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Le GP de France prépare un protocole en cas de présence du public

L'espoir est peut-être mince et la jauge sera certainement réduite, mais les organisateurs du Grand Prix seront prêts si les autorités donnent leur feu vert pour la présence de spectateurs au Mans.

La ligne droite du circuit Bugatti du Mans

La ligne droite du circuit Bugatti du Mans

Team LCR

À un mois du Grand Prix de France, la préparation du rendez-vous fixé au Mans se peaufine, sans toutefois que les organisateurs aient à ce jour de certitude de pouvoir ouvrir les portes du circuit au public.

Il y a deux ans, l'épreuve compatibilisait 206'323 spectateurs sur trois jours, et 104'020 rien que le dimanche, soit une fréquentation quasiment identique au pic atteint la saison précédente, à quelques centaines de personnes près. Depuis, le COVID-19 a pris le dessus depuis et éloigné les fans, seuls quelques milliers de privilégiés ayant pu assister à l'édition 2020, repoussée à l'automne.

Cette année, le Grand Prix de France conservera quoi qu'il arrive sa date traditionnelle au mois de mai, cependant les organisateurs ignorent si les tribunes resteront vides ou non. C'est afin de peaufiner la préparation de ce cinquième rendez-vous de la saison que Claude Michy était présent à Portimão ce week-end, avec dans ses dossiers le scénario le plus optimiste, celui d'ouvrir les portes à un peu de public sur la base d'un protocole spécial.

"Pour le moment, ce Grand Prix de France va être sans public, comme beaucoup de Grands Prix, mais fin avril, tout début mai, nous espérons avoir une jauge de public qui permettrait à certains d'accéder", a expliqué le promoteur tricolore au site officiel du MotoGP, évoquant ce qui serait logiquement "une jauge réduite", mais l'espoir de "quand même avoir du public pour soutenir nos pilotes français".

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Programmé du 14 au 16 mai, le Grand Prix espère donc s'inscrire dans le calendrier de "réouverture progressive" évoqué par le président de la République, un desserrement qui doit s'étaler "entre la mi-mai et le début de l’été" et concerner sport, culture, événementiel, loisirs et restauration. En attendant d'obtenir la réponse des autorités, un protocole est préparé afin que tout soit prêt si l'autorisation est donnée d'ouvrir les portes à un petit nombre de spectateurs.

"Il est nécessaire de bien préparer le Grand Prix, avec les normes sanitaires qui existent en France et tout le travail qui a été fait par Dorna pour le paddock avec son protocole. Nous avons aussi notre protocole sanitaire pour l'organisation, et nous mettons en place un protocole sanitaire au cas où l'on ait du public", explique Claude Michy. Le principe ? "Que les possesseurs de billets puissent avoir un test PCR qu'ils transmettent sur la plateforme d'un laboratoire et qui permettra d'avoir un OK sur leur téléphone pour pouvoir venir au Grand Prix."

"C'est notre espoir, maintenant il faut que l'on attende la validation du gouvernement français et de la préfecture de la Sarthe, mais tout le monde essaye de faire au mieux pour que tout se passe de cette façon-là", ajoute le promoteur.

En attendant, les prélèvements bancaires restés en suspens des spectateurs ayant réservé leur billet depuis le début de l'année ont été annulés, et ceux qui détiennent toujours une réservation depuis l'an dernier peuvent demander un remboursement s'ils le souhaitent. Dans le cas où des billets étaient finalement à pourvoir pour l'édition 2021, l'ouverture d'une nouvelle billetterie serait envisagée.

La réponse définitive ne devrait donc plus tarder, et Claude Michy veut nourrir l'espoir que les pilotes pourront être accueillis comme il se doit, et ce d'autant plus après le début de championnat tonitruant des Français en MotoGP. Les Fan Zones prévues sur cinq autres circuits en France ont quant à elles été annulées pour cette année.

"Il faut quand même espérer que les choses évoluent, il va falloir vivre avec le virus", ajoute Claude Michy. "Ce qu'il faut c'est trouver les bonnes solutions. L'exemple de Dorna est un exemple fantastique, en permettant au sport de continuer. Maintenant, il faut que le public puisse revenir, parce que le meilleur décor c'est quand même le public."

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