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Guintoli : "J'aurais aimé finir la course"

Le Français s'est fait plaisir en disputant sa première wild-card de l'année, mais il a abandonné sur chute dans les premiers tours de la course.

Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP, au freinage
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP
Sylvain Guintoli, Team Suzuki MotoGP

L.B., Montmeló – Il avait la banane, Sylvain Guintoli, ce week-end. S'il est toujours fortement impliqué dans le programme Suzuki, travaillant dans l'ombre au développement de la GSX-RR, il n'avait plus disputé de course depuis sa pige en World Superbike en novembre dernier et ne s'était plus aligné au départ d'un Grand Prix MotoGP depuis précisément un an.

De retour sur le GP de Catalogne cette semaine pour la première de ses trois wild-cards de la saison, il s'est plongé avec excitation dans le programme du week-end, à la recherche d'une confrontation avec les pilotes titulaires dont il connaît toute l'utilité. "C'est important de pouvoir faire des courses, déjà ça donne un objectif", expliquait-il en début de week-end. "C'est important d'avoir la wild-card pour rester dans un rythme qui est très similaire à ce qui se passe pendant les GP, pour pouvoir donner les meilleures infos. Après, à titre personnel, être là pendant le week-end, avoir l'expérience de la course et de la grille de départ, c'est fabuleux. Être là sur la grille de départ avec tous les warriors, c'est une sorte de cerise de gâteau."

Après la première journée, Guintoli pointait à 2"299 du plus rapide. "L'année dernière, le premier jour j'ai pris quatre secondes, là j'en prends deux, c'est mieux !" souriait-il. Au-delà de la performance pure, la plus grande difficulté pour lui était alors d'entrer dans le rythme d'un programme diamétralement différent des longues et intenses journées de tests auxquelles il est désormais plus habitué. "Les sessions sont hyper courtes. D'habitude, on a la journée, quand on met un pneu dur on sait qu'on peut faire la journée avec. Là entre les deux séances on a utilisé deux pneus avant et deux pneus arrière", pointait-il vendredi soir, satisfait de son rythme en piste mais prêt à "injecter un peu" et à se concentrer sur la performance.

Le lendemain matin, le numéro 50 s'est rapproché à 1"692 en s'essayant pour la première fois au pneu soft arrière, puis il a accroché l'avant-dernière place sur la grille, focalisé désormais sur la performance qu'il allait pouvoir délivrer sur l'ensemble de la course. Le départ n'a pas été des plus simples – "L'embrayage a ciré et après je suis parti en wheelie donc j'ai été obligé de couper" – mais tout restait à faire… seulement dès le troisième tour, l'aventure était finie.

Du plaisir malgré tout

Piégé par une roue avant qui s'est dérobée dans le virage 7, Sylvain Guintoli a inscrit son nom sur une liste d'abandons qui allait continuer à s'allonger jusqu'à un classement final qui ne compterait plus que 14 pilotes à l'arrivée. De quoi appuyer un peu plus sur la déception du Français, qui sait qu'une arrivée dans les points était possible à condition de tenir bon durant 24 tours.

"Bien sûr, je suis déçu. J'aurais bien aimé finir la course, me faire plaisir et me bagarrer. Ça avait l'air pas mal parti pour qu'on soit un petit groupe en bagarre. C'est dommage. Vu qu'il y a pas mal de pilotes qui sont partis à la faute, rien que le fait de finir la course ça aurait fait des points et pour l'Histoire ça aurait été bien. Mais c'est comme ça, malheureusement ça fait partie de la course."

Ce final en queue de poisson ne suffit pas à faire perdre son sourire à l'ancien Champion du monde Superbike, qui a su profiter de ces trois jours en piste et de la cohabitation avec des titulaires rompus à l'attaque tout en maîtrise des monstres de puissance que sont les MotoGP. "C'est bien d'avoir l'opportunité de voir ça en live, de faire les wild-cards, d'avoir les datas sur les mêmes journées, sur les mêmes séances, d'avoir ces points de comparaison. Pour moi en tant que pilote, c'est bien de pouvoir voir ça", retient-il.

Et son bilan général se veut positif : "C'était pas mal. Je pensais que j'allais être plus loin que ça, je n'avais pas fait de course depuis très longtemps, donc c'était bien. C'est juste dommage pour la course. C'était bien de pouvoir vivre de nouveau l'expérience de la course, le stress, tout ce qui va avec le week-end. Je me suis fait plaisir, mais de toute façon c'est toujours un plaisir de rouler sur cette moto."

Un plaisir qui va se poursuivre, puisque Sylvain Guintoli retrouvera lundi son rôle de pilote essayeur, pour une journée de test qui lui permettra de continuer à partager la piste avec les titulaires mais cette fois en dédiant son temps à un programme qui aura pour but d'évaluer les solutions que souhaite valider Suzuki. Pour ce qui est de la compétition, il y repensera dès le mois prochain avec les 8 Heures de Suzuki, puis en août avec le Grand Prix de République Tchèque.

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