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Franco Morbidelli se prépare pour la "zone Suzuki"

Bien placé sur la grille de départ, Franco Morbidelli pense plus à la lutte qu'il mène pour la deuxième place du championnat qu'à ses chances de victoire, très difficiles à définir à la veille d'une course inédite pour le MotoGP.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Les quatre petits points d'avance dont il dispose sur Álex Rins au championnat ne lui laisse pas vraiment l'opportunité de se détendre, mais Franco Morbidelli a pris un premier avantage sur son opposant le plus proche dans la lutte pour le titre de vice-Champion du monde en se classant deuxième des qualifications, alors que le pilote Suzuki s'élancera de la dixième place. Quant aux autres adversaires à qui il doit prêter attention, ils se trouvent tous derrière lui également, le plus proche étant Fabio Quartararo, cinquième sur la grille et contraint à l'exploit pour battre son coéquipier compte tenu de son déficit de 17 points.

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"Demain, ce sera une course importante, c'est clair", pressent Morbidelli, qui arrive d'une superbe victoire obtenue le week-end dernier à Valence après une lutte au coude à coude contre Jack Miller dans le dernier tour et qui partira aussi dimanche en quête d'un possible quatrième succès qui ferait de lui le pilote le plus victorieux de 2020. "Il y a deux très gros enjeux, mais je pense que le plus important est d'obtenir et d'assurer la deuxième place au championnat. C'est ce que je vais essayer de faire demain. Et afin d'y arriver, j'ai besoin de faire une bonne course − encore faut-il voir ce que bonne course voudra dire. Je suis en tout cas plus concentré sur la deuxième place au championnat que sur le fait d'avoir le plus grand nombre de victoires cette saison."

"Je pense et je sais qu'Álex va revenir à un moment donné dans la course. Je vais essayer de faire le bon choix de pneus et d'être aussi rapide que possible pour maintenir un bon rythme jusqu'à ce qu'Álex me rattrape. En course, on sait qu'il y a toujours cette 'zone Suzuki' et demain il faudra qu'on soit prêts pour cette zone", prévient le pilote Petronas.

"Il faut pour ça qu'on exploite le potentiel maximum du pneu dans les premiers tours", poursuit-il, en proie comme ses adversaires à de gros doutes sur la tenue des gommes pour cette première course MotoGP à Portimão. "Il va falloir partir fort et essayer d'exploiter ce qu'on a. Et si le pneu se finit, ce qu'on n'espère pas, il va falloir se dépatouiller et essayer de le mener jusqu'au bout. Sur une course pour laquelle on n'a pas de données et où l'on n'a pas eu la possibilité de tester l'endurance des pneus, il faut juste espérer."

Qu'est-ce qui fera la différence sur ces 25 tours ? "Je ne sais pas", répond humblement le pilote italien. "Sûrement le fait de faire le moins d'erreurs possibles, parce que c'est une piste qui peut induire en erreur. Ce sera difficile de s'arrêter au virage 1, surtout avec le réservoir plein et l'aspiration. On a déjà vu beaucoup de pilotes tirer tout-droit au virage 1, je l'ai moi-même souvent fait, donc ce sera difficile. Réussir à faire une course sans erreurs, c'est le plus important auquel je pense, mais il y a aussi la durée de vie des pneus, que personne ne connait et qui sera un gros point d'interrogation. Je crois que personne ne sait ce qui va se passer après une quinzaine de tours, en tout cas nous on ne le sait pas."

"On s'est en tout cas placé à une excellente position pour aborder cette course, si riche en points d'interrogation. Ce qu'on pouvait faire, on l'a fait. Se placer en première ligne était très important aujourd'hui, maintenant on va voir comment se sera demain."

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Ce qui a en tout cas permis à Morbidelli de réussir cette deuxième journée, c'est comme toujours le travail mené en équipe, qu'il loue à chaque succès. Car, après s'être montré à l'aise hier, il a perdu ses sensations en EL3, ce qui lui a fait perdre l'accession directe à la Q2 et l'a contraint de repenser en profondeur la configuration de sa moto pour retrouver la performance dont il avait besoin.

"Pour une raison étrange, les très bonnes sensations que j'avais hier ont disparu aujourd'hui. On a donc dû recommencer notre travail à zéro. Hier, je pense que j'avais été vraiment très performant : avec le pneu dur usé, j'avais tourné en 1'40"0. Mais avec les réglages d'hier, aujourd'hui malheureusement je n'y arrivais pas. On a bien analysé les données et, avec Ramón [Forcada], on a apporté des changements pour les EL4 et la Q1, et heureusement on s'en est sorti", se félicite-t-il. "À mon avis, ce qui fait la différence, c'est la précision dans le travail, comme on l'a vu aujourd'hui. Comprendre ce qui a changé par rapport à la veille, et intervenir rapidement. C'est ce qu'on a fait."

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"Je n'ai malheureusement pas pu accéder directement à la Q2, j'ai donc dû en passer par la Q1 tout en sachant que ce serait une tâche difficile parce qu'il avait beaucoup de pilotes forts. J'espérais que mon 1'39"2 serait suffisant, et il l'a été, mais pour une très courte avance", relate l'Italien. "En Q2, j'ai fait du bon boulot. J'ai été rapide et très proche de Miguel [Oliveira], ce qui est une bonne chose. C'est impressionnant, c'est comme ça que peut être le MotoGP : pour un dixième j'aurais pu être 13e et au lieu de ça je suis deuxième !"

Franco Morbidelli, qui se dit "curieux de voir quelles seront [ses] sensations demain" compte tenu de sa mauvaise surprise de ce matin, peine à décrire la course qui l'attend, et n'a qu'une certitude : "Miguel a un rythme vraiment élevé et difficile à suivre". Il va en tout cas pouvoir s'endormir ce soir en rêvant de la victoire qu'il a signée à Portimão, il y a sept ans en Superstock 600. Celle qu'il décrit encore aujourd'hui comme "une de [ses] meilleures courses" lui est certes restée en mémoire, et notamment pour les trois pilotes dépassés dans les deux derniers tours pour aller s'imposer, mais il l'assure : l'épreuve de demain sera inédite, sa MotoGP actuelle ne pouvant clairement pas être comparée à la ZX-6R qu'il pilotait à l'époque. Le saut dans l'inconnu se poursuit et ce Grand Prix si excitant doit encore livrer son dénouement...

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