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Honda assume d'avoir laissé Lorenzo libre de rejoindre Yamaha

Le pilote espagnol a été entendu par Honda lorsqu'il a requis la fin de son engagement en MotoGP. Et il a aussi eu la liberté de rejoindre la concurrence quelques semaines plus tard, sans qu'aucune clause ne l'en empêche.

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Deux mois et demi après avoir officiellement pris sa retraite sportive en renonçant à sa deuxième année de contrat avec Honda, Jorge Lorenzo a fait son retour en piste la semaine dernière, cette fois au guidon de la Yamaha. Son nouveau rôle de pilote d'essais est une opportunité que le Majorquin a rapidement saisie après avoir annoncé la fin de sa carrière, et pourtant le HRC n'a pas souhaité lui mettre de bâtons dans les roues afin d'empêcher tout transfert de connaissances et d'informations sensibles d'un camp à l'autre.

"Je dois dire que Yamaha, par le biais de Lin Jarvis, était déjà très intéressé quand j'ai annoncé ma retraite. Ils m'ont donc contacté très tôt et j'ai très tôt eu cette proposition. Il fallait que je décide si je voulais rouler à nouveau, mais savoir que c'était une Yamaha était clairement un bon point en ce sens. J'ai donc voulu étudier cette offre et le contrat", explique le triple Champion du monde MotoGP.

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Conscient que son ancien employeur aurait pu bloquer ces retrouvailles avec Yamaha, Jorge Lorenzo s'est dit reconnaissant de la manière dont s'est passée cette séparation et il a nommément remercié Alberto Puig, directeur de l'équipe Repsol Honda : "Alberto a toujours été très classe et très loyal et j'ai toujours eu tout son soutien pendant l'année que j'ai passée chez Honda. Je suis très reconnaissant qu'ils n'aient pas mis en place de clause pour m'empêcher de piloter une autre moto cette année. Ils auraient pu le faire, mais ils ne l'ont pas fait. Et c'est la raison pour laquelle je peux tenir ce rôle. Alberto, je lui serai toujours très reconnaissant pour son soutien pendant la saison 2019 et pour ne pas avoir mis en place cette clause après que j'ai rompu mon contrat avec Honda pour 2020."

En marge des premiers essais auxquels Lorenzo participait dans le clan adverse, le principal intéressé s'est longuement expliqué sur cette liberté qui a été laissée au #99 en fin d'année dernière. Pour lui, il était d'une part inconcevable de forcer le pilote à aller au bout de son contrat compte tenu des limites physiques et mentales qu'il avait atteintes, mais il était également évident de ne pas l'empêcher d'être heureux dans un autre rôle.

"Nous avions un contrat de deux ans, mais quand le pilote vient nous voir et nous dit qu'il veut arrêter, qu'il veut prendre soin de sa condition physique parce qu'il ne veut plus se blesser, qu'il ne trouve pas la motivation pour piloter cette moto parce qu'il n'a pas de sensations… À ces choses qu'il nous a dites, nous ne pouvions que répondre 'OK, alors arrête'. Je veux dire, ça n'était pas notre intention, il avait un contrat de deux ans, mais si quelqu'un vous dit cela, que pouvez-vous faire ? Honda est une entreprise qui ne poussera jamais un pilote à courir sur une moto s'il n'en a pas envie", assure Alberto Puig.

"C'est sa vie et nous n'allons pas interférer"

Les choses étaient donc très claires à Valence lorsque Jorge Lorenzo a annoncé la fin de sa carrière… avant de rapidement évoluer. "À ce moment-là, son intention était clairement d'arrêter. C'est la raison pour laquelle il a pris sa retraite, il l'a fait officiellement. Et puis, pour une raison quelconque, il a décidé de continuer et ce que nous avons à dire du point de vue de Honda c'est que chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa vie et nous le respectons. Si au bout de quelques mois il a décidé de changer et qu'il a eu cette opportunité, nous sommes heureux pour lui."

"De notre point de vue, ce qu'il a fait est correct à 100%, parce qu'on ne peut pas pousser un gars à aller à 300 km/h sur une moto s'il n'en a pas envie", poursuit Alberto Puig. "Honda ne pousse jamais un pilote à monter sur une moto, c'est clair à 100%. Peu importe ce qui se passe ensuite, c'est sa vie et s'il a décidé d'aller tester pour Yamaha ou n'importe quelle autre marque, c'est sa vie et nous n'allons pas interférer."

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"Nous savons que pendant le temps que Jorge a passé avec nous, Honda a fait le maximum. Peut-être que le maximum n'était pas suffisant pour lui, clairement, nous n'avons pas répondu à ses attentes, mais nous sommes heureux car avec tous les ingénieurs et toutes les personnes au Japon nous avons fait de notre mieux, y compris le staff ici, l'équipe, moi-même. Ça ne s'est pas fait, OK, mais nous avons essayé", rappelle le team manager. "Quant à la manière dont les choses se sont terminées, nous étions heureux et il était reconnaissant, et la manière dont il a parlé a été correcte. Concernant ce qui s'est passé ensuite, je pense que chacun a sa propre vie et il faut le respecter. C'est notre position. S'il a décidé cela, Honda le respecte et nous espérons qu'il est heureux dans sa vie."

Jorge Lorenzo a pris part ces derniers jours au shakedown du test de Sepang, puis aux essais officiels. Il a fait savoir qu'il serait de retour dans un mois à un mois et demi, avant probablement d'entrer dans le gros de son travail de développement en avril. Une wild-card est par ailleurs à l'étude.

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