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Le forfait de Miguel Oliveira a "renforcé la colère" de RNF

C'est après avoir appris que Miguel Oliveira devait renoncer au GP d'Argentine que RNF est monté au créneau pour demander des sanctions plus fortes dans les accrochages en MotoGP. Le patron de l'équipe, Razlan Razali, demande plus de sérieux aux commissaires.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Miguel Oliveira, RNF MotoGP Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Des quatre pilotes absents pour blessure au GP d'Argentine, tous ne sont pas touchés dans leur chair au même degré. La convalescence sera longue pour Pol Espargaró, qui souffre de fractures à la mâchoire et aux vertèbres, tandis que les trois autres espèrent être de retour dès le GP des Amériques. C'est le cas d'Enea Bastianini, dont l'omoplate droite est fracturée, de Marc Márquez, blessé à la main droite, et de Miguel Oliveira, qui a fait les frais de l'accrochage provoqué par le pilote Honda à Portimão.

Le Portugais est le seul de ces quatre blessés à ne pas avoir subi de fracture mais il a été touché au niveau des tendons de la jambe droite, l'empêchant de marcher correctement et donc de piloter sa moto. Déjà plus que déçu du dénouement du GP du Portugal pour son pilote, Razlan Razali a vécu une nouvelle désillusion avec ce forfait.

"Lundi, alors que nous nous rendions à Lisbonne pour prendre un vol pour Buenos Aires, Paolo Oliveira nous a appelés pour nous avertir que, malheureusement, après le check-up passé par Miguel avec ses médecins, il a été déclaré inapte parce qu'il y avait pas mal de dégâts, et ça a été un nouveau coup de poing dans le visage si on peut le dire comme ça", a confié le patron de l'équipe RNF dans le podcast du MotoGP.

"Une nouvelle déception, frustration. Nous sommes désolés pour Miguel. Quand on revoit les images, [on se rend compte que] ça a été un gros choc. Dimanche, peut-être à cause de l'adrénaline, lui-même voulait essayer d'être apte pour [le Grand Prix suivant]."

Privé des gros points que Miguel Oliveira pouvait inscrire à Portimão mais aussi de son pilote pour au moins le GP d'Argentine, RNF a alors décidé de communiquer par voie officielle pour faire part de son mécontentement du double long-lap infligé à Marc Márquez, et réclamer des sanctions plus lourdes après de tels incidents. Face aux conséquences subies par l'équipe, Razlan Razali tenait à ce que cette opinion soit exprimée formellement.

"Quand nous avons reçu cette nouvelle quant au fait qu'il est inapte, cela a renforcé notre colère, et c'est la raison pour laquelle nous avons eu besoin de sortir ce communiqué parce que je pense que ce type de pilotage imprudent ou ce type d’action doit être géré plus sérieusement."

Depuis le week-end dernier, certains pilotes ont réclamé des sanctions plus fortes et l'ensemble du plateau a surtout demandé une concertation pour établir plus clairement le barème de sanction et notamment son application. Razlan Razali s'étonne que les commissaires de course n'aient pas d'eux-même pris cette initiative.

"Nous avons contacté les gens de la FIM, pas nécessairement les commissaires. J'ai eu le sentiment qu'avec tout ce qui s'est passé, il y aurait eu plus de proactivité de la part des commissaires pour se réunir avec toutes les parties prenantes et discuter de tout ce qui doit l'être. Ça ne peut pas continuer comme ça pour toujours. Dans le MotoGP moderne, où les motos sont plus rapides, [avec] l'aérodynamique… Les pistes restent les mêmes, tout le monde est plus rapide. Les courses MotoGP, on le sait tous, sont folles – d'une bonne façon ! Cette gérance du MotoGP doit être discutée de façon plus approfondie, et affinée. Et [il doit y avoir] de la transparence : parlez à tout le monde, au lieu d'avoir ces réunions secrètes." 

Chute de Miguel Oliveira, RNF MotoGP Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Márquez et Miguel Oliveira après leur accrochage

"Je crois que les commissaires doivent s'asseoir [autour d'une table] et s'engager avec les pilotes, les équipes et les parties prenantes, et s'attaquer à cela, et non le mettre sous le tapis et [se dire qu'on] verra ce qui se passe la prochaine fois", a résumé le Malaisien.

Au fond de l'affaire s'est en plus ajouté un débat sur la forme. La décision initiale annonçait une pénalité à respecter au GP d'Argentine, pour lequel Márquez est lui aussi forfait, et la FIM a voulu corriger le tir en annonçant que la sanction serait à purger à la prochaine course de l'Espagnol, où qu'elle soit. Honda a fait appel de cette décision et le verdict de la Cour se fait encore attendre, mais Razali perçoit également une défaillance dans cette séquence d'événements : "Ce qu'ont fait les commissaires dimanche parle de lui-même, et c'est la raison pour laquelle ils se trouvent dans cette situation. Si seulement ça avait été formulé correctement…"

"Je pense que nous avons beaucoup de données et d'incidents du passé dont nous pouvons tous tirer des enseignements", a-t-il précisé. "Pour Honda et Marc, tout est lié à la formulation [du lieu pour la pénalité], et ils ont bien sûr le droit de le contester. Nous allons maintenant vers un nouveau processus d'appel et à la Cour d'appel du MotoGP… Quand cela va-t-il s'arrêter ? Ça ne va clairement pas s'améliorer pour la suite, car ils s'occupent de la situation. […] Mais que va-t-il se passer ensuite ?"

Malgré la déception, les dernières nouvelles sont encourageantes du côté de Miguel Oliveira et après s'être entretenu avec lui, Razlan Razali a bon espoir de le revoir sur l'Aprilia dans deux semaines à Austin. "On s'est envoyé des messages ce matin", a-t-il précisé au site officiel du MotoGP. "Il nous manque et on lui manque. Il est très déçu de ne pas être ici ce week-end et très motivé à l'idée de revenir à Austin. Il nous regarde et je pense que c'est positif. Il a vraiment très envie de revenir à la prochaine manche."

"Il veut évidemment faire son retour le plus tôt possible", a ajouté Razali. "La prochaine opportunité est Austin. Nous verrons. Même s'il est en mesure de piloter à Austin, je ne pense pas qu'il sera remis à 100%, mais il essaiera. Nous lui avons dit que sa santé était la priorité. Nous ne voulons pas voir un autre incident à la Marc Marquez. C'est important, alors nous allons simplement attendre."

Avec Léna Buffa

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