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Un Grand Prix de France "miraculé" et soulagé de se tenir enfin

Les organisateurs du Grand Prix de France MotoGP voient enfin leurs efforts aboutir, leur épreuve sauvée malgré la crise sanitaire étant désormais prête à se tenir à la fin de la semaine.

Watch: L'aperçu du Grand Prix de France

Sept mois après l'explosion de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du Grand Prix de France arrivent au bout de leurs efforts, prêts à accueillir le paddock MotoGP au Mans pour une épreuve que le président de la Fédération française de motocyclisme décrit comme "un Grand Prix miraculé".

Initialement programmé à sa traditionnelle date du mois de mai, le Grand Prix coorganisé par PHA et l'ACO a vacillé durant les premières semaines du championnat, jusqu'à ce que son report soit officialisé le 2 avril sans qu'aucune date ne puisse alors être spécifiée. En plein confinement, les promoteurs français ont voulu s'accrocher et, alors qu'arrivait la date à laquelle le circuit Bugatti aurait déjà dû vibrer de l'enthousiasme de quelques dizaines de milliers de spectateurs, la perspective de l'organiser au mois d'octobre a commencé à prendre corps.

Un mois plus tard, à la mi-juin, le Grand Prix de France figurait sur le calendrier officiel d'une saison profondément chamboulée. Depuis, au rythme de l'évolution de la situation sanitaire et des restrictions portant sur les déplacements et l'organisation d'événements de grande ampleur, les efforts se sont poursuivis contre vents et marées, permettant même d'ouvrir la billetterie à un petit nombre de spectateurs.

"On se bat, on va y arriver, et si tout va bien avec 5000 spectateurs maximum", se félicite Claude Michy, président de PHA. C'est en effet la jauge fixée pour permettre à du public d'assister aux courses dimanche, seule journée accessible, et ce dans le respect de mesures très strictes. Le Mans sera bien loin de ses fêtes dominicales à plus de 100'000 spectateurs, mais la manche du WorldSBK à Magny-Cours le week-end dernier a démontré que des tribunes remplies approximativement au même niveau pouvaient effectivement apporter un peu de chaleur à ces courses maintenues coûte que coûte.

"On a eu énormément de chance de garder notre Grand Prix national", reconnaît Fabio Quartararo, qui s'y présentera en leader du championnat. "Il manque énormément de public, mais beaucoup de courses ont été annulées, dans beaucoup de pays, et je pense qu'on peut être très contents de faire le Grand Prix de France. On a la chance d'en avoir un, alors il faut vraiment en profiter, faire le maximum !"

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En organisant ce lundi la traditionnelle conférence de presse de présentation du Grand Prix, mais cette fois avec des intervenants à distance, Claude Michy a témoigné du chemin parcouru. "Nous avons été en proche collaboration avec la préfecture de la Sarthe, le préfet et ses services qui nous ont vraiment aidés pour essayer d'arriver à monter un Grand Prix", a-t-il détaillé. "Je salue totalement l'implication de l'ACO et de ses services, parce que la bataille est complète pour arriver à organiser ce Grand Prix, chaque jour, chaque instant, et l'ACO est totalement partie prenante dans ce projet."

"Je remercie également Carmelo Ezpeleta, avec qui on a parlé longuement. Je le félicite aussi d'avoir mis en place quelque chose d'exceptionnel pour que ce championnat ait lieu et je le remercie pour la confiance qu'il veut bien nous accorder", a ajouté le promoteur français, qui a fait partie de ceux à qui la Dorna a rapidement accordé sa confiance pour le maintien d'une course dans un contexte aussi délicat.

"Claude Michy s'est battu comme un lion pour pouvoir l'organiser, c'était tout sauf facile", a témoigné Jacques Bolle, dont la présidence à la FFM prend fin avec ce succès et qui a participé à l'effort commun, notamment en restant en étroite relation avec le cabinet du Premier ministre et les services nationaux d'organisation de grands événements. "Et par miracle nous avons réussi à sauver le Grand Prix de France !"

Lui aussi impliqué dans ce qu'il décrit comme "un énorme boulot" mené dès le début du confinement, Pierre Fillon se félicite que la boucle soit bouclée pour l'ACO, qui a pu sauver les 24H du Mans et les 24H Motos mais aussi ce Grand Prix, qui "était tout aussi important". "Avec ce que font les Français cette année en Grand Prix, c'était absolument impossible de ne pas imaginer avoir un Grand Prix de France", a tranché le président de l'ACO.

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