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Entre franchise et efforts, la méthode KTM selon Espargaró

Auteur d'un très bon début de saison, l'Espagnol explique que les méthodes de management du constructeur autrichien incite ses pilotes à toujours plus se dépasser.

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

Alors que beaucoup pensaient le voir perdre le fil face à Johann Zarco en ce début de saison, force est de constater que Pol Espargaró a donné tort à ses détracteurs sur les deux premières courses de l'année. Douzième lors de la manche inaugurale au Qatar, l'Espagnol a fait encore mieux en Argentine, en signant le premier top 10 de KTM sur cette campagne 2019. Une belle revanche pour celui qui avait manqué quatre manches sur blessure l'an passé.

Beirer, le meneur de troupes

Conscient du bon travail qu'il réalise, Espargaró n'oublie pas pour autant de saluer les méthodes de management du patron de l'équipe autrichienne, Pit Beirer, prompt à cornaquer ses troupes. Une attitude qui porte ses fruits aujourd'hui et qui témoigne d'une véritable hargne selon le numéro 44.

"Tout le monde veut [obtenir] de bons résultats, et Pit est le chef", explique-t-il. "Le chef d'un constructeur doit être dur avec ses employés car c'est une grande entreprise, et il est le premier à vouloir gagner. Parfois, j'aime ce style, celui où le mec vient et te dit la vérité, même si parfois c'est un peu trop. Il fait tout ce qu'il peut pour nous faire travailler plus et mieux. Il nous pousse à la limite pour voir comment nous sommes."

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"L'année dernière a été difficile pour moi à cause des chutes et tout, mais faites-moi confiance, je me donne à 100%, et je l'ai fait depuis la première fois que je suis monté sur la moto, il y a deux ans. On a maintenant de bons pilotes dans l'équipe, je continue d'attaquer pour montrer que je suis en bonne forme. Je n'ai pas besoin d'excuses de Pit car c'est une grande entreprise et on doit tous attaquer, il est le boss et il nous pousse d'une bonne manière."

Pour l'instant, c'est donc bien Espargaró qui tient le haut du pavé face à Zarco chez KTM. Il est vrai que l'Ibère fait partie du projet depuis ses prémices, en 2017, ce qui constitue un avantage de poids en termes d'expérience et de connaissances de la RC16.

Parcours communs

Zarco peut en effet en témoigner : le passage d'une Yamaha à une KTM requiert une adaptation de tous les instants, à plus forte raison si l'on considère que la machine autrichienne est en perpétuelle évolution. Mais même s'il est passé lui aussi par là il y a deux ans (il a roulé pour le compte de Tech3 de 2014 à 2016), Espargaró se garde bien de formuler des conseils au Français, qui doit s'acclimater à une moto bien plus rétive et physique que ne pouvait l'être la M1.

"Je sais que Johann est un très bon pilote, très talentueux, et il est plus calme que moi !" reprend le numéro 44, assurant que Beirer réserve le même traitement à son coéquipier tricolore. "Je ne peux pas lui donner de conseils, car je pense qu'il va mieux gérer ça que moi ! Ce que Pit faisait avec Bradley [Smith] et moi l'an dernier, il le fait avec Johann cette année. Mais je le répète, ce que dit Pit, il le dit pour nous rendre meilleurs, on ne doit pas le prendre autrement."

Reste à savoir quand les deux hommes auront la possibilité d'intégrer le top 10 sur une base durable. Les écarts s'étant encore resserrés cette année, la progression des machines autrichiennes, même importante, reste en partie éludée par un peloton qui se tient dans un mouchoir de poche. D'où une certaine frustration, qu'Espargaró juge sans doute plus importante pour son voisin de garage, qui s'était habitué ces deux dernières saisons à jouer les têtes d'affiche.

"Johann a maintenant une moto bien meilleure que ce qu'on avait au début, et je suis content de cela, mais ça n'est pas assez bon pour son niveau et pour être aux positions où il était par le passé", reprend-il.

"Parfois, on doit se dire que les gars qui se battent devant, oui ils sont extrêmement bons, mais peut-être pas autant que certains gars en fond de grille qui n'ont pas l'aide de la moto. On est dans cette équipe depuis le début, on savait que la moto était nouvelle et qu'il faudrait beaucoup travailler pour arriver au top, mais on le fait, et si on regarde les résultats, on est bien plus proches qu'au Qatar la première année. Si l'on continue comme ça, on sera vite au top."

Avec Michaël Duforest

 

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