bagnaia, qui est tombé ce matin. En tout cas, il est clair que les pilotes Ducati seront là dimanche.

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As-tu eu un souci de cartographie aujourd'hui ?

Je ne l'ai peut-être pas utilisée de la bonne manière, mais je ne dirais pas qu'il s'agissait d'un souci. Par contre, pour moi c'est la première fois que les pneus réagissent de la sorte et c'était donc un peu étrange avec la cartographie. Ce n'était donc peut-être pas un souci, mais plutôt moi qui ne l'ai pas utilisée au bon moment. C'était donc plutôt une erreur de ma part.

À Jerez on a entendu Viñales et Rossi dire que tu stoppes très bien la moto quand elle est droite. Comment tu fais ça ?

En freinant plus avec le doigt ! [rires] Freiner en étant droit a toujours été un de mes points forts, du Moto3 au MotoGP. [...] Ceci dit, ici c'est la première fois qu'on manque d'un peu de contact entre le sol et la roue arrière. Ça n'est pas qu'elle se soulève, mais elle semble flotter sur la piste et puis il y a aussi des bosses au freinage, des côtes qui font que la moto n'est pas très stable. Cette partie-là nous manque un peu sur cette piste mais c'était pareil l'année dernière, c'est plutôt normal sur cette piste.

Tu as 10 km/h de moins que les Ducati, mais l'accélération est sans doute encore plus problématique que la vitesse de pointe. Comment te sens-tu par rapport aux Ducati ou aux Honda ?

On sait que l'accélération n'est pas notre point fort, mais il faut qu'on s'adapte. En arrivant ici, avec l'équipe on a listé ce que seraient nos points forts et ceux avec lesquels on serait plus en difficulté. Le positif, on le connaît : notre moto tourne très bien, même si on manque d'un peu de grip pour vraiment bien en tirer profit. Après, on sait que la longue ligne droite et l'accélération de la seconde à la cinquième ne sont pas nos plus grandes qualités. Il faut donc qu'on s'adapte. Je pense que l'Autriche aussi sera une course difficile pour nous, mais on sait qu'après ces trois courses il y en aura d'autres qui seront vraiment positives pour nous.

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