La gestion de la pression, de moins en moins taboue
Sujet délicat s'il en est, la santé mentale s'assume désormais de plus en plus dans différentes disciplines sportives, et la compétition moto n'y fait pas exception. La gestion de la pression ou de performances en berne peut s'avérer particulièrement difficile à endurer, et cela reste bien souvent tabou.
Plusieurs cas d'athlètes évoquant leur santé mentale ont récemment fait la une, braquant les projecteurs sur des difficultés intimes longtemps gardées dans le secret des vastes programmes que mènent les sportifs et dont la compétition n'est qu'un échantillon. Une face émergée de l'iceberg, alors que le voile n'est pratiquement jamais levé sur la souffrance, tant physique que morale, qu'ils peuvent avoir à gérer dans l'intimité. Dans un domaine de performance et de compétition, où il faut savoir se montrer productif, meilleur que les autres, être maître de soi pour affronter le stress, voire le danger, les effets de la pression que se mettent les sportifs ou qui leur est imposée peuvent être dévastateurs.
En tennis, nous sommes tous témoins du mal-être de Naomi Osaka. Après le souhait exprimé par la joueuse japonaise, numéro 2 mondiale, de ne pas donner d'interviews pendant Roland-Garros afin de préserver sa santé mentale, ce qui allait conduire à son forfait du tournoi français, elle peine à remonter la pente et a craqué ces derniers jours lors de la première conférence de presse qu'elle donnait depuis mai.
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