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Morbidelli : "J'ai eu toutes les réponses que je voulais de Yamaha"

Franco Morbidelli n'a qu'un souhait, oublier au plus vite le faible résultat des Grands Prix disputés au Qatar et repartir d'une bonne base, sans se laisser déborder par une quelconque frustration ou un ressentiment à l'égard de Yamaha et de ses pilotes officiels.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Après deux Grands Prix décevants au Qatar, les pilotes de l'équipe Petronas ont posé leurs valises au Portugal avec la volonté d'y repartir du bon pied. Portimão a beau être un terrain de jeu complexe, il marque la nouveauté en ce début d'année pour le moment concentré exclusivement à Losail, et les pilotes espèrent donc y trouver l'élan nécessaire pour le nouveau départ dont a besoin leur championnat.

Franco Morbidelli, que de nombreux autres pilotes citaient parmi les favoris pour le titre il y a encore quelques semaines, aurait toutes les raisons de se montrer abattu moralement après l'accumulation de déconvenues subie au Qatar. Performant de jour, il n'était plus que l'ombre de lui-même en soirée, en proie à une variation extrême de ses performances, sans compter un mystérieux problème possiblement imputable au holeshot device lors de la première course et deux dégagements de fumée alarmants à l'entame du second week-end.

Alors qu'il n'a pu sauver que quatre petits points, les pilotes de l'équipe officielle, eux, se sont partagés les victoires, rendant la comparaison cruelle pour le vice-Champion du monde en titre. "Ma motivation reste toujours la même", affirmait-il pourtant en arrivant à Portimão, "car elle ne dépend pas de ce que font mes adversaires mais de ce que moi je veux faire et de ce que je veux atteindre. Ma motivation est donc inchangée."

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S'il était sans cesse ramené l'an dernier à l'ancienneté de sa machine lorsque ses performances étaient encensées, Morbidelli subit actuellement le revers de la médaille dans cette comparaison permanente avec les trois autres Yamaha, plus évoluées que la sienne. Inlassablement, il tente de ravaler sa frustration et s'en tient au respect qu'il souhaite afficher à l'égard du constructeur et du rang qui lui est accordé dans le groupe.

"Je suis conscient de ma position chez Yamaha et je l'accepte parce que je le dois, je n'ai pas d'autre possibilité. Une de mes motivations pour être le meilleur pilote possible est justement d'essayer d'obtenir peut-être une meilleure condition, et non pas essayer de battre les pilotes de la même marque : ça peut être un plus, ça peut être bien si j'y arrive, mais ce n'est pas ma motivation. Ma motivation est d'essayer d'être le meilleur pilote possible pour arriver un jour à atteindre une position dont j'ai toujours rêvé."

D'un point de vue sportif, il n'en reste pas moins que de précieux points ont été perdus au Qatar. S'il se murmure que Yamaha a réagi en expédiant les pièces douteuses au Japon afin qu'elles soient analysées, mais aussi qu'une erreur humaine paraisse probable dans le cas des alertes moteur du Grand Prix de Doha, Morbidelli assure simplement avoir obtenu les réponses qu'il attendait, sans entrer dans les détails.

"J'ai eu toutes les réponses que j'aurais voulu obtenir de la part de Yamaha, que ce soit après le Qatar et sitôt arrivé ici au Portugal. Je suis donc assez content des mesures prises par Yamaha par rapport aux deux résultats du Qatar. Ce sont des mesures sensées, que je ne peux pas vous communiquer, à la fois dans les limites du respect des trois pilotes officiels et dans les limites contractuelles", a décrit le pilote italien.

"On va repartir d'une page blanche", a-t-il toutefois rappelé au sujet du Grand Prix qui débute ce vendredi au Portugal. "On ne se laisse pas décourager par les deux courses du Qatar. On va essayer de repartir plus ou moins de la base que l'on avait au Qatar et on verra comment ça se passe. On a changé de petites choses, mais la base est plus ou moins la même et on va essayer de voir comment ça se passe ici."

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"J'ai hâte d'aborder ce week-end parce qu'après les deux courses sans succès que l'on a connues au Qatar, il est important de retrouver un bon feedback de la part de la moto. J'ai donc hâte de rouler à nouveau sur cette piste", a ajouté celui qui était, et de loin, le premier pilote Yamaha au Portugal l'an dernier avec une troisième place en course. "On va essayer d'avoir la même approche que celle que l'on a eue ici en course l'année dernière, c'est-à-dire il y a cinq mois. On va adopter le même type d'approche, et aussi utiliser le même genre de base et de package, car il avait été assez compétitif ici."

Aborde-t-il ce Grand Prix avec l'espoir de rebondir, ou plutôt la peur que son calvaire se poursuive ? "Je l'aborde avec la conscience que la dernière fois qu'on a roulé ici, on a été très forts. Et je dis exprès 'conscience', pour ne pas dire espoir, parce qu'espoir me semble un peu désespéré."

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Valentino Rossi non plus n'a pas l'intention de laisser entrevoir le moindre signe de désespoir, même si les deux premiers Grands Prix n'ont pas répondu à ses attentes. Avec une 12e et une 16e places en poche, il affiche le même maigre butin que son coéquipier, et ce indépendamment des différences techniques qui existent entre leurs machines.

"Je ne saurais pas dire s'il y a un quelconque lien technique dans nos courses en berne à Franco et moi. Je ne sais pas bien ce qui lui est arrivé. Il n'en demeure pas moins que l'on a été moins bons que ce à quoi on s'attendait", observe le #46. "Naturellement, j'espérais faire mieux. Il va donc falloir travailler dur et essayer de comprendre [ce qui s'est passé], d'autant que les deux Yamaha officielles ont été compétitives et ont fait deux belles courses. Il faut donc travailler sur les réglages de la moto et sur tout pour essayer d'être plus compétitifs."

"Chaque équipe travaille à sa façon et choisit la voie à suivre. Ce que je sais de la situation technique c'est que ma moto est très similaire à la moto officielle ; c'est la version 2021, alors que Franco a une moto un cran plus ancienne, plus similaire à celle de 2019. Après, pourquoi ont-ils réussi à être aussi compétitifs et pourquoi a-t-on eu plus de mal ? Je ne saurais pas le dire. Ce que l'on peut faire, c'est essayer de bien régler ce que l'on a et d'être plus compétitifs. C'est une piste totalement différente, on revient en Europe et chaque course sera une histoire à part entière, donc il va falloir essayer d'être plus compétitifs."

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