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Hervé Poncharal se dit inquiet pour les teams privés

Face à la presse, jeudi, Hervé Poncharal a souhaité partager son inquiétude quant à la situation actuelle des équipes satellites, constatant que le guidon qu'il a à proposer ne parait pas attractif aux yeux des jeunes pilotes les plus prometteurs.

Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3
Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha
Hervé Poncharal, directeur du team Monster Yamaha Tech 3
Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3
Hervé Poncharal, directeur du team Monster Yamaha Tech 3
Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3
Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3
Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3
Hervé Poncharal, Team Principal Tech 3 Yamaha
Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3
Hervé Poncharal, Team Principal Tech 3 Yamaha
Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3
Bradley Smith, Monster Yamaha Tech 3
Hervé Poncharal, Team Principal Tech 3 Yamaha
Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3
Pol Espargaro, Monster Yamaha Tech 3

"À l'heure actuelle, je ne suis pas un homme très heureux, un team manager très heureux. Nous avons perdu Bradley plus tôt dans la saison et Pol a lui aussi décidé de partir", a résumé en préambule le team manager français.

Il est vrai qu'Hervé Poncharal a vu ses deux pilotes, Bradley Smith puis Pol Espargaró, faire le choix de rejoindre KTM pour la saison prochaine, séduits par la perspective de devenir pilotes officiels. "Cela montre bien le pouvoir des constructeurs", a-t-il souligné. "Personne n'a encore vu la KTM en piste, personne ne sait s'ils seront très rapides ou s'ils auront besoin de temps pour atteindre le niveau des top teams, mais tous deux préfèrent aller en territoire inconnu tant qu'il s'agit d'une moto factory, plutôt qu'avoir une Yamaha presque identique à celle de l'équipe officielle."

Alors qu'il estime que le championnat va "dans la bonne direction" d'un point de vue réglementaire et que les écarts sont se resserrés entre les équipes officielles et satellites, Hervé Poncharal constate que les jeunes pilotes veulent à tout prix mettre la main sur les guidons factory. "Pour quelque raison, même si nous avons une moto très proche de celles des équipes officielles, il semble qu'une tendance se dégage : si vous êtes un jeune pilote rapide, il n'y a rien d'autre qu'un guidon officiel. C'est assez difficile à comprendre pour nous."

Le championnat compte actuellement cinq constructeurs (Yamaha, Honda, Ducati, Suzuki et Aprilia) et en accueillera un sixième l'an prochain avec l'arrivée de KTM. Or cela tend à faire baisser les équipes satellites dans l'échelle de valeur des pilotes. "Clairement, il y a quelques années, nous étions des teams B, mais je crois que nous sommes désormais des teams C", souligne Hervé Poncharal au sujet des structures indépendantes. "Aujourd'hui les teams B sont les nouveaux constructeurs, comme Suzuki. Je ne sais pas si Ducati est B+ ou A-, mais quelque chose comme ça."

Il a beau être conscient de l'attractivité des salaires proposés par les équipes officielles ou d'un statut permettant de voir la moto évoluer en cours de saison plus qu'elle ne le fait au sein d'une structure satellite, Poncharal note tout de même un panorama en changement : "Si nos pilotes nous quittaient pour devenir factory Honda, Yamaha, Suzuki ou Ducati, on le comprendrait, mais il y a clairement une tendance qui veut qu'on soit pilote factory."

Un cercle vicieux

La tournure que prend le marché des transferts dans ces circonstances n'est pas sans conséquences. "Bien entendu, si vous n'avez pas le bon pilote, vous n'avez pas de package excitant pour un sponsor, et si vous n'avez pas de sponsor vous avez encore moins de chances de recruter un pilote excitant, et vous entrez dans un cercle vicieux. Je suis un peu inquiet pour l'avenir des teams indépendants", a fait savoir le patron de Tech3.

Le team manager français craint par ailleurs que son équipe n'ait plus le profil qui était le sien il y a encore peu de temps : "J'ai toujours dit que nous étions le team junior au sein de l'organisation Yamaha, mais sommes-nous aujourd'hui le junior team Yamaha ? Je crois que la réponse est clairement non. À quand remonte la dernière fois qu'un pilote Tech3 a intégré l'équipe officielle ? Je crois que c'était Ben Spies (en 2011, ndlr)."

Et Hervé Poncharal de résumer la situation qui l'inquiète : "Dans notre cas, Yamaha joue le jeu et notre moto est très, très compétitive mais pour une raison quelconque personne ne la veut."

Une réunion des team managers indépendants avec Carmelo Ezpeleta, PdG de Dorna Sports, est prévue à Assen afin d'échanger sur la situation actuelle. "Je ne pense pas qu'il y ait de solution facile", prévient toutefois Hervé Poncharal, "et il est certain que personne ne veut revenir à une situation avec ces teams ont des pneus différents. Nous avons un règlement unifié à l'heure actuelle et c'est le mieux que nous puissions avoir et le plus simple à comprendre pour les fans, les sponsors et nous tous." Quant à la règle qui, entre 2010 et 2013, empêchait à un rookie de faire ses débuts en MotoGP au sein d'une équipe factory, son retour ne parait pas à l'ordre du jour.

Rins et Zarco dans le viseur

Après avoir annoncé au Mans le recrutement de Jonas Folger, qui fera ses débuts en MotoGP la saison prochaine, Hervé Poncharal se raccroche au fait que les deux autres pilotes qui l'intéressent sur l'échiquier Moto2 sont encore libres.

"Il ne reste pas beaucoup de noms", rappelle le patron de l'équipe tricolore. "Si nous disons que nous voulons de jeunes pilotes au lieu de pilotes MotoGP établis, je crois que les deux meilleurs candidats disponibles pour nous sont Álex Rins et Johann Zarco, clairement. Nous discutons avec eux deux à l'heure actuelle."

Pourtant tous deux sont très courtisés. Zarco a fait savoir qu'il souhaitait respecter son engagement avec Suzuki qui prévoie qu'il teste la GSX-RR et dispute en juillet les 8 Heures de Suzuka. Quant à Rins, il parait donner la priorité à d'autres options pour l'instant.

"Álex Rins est un bon exemple", souligne Hervé Poncharal, qui cite l'Espagnol : "Il dit clairement qu'il veut un guidon officiel. Il serait très excitant pour nous, d'autant qu'il a Monster en sponsor personnel, cela a donc du sens. Mais quand il voit qui sera sur la Yamaha officielle l'année prochaine, il voit quelqu'un qui a rejoint Suzuki et qui s'est vu offrir ce deal. Alors est-ce la meilleure route à prendre que d'aller chez Tech3 pour accéder la Yamaha officielle ? À l'heure actuelle, on ne dirait pas."

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