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Le GP d'Australie n'exclut pas de resurfacer Phillip Island

L'organisateur du Grand Prix d'Australie va évaluer la question d'un resurfaçage du circuit de Phillip Island, à la suite des remarques des pilotes MotoGP pendant le week-end.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

En dépit des nouvelles références établies pendant le week-end, et notamment du record absolu enfin battu alors qu'il résistait depuis neuf ans, plusieurs pilotes se sont dits inquiets de l'état actuel du bitume à Phillip Island et ont évoqué le sujet lors de la réunion de la Commission de sécurité vendredi, après la première journée du Grand Prix d'Australie.

"L'asphalte est là depuis environ dix ans maintenant et il commence à être assez usé", a déclaré Jack Miller, pointant surtout les irrégularités en dehors de la trajectoire rapide. "[Ce sont] juste des bosses. Pas tellement sur la trajectoire de course, mais dès qu'on en sort. On voit bien que quiconque élargit dans le virage 1 ou 8 finit par terre. C'est plus qu'à ce niveau, il y a besoin d'un rafraîchissement."

Alors que Phillip Island est une piste très rapide (sa moyenne est la troisième plus élevée de la saison), Aleix Espargaró juge que le revêtement actuel ajoute un élément de danger supplémentaire inutile. "On a besoin d'un resurfaçage", a-t-il estimé, ajoutant lui aussi que les bosses étaient en cause ainsi qu'un niveau d'adhérence faible à ses yeux. "Tous les pilotes aiment cette piste, on aime cet endroit. Rouler ici est très fort en adrénaline, mais il ne fait aucun doute que c'est le circuit le plus dangereux du calendrier, et ce pour de nombreuses raisons. On a donc besoin d'un nouvel asphalte."

Ces commentaires ont bien été entendus par Andrew Westacott, PDG de l'Australian Grand Prix Corporation, qui s'est dit ouvert à l'idée de discuter d'un possible resurfaçage avec le propriétaire du circuit, Linfox.

"Je n'ai pas encore parlé aux propriétaires du circuit, mais j'ai entendu les commentaires issus de la Commission de sécurité vendredi soir", a-t-il indiqué à l'édition australienne de Motorsport.com. "Cela faisait trois ans que nous n'avions pas couru ici. Je crois que le bitume a été refait pour la dernière fois en 2012 et la durée de vie normale d'un circuit est de dix, 11 ou 12 ans. S'ils disent que c'est bosselé en dehors de la trajectoire de course, il faut croire les meilleurs pilotes du monde."

"Nous allons donc travailler et voir ce que cela signifie en termes d'éventuelles améliorations de l'homologation. Nous ne recevons pas immédiatement ce retour formel, mais nous l'aurons, nous l'examinerons, et il y aura un processus de priorisation pour différentes choses. Ce que nous devrons peut-être examiner, c'est s'il y a de plus petites choses qui ont un impact plus important sur la sécurité. Mais tout finit sur une liste et ensuite nous passons tout en revue, directement avec la Dorna."

Mieux éloigner la faune sauvage de la piste

Parmi les autres sujets abordés durant la Commission de sécurité, celui de la faune sauvage locale a également suscité des réactions chez les pilotes. Aleix Espargaró a en effet vu un wallaby traverser la piste sous son nez pendant les essais libres et plusieurs interruptions ont également été nécessaires à cause de la présence d'oies sauvages.

Andrea Westacott s'est également dit prêt à étudier comment mieux éviter que les pilotes ne rencontrent des animaux en piste, avant le retour du MotoGP sur place l'année prochaine. "Il peut y avoir des animaux n'importe où, mais la sécurité des pilotes est primordiale", a-t-il déclaré. "Vous pouvez passer toutes les étapes de l'homologation [des circuits], mais lorsqu'il y a la possibilité que vous heurtiez des animaux sauvages à grande vitesse, cela mérite d'être sérieusement pris en considération. C'est donc quelque chose qui doit être revu."

"Je ne sais pas quelle est la solution, mais c'est certainement très, très important. Car que vous fassiez un sport mécanique à deux ou quatre roues, vous ne pouvez pas avoir des animaux sauvages qui traversent la piste. C'est quelque chose qui doit être abordé, et ce de manière sensée, par les propriétaires du circuit."

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