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Les pilotes Yamaha peuvent tout changer sur leur moto, sauf sa couleur

Ramon Forcada, ingénieur de piste de Maverick Viñales, défend la politique de Yamaha pour satisfaire ses pilotes officiels, après une saison 2017 pourtant marquée par la confusion.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, et Ramon Forcada
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, et Ramon Forcada
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Ramon Forcada, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Ramon Forcada et son staff ont bouclé une première saison délicate aux côtés de Maverick Viñales, remplaçant de Jorge Lorenzo chez Yamaha depuis désormais un an. Les attentes générées par la domination du jeune Espagnol pendant l'intersaison puis les deux premiers Grands Prix ont donné suite à une campagne irrégulière, à mettre sur le compte de l'extrême sensibilité de la M1 aux changements de conditions.

Les difficultés de Maverick Viñales ont trouvé écho dans celles de Valentino Rossi, en délicatesse avec cette moto dès son premier test en novembre 2016. La Yamaha a ainsi connu une baisse de rendement, souvent inexplicable, qui a fini par profiter à Honda et Ducati, aux prises pour la conquête des titres.

Pour autant, aucun des deux pilotes n'a porté de critiques à l'encontre de son constructeur, qui a multiplié les efforts pour essayer de les contenter et a tenté par tous les moyens de remédier à ses problèmes.

"Avec Yamaha, à l'exception de la couleur de la moto, qui est choisie par le sponsor, le pilote peut tout changer", pointe Ramon Forcada dans une interview à Motorsport.com. "La seule chose qui lui est imposée concerne les questions de sécurité. Pour donner un exemple, si l'un d'eux nous demandait de rouler avec une roue dégonflée, ce ne serait pas autorisé."

Selon le technicien, l'un des plus expérimentés du plateau MotoGP, la stratégie de Yamaha est la bonne : "La politique veut que chaque fois que Yamaha tente d'aider un pilote avec une nouvelle pièce, l'autre pilote est aussi autorisé à l'essayer."

Une Yamaha "très capricieuse" en 2017

Au cours des 18 manches de la saison, Rossi et Viñales ont disposé de quatre versions différentes du châssis, allant jusqu'à utiliser celui de 2016 pour la dernière course, à Valence. "Nous avons commencé là-bas à travailler pour l'année qui vient, avec le châssis de 2016. Cela allait très bien au warm-up, mais la course a encore une fois été un désastre, si bien qu'en cherchant des réponses nous créons encore plus de confusion", constate l'ingénieur de Viñales.

À tout ceci se sont ajoutées les très nombreuses pièces testées et finalement écartées. Maverick Viñales s'est d'ailleurs régulièrement plaint du nombre de pièces devant être évaluées. "Un pilote officiel doit gagner des courses, mais aussi faire évoluer la moto", rappelle Ramon Forcada. "La quantité de choses que doivent essayer les équipes officielles est dingue. D'ailleurs, il y a sûrement plus de pièces écartées qu'utilisées, mais cela ne se voit pas."

Cette Yamaha 2017, tant décriée, a semblé réagir au moindre léger changement, qu'il soit le fruit de la météo ou de la gomme déposée sur la piste pendant la course Moto2, donnant lieu à une irrégularité et une imprévisibilité complexes à décrypter pour l'équipe.

"La moto avec laquelle nous avons eu tant de mal à Jerez est la même que celle avec laquelle nous avons gagné au Qatar, en Argentine et au Mans", indique Ramon Forcada, en se référant au châssis alors utilisé. "Le pire a été de ne pas identifier le problème. La moto qui était si compétitive au Qatar et en Argentine, nous l'avons réessayée pendant le test de Brno et elle n'était plus si bien. Disons que la Yamaha de l'année dernière était très capricieuse, et cela n'est pas très habituel pour ce constructeur."

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